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Réflexion du jour
Marcher avec Moi

Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point.

Josué 1.5
Version Ostervald

Ni abandonné ni délaissé

Nous avons déjà eu l’opportunité de parler de la fidélité de Dieu à notre égard, malgré nos écarts de conduite, notre abandon pour vivre selon nos propres désirs et volontés.

Depuis quelques semaines, nos territoires de Guadeloupe et particulièrement de la Martinique, sont fortement touchés par des crises sociales.

Je vais peut-être choquer quelques-uns d’entre vous, mais là encore, comme je le dis souvent, tout dans notre vie est un apprentissage, une occasion de se remettre en question et de voir comment ne pas reproduire des erreurs.

On serait en droit de s’interroger sur les erreurs que nous aurons pu commettre dans ces conflits qui sont d’un niveau qui n’est pas à notre portée.

Qu’avons-nous à apprendre de ces crises, identitaires et sociales ?

Sommes-nous responsables de ce que nous subissons et vivons ?

Je me remémore, ces paroles de cette DRH, à qui je racontais des mésaventures tant professionnelles que relationnelles qui m’étaient arrivées et sa réponse fut celle-ci :

Tout cela vous est arrivé parce que vous avez laissé l’autre vous faire cela

Je pense également à un collègue qui me disait également :

Tu ne devrais pas donner à ton responsable autant d’emprise sur ta personne

Une autre collègue que j’ai eu hier, me disait que le management toxique détruit les humains.

Mais si j’en viens à parler de cela, concernant le Black-Out qu’a connu la Guadeloupe sur toute la journée de vendredi, voir pour certains également de samedi, je me dis, que nous avons continué à vivre notre vie, pensant que ce monde était le nôtre et que tout ce qui s’y passait aussi était notre souhait de vie.

Par rapport au mouvement social qui pousse certains à affronter les forces de l’ordre et la Compagnie Républicaine de Sécurité, pour réclamer la justice sur les prix, mais surtout faire un grand pas en dehors de la colonisation, cette injustice qui a si longtemps durée.

Quelle place donnons-nous aux hommes sur notre cadre de vie et notre vie ?

Chaque fois que je prends un peu de recul et considère ma situation, ma vie et les conséquences que cela a engendrées sur mon bien-être, me reviennent ces paroles de l’Éternel :

Jérémie 17.5

Ainsi a dit l’Éternel : maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel.

Version David Martin

Comprenons-nous qu’ici qu’il s’agit d’une malédiction qui est faite à l’homme qui agit ainsi.

J’ai voulu comprendre pourquoi, l’Éternel prononce cette malédiction sur l’homme qui agit ainsi. Voilà ce qu’il m’a montré, toujours dans ce même passage, mais quelques versets plus loin. Il dit :

Jérémie 17.7

Béni soit l’homme qui se confie en Yahweh, et dont Yahweh est la confiance !

Version Darby

Tout est donc question de confiance, d’espérance mis d’un côté ou d’un autre. 

J’ai également voulu savoir derrière ce verbe confier.

La définition du dictionnaire dit ceci :

Remettre quelqu’un ou quelque chose à la garde, aux soins d’une personne dont on est sûr

Le mot hébreu qui est utilisé est batach et qui donne comme orientation dans le sens de se sentir en sécurité.

Si nous sommes en sécurité, si nous sommes confiants en eux, pourquoi manifester ?

Mon constat est le suivant et là, je comprends entièrement la malédiction qui est prononcée, ce n’est pas que Dieu nous maudisse, mais le choix que nous faisons qui est de donner notre confiance en l’homme, nous apporte le malheur.

Et c’est là où, je prends véritablement conscience de l’Amour du Dieu que je sers. Malgré le choix que nous pouvons faire de nous éloigner de la confiance que nous devons mettre en Lui et Lui seul, Il continue de veiller sur nous et nous accompagne.

Josué 1.5

Nul ne résistera devant toi tant que tu vivras ; comme j’ai été avec Mosché, je serai avec toi, je ne te délaisserai point, et ne t’abandonnerai point.

Version Samuel Cahen

Il y a cependant une sorte de méprise quant à l’interprétation que nous pouvons faire de ce passage. Si Dieu ne nous empêche pas de faire nos choix, de prendre nos décisions et de ceux à qui nous vouons notre confiance, qu’Il ne nous abandonne pas et ne nous délaisse, cela ne veut pas dire que nos décisions ne seront pas suivies de conséquences sur notre vie.

Oui, Dieu reste avec nous, Il veille sur nous, mais les conséquences de notre désobéissance sont bien réelles.

Toujours là malgré Ma désobéissance