Ce qui est dû
Voilà un sujet qui pose chaque année problème à bien des contribuables. Pourtant, ce mot impôt, à pour synonyme contribution et correspond à un prélèvement obligatoire servant à couvrir les dépenses de l’état.
Nous attendons tous, bien souvent, des aides et des actions fortes de nos gouvernements de manière à alléger nos dépenses quotidiennes. Actuellement d’ailleurs, tous espérons voir s’appliquer les baisses du prix du litre d’essence, mais également des produits de premières nécessités qui pèsent sur nos budgets.
Pourquoi donc avons-nous du mal à payer nos impôts ?
Ne jouissons-nous pas des retombés de ces impôts ?
Une chose est certaine, quand nous regardons les dépenses de nos gouvernants avec l’argent public, nous nous disons que ce qui en est fait correspond à du gaspillage et que nous n’en jouissons pas vraiment. De plus, quand nous regardons la manière dont ces mêmes élus se servent et s’octroient des augmentations, nous avons tout pour nous motiver à ne pas le payer.
Mais cet argent nous appartient-il une fois donner pour le bien de la communauté ?
Avons-nous quelconque droit sur son utilisation ?
Beaucoup d’entre nous répondrait oui à ces interrogations, puisque nous faisons partie de la communauté, là où d’autres se diront que cet argent ne leur appartient plus.
L’apôtre Paul, dans ces recommandations aux romains, dit ce qui suit :
Donnez en conséquence à chacun ce qui lui est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui la redevance, la redevance ; à qui le respect, le respect ; à qui l’honneur, l’honneur. Romains 13.7
Certaines traductions ne disent pas, payez ou donnez l’impôt, mais utilise le verbe rendre.
Quand on comprend et Paul le dit au verset précédent que les gouvernants sont des ministres de Dieu. (Cf. Romains 13.6)
En conséquence et comme Jésus le précise, rendons à l’État ce qui revient à l’État et donnons à Dieu ce qui Lui revient. (Cf. Luc 20.25)
Au-delà de cette notion d’imposition, l’apôtre de manière plus générale nous invite à avoir du respect pour ce qui mérite le respect et d’honorer ceux qui doivent l’être. Est-ce un ministre, un dirigeant, un maitre d’école, un chef d’entreprise, quelque soit son titre ou sa fonction, s’il mérite le respect et l’honneur, rendons-le-lui.
Tant de situations conflictuelles auraient pu être évitées si le respect était présent. Recherchons du mieux que nous puissions, avec l’aide de l’Esprit de Dieu, à honorer et respecter ceux qui le méritent.
Romains 13.7