Il n’est d’homme qui à mon sens puisse se retrouver en étant totalement dans l’obéissance à un autre homme.

C’est d’ailleurs là que se trouve la complexité de trouver le juste milieu entre faire ce que l’on veut et ce que l’autre nous demande de faire.

Ces deux derniers jours, nous avons parlé de la problématique liée à l’occupation des terres par des états, des pays allant jusqu’à détruire et ôter la vie de nos proches et parents.

J’étais à ce sujet heureux de lire le positionnement enfin du footballeur d’origine Kanak qui indiquait, dans cette situation de tension en Kanaky, avoir perdu deux membres de sa famille.

Alors même que je préparais cette réflexion, j’ai été amené à considérer la nature et particulièrement les animaux. Dans l’Évangile de Matthieu, il est dit justement :

Dans cette version, le théologien Louis-Isaac indique que les oiseaux du ciel sont nourris par Le Créateur sans pour autant que ceux-ci n’aient fait quoi que ce soit pour en récolter le fruit de leur travail.

Ils sont donc soumis à la volonté de Dieu pour se nourrir.

Un autre exemple dans les écritures a attiré mon attention, celui des animaux entrant dans l’arche avec Noé. Il est ainsi dit dans le livre de la Genèse dit ceci :

Ici, nous est montré que Noé a reçu la directive de Dieu et les animaux, quant à eux, se sont contentés de suivre les directives du serviteur de Dieu. 

Nous avons également dans ce passage des écritures une promesse multiplication d’animaux et d’être humain par leur obéissance, leur soumission.

Mais si je me suis intéressé à ces animaux et leurs comportements dans les écrits, j’ai aussi vu le lien qui existait entre l’amour et l’obéissance en regardant un chien avec son maître ou sa maîtresse.

Prenons cet exemple simple d’un humain qui va promener son chien. Il s’arrête et envoie une balle pour que ce dernier aille le chercher. Nous nous accordons sur le fait que si le chien revient avec la balle, c’est parce qu’il a plusieurs fois compris sa mission. 

La deuxième raison est que ce chien revient parce qu’il est récompensé par son maître et du coup, il accomplit avec joie la mission qui lui est confiée d’aller chercher la balle. 

Je m’interroge et me dit :

Je me suis laissé à dire que si je ne le fais, c’est soit un manque de confiance et reconnaissance de Son Amour pour moi. Dans ce cas, je devrais revoir entièrement Son histoire et Son sacrifice.

Soit c’est moi qui ne l’aime pas.

L’obéissance est donc fortement liée à l’Amour que nous donnons et recevons qui nous permet d’être dans un climat de confiance mutuel.

Comme pour le chien, Jésus nous invite à Lui obéir et à l’aimer. Il associe, comme pour ce canidé, une promesse et une récompense. Il est dit ainsi dans les Évangiles :

Ce que nous pouvons comprendre, c’est que Le Messie ne peut faire Sa demeure chez nous que si nous éprouvons de l’Amour pour Lui.

Comme ces animaux qui ont reçu leur récompense par obéissance et confiance en Noé ou en leur maître. Nous avons la possibilité d’avoir en nous, l’Esprit de Dieu qui ne se lassera pas d’être avec nous, mais nous devons impérativement entrer dans cette obéissance et surtout cet Amour pour Jésus.

Commençons donc par aimer notre Seigneur en sincérité de cœur, non pas par rapport à Ses récompenses qu’Il nous a promises, mais vraiment parce que nous avons compris la mission qu’Il nous donne.