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Barbares ou humains

Avec humanité

Les êtres humains deviennent de plus en plus solitaires et recherchent également leurs propres intérêts sans avoir à se soucier de l’autre.

Qu’est-ce qu’être humain ?

Est-ce le vivre pour soi sans considération pour l’autre ?

Le dictionnaire définit l’humanité comme étant :

Le caractère d’une personne par son comportement qui manifeste pleinement son appartenance au genre humain, qui use de bonté et de bienveillance pour ses semblables.

On oppose souvent humanité avec barbarie.

Malheureusement, de jour en jour, les humains oublient ce qui est en eux, le vivre pour tous pour ne se contenter que du vivre pour soi.

Il m’a été montré que dans pratiquement tous les secteurs de nos sociétés, que cette notion d’humanité est délaissé pour de l’autolâtrie. Et cela pousse l’homme à agir comme des barbares ou plus communément dit de manière inhumaine.

On retrouve ce fonctionnement dans les entreprises où les dirigeants ne s’intéressent qu’à leur profit, les collaborateurs ne pensent qu’à leur carrière individuelle. Ce qu’il y a de perturbant dans nos sociétés dites évoluées, c’est que notre volonté à nous distinguer des autres, nous poussent à considérer ceux qui ont gardé toutes l’essence de l’humanité, comme des barbares.

Ainsi, les peuples ayant gardé dans leur quotidien la relation communautaire, sont vus par les occidentaux comme des sociétés qui n’ont pas évoluées.

L’apôtre Paul, dans son récit au livre des actes, parle de son arrivée sur l’île de Malte où il est reçu par les indigènes. Il est écrit en Actes 28.2 :

Les indigènes nous traitèrent avec une humanité peu banale. Ils nous accueillirent tous auprès d’un grand feu qu’ils avaient allumé à cause de la pluie qui était survenue et du froid.

Là où certaines transcriptions parlent de barbares, d’autres parlent d’indigènes ou encore d’insulaires. Les commentaires bibliques indiquent que cette appellation de barbares étaient généralement utilisé pour tous ceux qui ne parlaient ni grec ni latin.

Au-delà de cette vision et de la divergence de vu, ce que le texte nous enseigne, c’est que, sans tenir compte de leurs différences, les autochtones, les ont reçus avec une grande humanité.

J’aime à penser que l’humanité, la bonté, la bienveillance sont des valeurs intrinsèques à l’homme, quelle que soit sa religion, sa race, son origine. Mais nos sociétés nous entrainent à plutôt profiter des plus faibles et parfois même des plus humains.

Devons-nous pour autant renoncer l’humanité pour nous fondre dans le moule ?

Pouvons-nous être, pratiquant de culte à Dieu en considérant les autres comme des barbares ?

L’apôtre Pierre, en 2 Pierre 1, nous parle de fruits qui sont en nous et qui constituent notre être, notre nature humaine. Il invite à fuir la corruption et d’ajouter à notre foi :

  • La Vertu
  • La Connaissance
  • La Tempérance
  • La Patience
  • La Piété
  • L’Amour Fraternel
  • La Charité

L’apôtre précise en 2 Pierre 1.8 :

Car si ces grâces se trouvent en vous, et qu’elles y croissent de plus en plus, elles feront que la connaissance que vous avez de notre Seigneur Jésus, ne sera point stérile et infructueuse.

Ainsi donc, ne cherchons pas à changer ce que nous sommes, ce que nous avons en nous, toutes ces grâces que nous avons reçues.

Les propositions d’avancement ou de promotion, voulant faire de nous des grands dans ce monde, si elles nous permettent de devenir important aux yeux des hommes, peuvent nous faire perdre la connaissance que nous avons du Messie.

Actes 28.2