Tous parents considèrent ses enfants comme étant une partie d’eux même. Ils disent d’ailleurs par moment que leurs enfants sont les prunelles de leurs yeux. Ainsi, dès que l’on intervient et que l’on fait du mal à ces enfants, ils sont prêts à en découdre avec celui ou celle qui en est l’auteur.

Certaines personnes par contre usent de bonté vis-à-vis de personnes nécessiteuses et vivant dans la rue ou qui n’ont aucun moyen de subsistance dans cette société où tout est payant.

Dans l’un ou l’autre cas quelle attitude avons-nous ?

Sommes-nous prêt à en découdre ou à aider ?

Jésus dans l’évangile de Matthieu 25.40 nous indique quelle est Sa perception de nos actions. Il dit :

En vérité je vous le dis, tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

Le Messie passe par une parabole pour donner cet enseignement. On peut en effet se demander pourquoi passé par une histoire plutôt que de le dire directement à son auditoire. Mais il connaissait très bien ceux à qui Il adressait ces paroles. 

Généralement nous utilisons ce passage des écritures pour toutes les fois où nous faisons le bien et nous disons que l’Éternel en tiendra compte au jour du jugement.

Mais avons-nous conscience qu’Il tiendra également compte de nos actions contre Ses enfants ?

Certaines personnes se plaisent à faire du mal à leurs prochains. Ils vivent en ne pensant qu’à eux et non pas aux bien-être des autres. Si l’on se base sur le modèle du Messie pendant Son passage sur Terre, Il s’est toujours positionné du côté des affligés, des accusés, des plus faibles. Que ce soit par exemple la femme adultère (Jean 8) ou Zachée (Luc 19), Jésus s’est positionné faisant abstraction des accusations portées par les hommes pour s’intéresser à l’être humain et au cœur de celui-ci. 

Notre Dieu, ne l’oublions pas est un Père, Il aime Ses enfants comme la prunelle de Ses yeux tout comme nous nous ferions tout pour défendre les agresseurs de nos enfants, Lui aussi en fera de même pour Ses fils et Ses filles.

Gardons en mémoire chaque fois que nous faisons une bonne ou mauvaise action ces mots et qu’il résonne comme une alarme : 

« C’est à Moi que vous l’avez fait ».

Veillons donc à ne jamais nous mettre en opposition à la volonté de notre Dieu et s’il advenait que nous en ayons été coupable ou redevable à quiconque, que nous corrigions nos actes et présentions non seulement à Dieu nos regrets, mais également à ceux que nous avons offensés, blessés.