Dans notre réflexion d’hier, nous avons pu constater que nos situations conflictuelles ou encore celles difficiles à supporter, il nous était capital de nous remettre à notre Dieu.

Nous avons également pu comprendre que ce n’est pas toujours simple d’entendre et de comprendre ce que Dieu veut pour nous au travers ces épreuves.

Ainsi, las d’attendre la manifestation de la justice de Dieu envers nous, il nous arrive de prendre les choses en mains et de vouloir nous rendre justice sans compter sur Dieu.

Nous en avons parlé, il n’est jamais simple pour nous humains de supporter les injustices et surtout de ne pas vouloir agir pour nous faire respecter.

Ainsi, il arrive parfois que nous décidions de prendre en mains notre défense sans tenir compte de ce que le Seigneur nous recommande. Dans le livre des Psaumes, il est dit de notre Seigneur ceci :

Il convient donc pour nous d’être particulièrement vigilant sur ce mot, cette parole sur lesquels l’Esprit de Dieu, a attiré notre attention.

Certains comme moi, à une époque, refusaient de sortir par pure rébellion, ou encore désapprobation de ce qui se passe dans nos communautés, préféraient ne plus y aller et rester chez eux sans avoir à entendre ce qui ne nous convient pas.

La première chose que le Seigneur m’a dite est ceci :

En prenant lecture de ce psaume et de ce verset en particulier, je me suis dit que j’ai bien souvent tendance à chercher du réconfort auprès de personnes qui sont en mesure de me remonter le moral et de m’apporter du réconfort dans mes moments de détresse.

Mais la parole dit :

Le Seigneur est rempli de miséricorde, Il est mon refuge et mon défenseur

J’ai considéré la manière avec laquelle je voulais m’en sortir de l’épreuve difficile pour laquelle je suis persécuté et oppressé. Mais malgré toute ma connaissance des paroles de l’Éternel et pas seulement de ce psaume, depuis quelques jours, j’ai été tenté de me faire moi-même justice.

Dire de ses lèvres que le Seigneur est notre retraite, notre défenseur, notre libérateur et notre refuge est une chose, mais réussir à le pratiquer par des actes de foi, est très difficile à appliquer.

Dans le livre du Lévitique, voilà le commandement que Le Seigneur, Celui qui est notre défenseur et notre Dieu, dit :

Moi qui faisais des plans pour me défendre, et même contre-attaquer, voulant aller jusqu’à lui faire du mal, j’ai eu, Dieu merci, cette petite voix qui me rappela, que la vengeance ne me revenait pas de droit, mais appartenait à l’Éternel des armées.

Je pense que dans les écritures, il y a de nombreux exemples d’hommes ayant gardé leur calme dans des situations plus que gênantes. Mais s’il y a une qui retient particulièrement mon attention, c’est celle du Seigneur Jésus, notre modèle.

Je sais et je vous le disais, si je n’avais prêté attention à la petite voix, je n’aurais probablement pas eu la présence d’esprit de me détacher du problème, de l’offense faite, ne pouvant supporter la moquerie et me serais certainement vengé. Mais voilà encore une fois, la parole de l’Éternel me vient de la part de mon ami Job me disant :

Job l’a écrit, mais Jésus nous précise qu’Il nous laisse un défenseur par lequel nous devons pouvoir être rendu juste, non pas seulement aux regards des hommes, mais surtout aux yeux du Père. Il dit ceci :

L’Esprit-Saint de Dieu qui est en nous, nous indiquera tout ce que nous avons à faire, les limites à nos actions, les moments pour lesquels nous devons ouvrir la bouche pour parler, les moments où nous devrons l’ouvrir pour faire ressortir non pas ce qui vient de nous, mais ce qui vient de Dieu. Et ces paroles ne retourneront pas sans avoir accompli la volonté de Dieu.

Plus donc besoin de nous venger de quelconques injustices, mais appuyons-nous fortement sur l’Esprit du Père qui est notre défenseur.