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Ce que l’on voit, ce que l’autre vit

Paille ou arbre

Mon réveil du jour a été avec une mélodie d’une artiste que je n’apprécie guère.

Pourquoi, Seigneur ce titre à mon esprit ?

Pourquoi elle, alors que je ne l’apprécie pas ?

Nous sommes tous confrontés à ces périodes où ce que nous n’aimons pas, sommes par moment contraint de faire avec. Le monde ne tourne pas toujours dans notre sens ou que pour nous.

Ça, je l’ai bien compris, mais ce que le Seigneur veut me montrer est tout autre.

Mon appréciation de l’artiste est basée sur ce que les médias véhiculent sur celle-ci, mais aussi sur l’image qu’elle donne d’elle-même. On se fait alors avec ces éléments une opinion, de l’autre sans trop connaitre ce que cette personne vit. Nous avons pourtant de nombreuses citations ou proverbes qui nous poussent à ne pas nous arrêter à l’apparence de l’homme.

En écrivant ces mots, je repense à ces prêtres qui ont avoué, après de nombreuses années de silence, avoir abusé de l’innocence d’enfant. Mais, si ces derniers n’avouaient pas, le regard que nous portions sur eux, d’homme d’Église, était bien faussé. 

J’ai reçu il y a encore quelques jours l’image d’un iceberg. Cette image correspond bien à la réalité de notre vision de l’autre. Ce que l’on voit n’est pas toujours ce que l’autre vit dans la réalité.

Que dois-je comprendre ?

Quel enseignement ?

Mais revenons à mon artiste, peu voir pas du tout apprécié. Il m’a été donné ce texte de l’évangile pour que je comprenne bien pourquoi le Seigneur m’a donné cette mélodie au réveil.

Tu vois le fétu dans l’œil de ton frère ; mais la poutre, dans ton œil à toi, tu ne l’observes pas ! Matthieu 7.3

J’ai donc compris que ce que je vois chez l’autre ne m’est pas donné pour le condamner, mais pour m’aider à réfléchir sur ce que je vois de l’autre et me remettre moi-même en question.

Je dis souvent que ce que je vois chez l’autre doit me permettre de regarder chez moi si je ne reproduis pas la même chose. Mais également à m’interroger sur ce que j’ai aussi de mauvais en moi, tout aussi répréhensible.

Mais ma réflexion m’a de plus amené à reconsidérer les choses à partir de l’oiseau qui fait son nid dans l’arbre. On retrouve ainsi les deux éléments mentionnés dans ce texte du livre de Matthieu. La paille et le tronc d’arbre.

Mais ce que j’ai surtout retenu et compris, c’est que la paille comme le tronc ont leur importance dans la construction de la demeure.

Cependant, si la paille peut être enlevé d’un souffle de vent doux et léger, l’arbre pour l’enlevé doit être soit abattu, soit détruit par les vents impétueux.

Quand nous condamnons ou reprochons à l’autre certaines attitudes, reconsidérons notre propre vie. 

Sommes-nous donc des arbres ou des pailles ?

Que ce soit paille ou poutre, c’est le souffle de Dieu qui enlève, qui ôte ce qu’il y a de mauvais en nous. Le tout est de reconnaitre notre situation fautive individuellement et de les confesser à Dieu.

Matthieu 7.3