Que tout ce qui respire loue Yahweh !
Alleluia.
Psaumes 150.6
Version Auguste Crampon
Célébrer Jah
Tout le long de cette semaine, nous avons pu nous pencher sur les différentes appellations données à Dieu. Nous avons pu voir que Dieu s’est présenté à l’homme en Lui indiquant que son Nom est YHWH.
Ce nom, ineffable, qui ne peut être prononcé, a donné, pour raison de loi divine, de ne pas prononcer Son nom en vain, à des appellations : Adonaï, Elohim ou encore à des ajouts de voyelles faisant en sorte de prononcer ce qui ne doit pas l’être pour donner Jéhovah.
Mais il y a certains noms qui avaient pour objectif de montrer certaines facettes, certaines compétences qui Lui étaient propres et dans lequel l’être humain pouvait trouver un secours, un appui.
Ainsi, nous avons pu voir au cours de la semaine, Jéhova-Jireh pour désigner Le Dieu qui voit et qui pourvoit. Jéhova-Rapha pour Le Dieu qui guérit ou Jéhova-Tsidkenou pour Le Dieu de justice.
Le peuple d’Israël, par ses expériences avec Dieu au cours des années passées et en ayant assisté à Sa manifestation dans leur quotidien, a pu mettre des noms sur ce qu’Il connaissait de Dieu pour le désigner.
Quelle appellation donnons-nous personnellement à Dieu ?
Est-ce l’offenser que de l’appeler ainsi ?
Est-ce vraiment à Lui que nous nous adressons ?
Il m’arrive souvent de Le désigner comme étant Le Dieu Créateur, ou encore plus simplement Le Créateur. En le présentant comme étant Le Créateur, j’indique, par là, que c’est Lui qui est à l’origine de Tout et qu’il n’y a pas de place dans ma croyance à une quelconque place pour ce que les scientifiques nous enseignent et nous amènent à croire.
Certains hommes ont aussi eux voulu tout en respectant Le nom donné par Dieu aux Israélites, le rendre plus simple et faire en sorte qu’ils s’adressent vraiment à Dieu et à aucun autre.
La communauté Rastafari, partant du nom Yahvé, a simplifié tout en respectant l’origine du nom pour devenir Jah. C’est ce diminutif que l’on trouve dans la version Darby où il est dit :
Psaumes 150.6
Que tout ce qui respire loue Jah ! Louez Jah !
Version Darby
Là où les transcriptions sont divergentes et certaines indiquent Yahweh, Iah, Jah ou encore Le Seigneur ou l’Éternel, toutes s’accordent à reconnaître que c’est à Elohîm que doivent être adressés nos louanges.
La louange au Seigneur a fait place au mot Alléluia, qui veut dire Louer Le Seigneur. On retrouve ce mot sous forme d’acclamation dans le récit de Jean dans l’Apocalypse où il dit :
Apocalypse 19.1
Et après ces choses, j’entendis comme la grande voix d’une foule nombreuse dans le ciel, disant : Alléluia (louez l’Éternel) ! le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance, au Seigneur notre Dieu !
Version Lausanne
Nous voyons donc que la célébration, la louange et les acclamations ne sont pas réservées au peuple d’Israël, puisque au festin de noce de l’Agneau, la multitude, les anges et les peuples seront amenés à Louer et Célébrer l’Éternel.
Faisons-nous dès maintenant monter nos louanges, nos Alléluias, à Jéhovah, à Yaweh, à Jah ?
On ne peut se contenter de croire en l’existence de Dieu, en ayant connaissance de tout ce qu’Il a accompli pour les enfants d’Israël dans les temps passés où ces derniers Le louaient et le célébraient. Nous aussi, nous avons nos Alléluias, nos actions de grâce à Lui adresser. La définition qui est donnée à célébrer c’est :
Action de louer, d’honorer, faire l’éloge de quelqu’un
Ne voyons-nous pas dans notre vie passée des raisons de l’honorer pour la guérison de nos maladies ?
Oui Mon Dieu M’a guéri et m’a protégé de la maladie liée à cette pandémie passée. Je veux Te louer Seigneur.
Ne voyons-nous pas Sa présence à nos côtés, Lui qui nous défend face à nos accusateurs ?
Oui Seigneur Éternel, Tu as été avec moi à mes côtés quand j’ai été oppressé par mes ennemis et l’accusateur. Je Te Loue Seigneur.
N’avons-nous bénéficié de Ses largesses quand Il nous a nourris chaque jour ?
Oui Seigneur Éternel, pas un jour ne passe sans que je sois nourri malgré mes finances limitées. Tu Es Mon Dieu, digne d’être honoré, d’être élevé, de recevoir toute la louange et l’adoration de ma bouche.
