Celui qui n’est point avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble point avec moi, il disperse.
Matthieu 12.30
Version David Martin
Assembler ou disperser
Je suis souvent amené dans mes écrits à nous pousser à nous positionner et à devoir faire des choix.
La société dans laquelle nous évoluons, nous contraint à faire des choix, qui sont opposés à notre volonté ou nos désirs. Ainsi, nous sommes comme des esclaves, ayant le choix de suivre ou ne pas suivre le rythme et l’orientation qui nous sont imposés.
On peut s’interroger et chercher à savoir si réellement, nous avons le choix.
Quels sont les choix auxquels nous sommes confrontés ?
Pourquoi faisons-nous des choix ?
La plupart du temps, nos choix nous permettent de nous positionner dans un groupe de personne. Dans le cadre d’un référendum par exemple, le choix permet de regrouper ceux qui sont favorables à la mise en place d’une loi dans la société.
Mais nos choix malheureusement nous opposent et nous divisent d’avec ceux qui ne partagent pas nos opinions et notre compréhension des choses.
Peut-on dire ainsi, que nos choix, systématiquement, nous divisent ?
Est-il possible que nous fassions tous le même choix ?
J’écoutais récemment les informations et particulièrement la situation au Gabon où les élections ont pourtant donné une majorité à un président, mais que les autres contestent. Le choix d’un président par le vote doit, de manière générale, donné lieu à un consensus autour de celui qui a été désigné comme étant celui qui a été élu par la majorité.
On considère ainsi, que ceux qui sont en opposition avec le choix électoral comme étant en désaccord avec l’élu.
Dans les écritures, Le Messie parle également de choix que nous devons faire. Celui d’être avec Lui ou d’être contre Lui. Il dit ceci dans l’évangile de Matthieu :
Matthieu 12.30
Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi ; et celui n’assemble pas avec moi, disperse.
Version Darby
Le mot grec utilisé pour assembler est sunago et est décrit comme étant un moyen de :
rassembler, de recueillir ensemble, de ramener avec soi, de réunir
On comprend du coup un peu mieux le sens des paroles de Jésus, indiquant que tous ceux qui ne sont pas avec Lui, sont contre Lui. Ainsi, on peut dire que si Lui ne réunit pas, il divise. C’est le sens de Ses propos en réponse à ceux qui l’accusaient de faire des œuvres des ténèbres en chassant les démons. (Cf. Matthieu 12.24-29)
Quel est donc le sens des paroles de Jésus ?
Nous avons vu que la définition grecque du mot sonago est de rassembler, de réunir, de ramener avec soi. Il en donne l’explication dans l’évangile de Jean quand Il dit d’une part :
Jean 10.11,14-16
Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Je suis le bon berger ! Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène. Elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger !
Version Synodale
Dans ce passage, Jésus fait apparaître le fait qu’Il est le bon berger, celui qui rassemble ces brebis, ses enfants et même ceux qui ne sont pas encore à l’intérieur et qui ne l’ont pas encore accepté pour berger.
Cela me fait fortement penser au Psaume de David quand il dit :
- L’Éternel est mon berger
- Je repose dans des pâturages herbeux
- Il restaure mon âme
- Je ne craindrai aucun mal, car tu es avec moi
- j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité
Ces paroles, montre clairement qu’en faisant du Seigneur, de l’Éternel, du Messie, notre berger, nous sommes en sécurité dans Sa bergerie et en plus Il est prêt à donner Sa vie pour Me préserver du mal.
C’est ce que le Souverain Sacrificateur Caïphe indiqua à ces contemporains et autres prêtres :
Jean 11.49-52
Or, l’un d’eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit :
Vous n’y entendez rien, et vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple plutôt que de voir périr la nation tout entière.
Ce n’est pas de lui-même qu’il dit cela, mais étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation,
et non seulement pour la nation, mais aussi pour ramener à l’unité les enfants de Dieu dispersés.
Version Amiot & Tamissier
Vous remarquerez comme moi-même que la mission de Jésus n’a pas été de faire entrer dans Sa bergerie uniquement les enfants de la maison d’Israël, mais comme le dit Caïphe, l’ensemble des enfants de Dieu qui sont dispersés.
J’écoutais encore récemment que des Rabbins ont commencé à reconnaitre que Jésus est Le Messie attendu par le peuple d’Israël. Là où d’autre ne cessent de combattre et refusent de l’accepter comme Le Bon Berger. Ils divisent donc la nation, les empêchant d’obtenir le salut et la protection par Lui.
Pourquoi est-il si important d’entrer dans la bergerie du Messie ?
Plusieurs raisons me viennent à la pensée :
- Le lendemain Jean voit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1.29)
- Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier (1 Timothée 1.15)
Il n’est pas simple de comprendre comment Celui qui ôte le péché du monde est brebis et berger qui protège en même temps. Mais le texte qui me parait le plus clair est celui-ci et que malheureusement beaucoup de nos frères juifs ne peuvent comprendre est celui-ci :
1 Jean 5.10.12
Celui qui croit au Fils de Dieu possède en lui-même le témoignage. Celui qui ne croit pas en Dieu le traite comme un menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils.
Et voici quel est le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est en son Fils.
Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie.
Version Pirot – Clamer
Ainsi donc les choses sont claires. Nous devons impérativement accepter de faire de Jésus notre Berger, afin d’être protégé du loup ravisseur qu’est l’ennemi, sans quoi, nous serons perdus et n’aurons pas l’héritage de la vie éternelle.
Acceptons donc le témoignage qui nous donne la vie, non pas terrestre, mais éternelle.
