Nous avons récemment évoqué ce fait divers pour lequel il était dit qu’un père avait défenestré ses deux enfants puis s’était lui-même donné la mort, suite à u différent avec sa compagne.

Si je trouvais déjà cela difficile à concevoir, sans pour autant porter un jugement coupable envers ce dernier, il m’est difficile cette fois-ci pour le cas de cette jeune Célya. Là encore, il semblerait que la raison de ce drame est, là encore, un différent entre la mère et son compagnon.

Je ne puis m’empêcher de m’interroger encore : 

Si les éléments indiquent que le compagnon de la mère faisait usage de stupéfiant, il est clairement établi qu’une chose essentielle dans ce foyer manquait et c’est l’amour.

Si pour ce couple de deux ans de vie commune, la rupture est ici difficile à comprendre, il nous arrive bien souvent, sans même qu’il n’y ait procès, un positionnement qui déclare l’un ou l’autre coupable.

J’ai été poussé hier à m’intéresser aux situations pour lesquelles nous pourrions considérer Dieu comme seul étant amené à déclarer un homme juste ou coupable.

Nous avons tous une certaine sensibilité quant à ces affaires qui défraient la chronique et nous nous positionnons véritablement à la place de Dieu, déclaré être le seul juge. 

Le prophète Jérémie, dans ses écrits, dit ceci de Dieu :

La première chose que nous pouvons retenir, c’est que l’Éternel est un Juge intègre qui sonde les reins et le cœur. Ce n’est donc pas nos impressions, notre ressenti et encore moins les orientations des médias sur certains faits qui doivent nous donner le droit de porter un jugement sur ce qui nous révolte.

On peut malgré tout considérer différemment les choses, au regard de ce que nous dit Dieu Lui-même dans les lois qu’Il a données à Son peuple et dans lesquelles, Il dit :

Nous voyons ici, que dans les directives que Dieu donne à Son peuple et aux dirigeants du peuple, qu’ils devaient condamner le coupable et absoudre l’innocent.

Nous ne sommes pas des juges, mais nous devons comprendre que ce qui permet au juge de se prononcer en faveur de l’un ou de l’autre sont les lois.

Je lisais récemment un article dans lequel il était dit que Dieu a donné à son peuple les dix commandements et qu’alors que celui-ci recevait ces lois, le peuple se rebellait.

Le texte disait ainsi, qu’alors qu’au début, il s’agissait de 10 prescriptions, le peuple d’Israël arrivait à devoir en observer 613.

Ils en sont arrivés à distinguer ces lois en deux principales, dites de lois mosaïques et de lois rabbiniques.

Si nos frères juifs en sont arrivés à cela, nos sociétés actuelles n’en sont pas si éloignées. En effet, quand je regarde par exemple cette histoire tragique, notre regard nous mène à concevoir que le beau-père de la jeune Célya, doit être déclaré coupable et être condamné.

Mais les avocats des uns et des autres, feront en sorte de défendre ou d’argumenter en faveur ou contre le jugé, se basant sur d’autres précédents jugements.

Le prophète Ézéchiel nous donne une indication divine qui ne peut nous laisser dans une position confuse. Il dit ceci :

Si cela nous paraît simple au regard de se baser sur la loi donnée à Moïse, elle l’est moins quand on considère les lois rajoutées par les rabbins. Ces hommes, oui ces hommes, ne peuvent, si ce n’est guider par l’Esprit de Dieu, déclarer juste ou coupable quelconque homme.

Au cours de cette semaine, nous prendrons un moment pour étudier certains de ces personnes, des écritures qui ont été justifiées par la loi ou par l’Esprit.