+590690655721 contact@cadeaudedieu.fr
Réflexion du jour
Père des lumières

Toute bonne libéralité et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez Lequel il n’y a aucune variation, ni aucune ombre produite par quelque changement.

Jacques 1.17
Version Perret – Gentil et Rilliet

Aucune ombre de changement

Notre dernière réflexion de la semaine passée nous amenait à considérer, si la grâce de Dieu était sur nous ou si ce sont les condamnations de notre vie et de la Loi qui pesaient sur nous.

Aujourd’hui encore, il y a toujours dans les assemblées de croyants cette dualité entre la grâce et la foi. J’ai longtemps été attaché à la Loi de Dieu et à son application dans mes actes.

Je me suis rendu à l’évidence que toute la connaissance que j’avais de la Loi, premièrement, ne restait qu’à ma connaissance de celle-ci, mais ne me permettait pas de m’en affranchir.

Pourquoi ne pouvons-nous pas accomplir cette Loi déclarée bonne pour chacun de nous ?

Nous ne referons pas ces réflexions sur la Loi et ce qu’elle apporte à l’homme et surtout si elle est gage de salut.

Si certains sont fidèles à son application à la lettre et indiquent que nul ne pourra être sauvé sans l’application de la Loi, d’autre parle de grâce et de salut par la foi.

Ainsi, on peut déjà considérer ces paroles de l’apôtre Jacques qui dit :

Jacques 2.10

Quiconque, en effet, aura observé toute la loi, s’il vient à faillir en un seul point, est coupable de tous.

Version Oltramare

Je me suis un instant interrogé de savoir si j’appliquais toute la Loi de Dieu.

Mais dans son épitre aux Éphésiens, Paul dit ceci qui ôte toute culpabilité ou contrainte, mais nous affranchi, nous libère. Il dit :

Éphésiens 2.8-10

En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu !
Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie ;
car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions.

Version Synodale

Avant de pouvoir approfondir notre sujet, il convient de prêter attention à ce qui nous est révélé dans ce passage des écritures.

La première chose est de se dire que le salut nous est donnée par la grâce au moyen de la foi. Paul, pour rappel, ancien membre de la communauté juive, indique que ce n’est pas la Loi qui nous sauve, mais c’est la grâce de Dieu qui nous sauve.

La deuxième, c’est quand il dit que nous sommes l’ouvrage de Dieu et que nous sommes créés en Jésus, non pas pour nous glorifier de nos œuvres, mais plutôt des bonnes œuvres, que Dieu a préparées pour que nous puissions les pratiquer.

Quel rôle joue Jésus dans l’accomplissement des œuvres de Dieu à travers nous ?

Pourquoi donc ce changement dans la compréhension du salut, de la volonté de Dieu par l’homme ? 

On doit se rendre à l’évidence que la manière dont on nous aurait révélé la personne de Dieu au travers de la Loi, n’est pas celle qu’Il Dieu avait voulu. On a ainsi, par la Loi, occultée l’amour du Père aimant pour considérer celles du Père sévère qui détruit Ses enfants.

Imaginons un instant cette situation dans la vie de tous les jours, on serait prêt à condamner ce père pour infanticide. Et cela n’est pas Le Dieu que nous servons ou souhaitons servir.

L’une des raisons, se trouve dans le livre du Deutéronome dans lequel il nous est dit :

Deutéronome 4.31

Car il est un Dieu miséricordieux, l’Éternel ton Dieu ; il ne te délaissera point et ne te détruira point, et il n’oubliera point l’alliance de tes ancêtres, qu’il leur a jurée.

Version Samuel Cahen

Notre Père Céleste, ne peut détruire, Ses enfants. 

Comment donc comprendre que Sa Loi n’est pas pour nous condamner ? 

    Croire en Sa volonté de détruire Ses enfants serait en quelque sorte croire en un côté obscure, criminel.

    Regardons ce que l’apôtre Jacques nous dit, comme pour nous rassurer :

    Jacques 1.17

    Toute bonne donation et tout don parfait est d’en haut, descendant du Père des lumières, par devers qui il n’y a ni variation ni ombre de changement.

    Version Lausanne

    Pourquoi est-ce donc la foi qui nous affranchi, nous justifie de la mort et de la condamnation ?

    On se limite malheureusement trop souvent à simplement dire que c’est la foi qui nous sauve. Mais si la foi est pour moi une chose importante dans ma relation avec l’autre, La Foi qui sauve est La Foi en Jésus qui nous rend juste.

    Croire que Jésus nous sauve par la foi est une réalité, mais pour y arriver, j’ai ressenti la nécessité de chercher à Le connaitre véritablement.

    Quels sont Ses caractéristiques ? 

    Pourquoi mettre en Lui ma foi et mon espérance ?

    Durant cette semaine, nous tâcherons de voir quelles sont les caractéristiques de Sa personnalité qui font que nous mettons en Lui notre confiance, notre foi.

    Ma foi en Jésus qui Me sauve