S’ils écoutent et s’ils le servent, ils finissent leurs jours dans le bonheur et leurs années dans des lieux délicieux.
Job 36.11
Version Lausanne
Fin de vie dans le bonheur
Notre semaine de réflexion s’achève et nous avons appris beaucoup sur nos craintes, nos peurs quant à notre vie.
Hier, nous avons pu comprendre que même quand nous sommes dans ces moments de difficultés, de souffrances, qu’il était capital pour nous de vivre dans l’amour.
L’amour envers nos contemporains, frères, sœurs, connaissances, voisins, mais également l’amour que nous avons et devons exprimer à Dieu.
Pour bien comprendre cette partie, il est important que je précise un peu les choses. Et je vais m’appuyer sur ces situations dans lesquelles certains ne vivent pas dans l’abondance, la profusion, mais malgré leur misère dans ce monde basé sur l’argent et les biens matériels, ces familles réussissent à être joyeuses parce qu’elles ont les uns pour les autres de l’amour sincère.
Posons-nous la question : Pouvons-nous être malheureux en vivant dans l’amour ?
Cela peut sembler utopique, mais je répondrai absolument oui, par conviction.
J’ai connu une période de ma vie, même si je travaillais, je venais d’entrer dans la vie active et j’ai eu à vivre un redressement fiscal qui ne me laissait quasiment rien si ce n’est de quoi manger.
Pour autant, avec mes collègues et ami, je partageais des moments de joie ou l’amitié et l’amour me faisaient dépasser ces situations délicates.
Je repense également à ces personnes sans moyens, sans argent, avec des enfants à nourrir, pour lesquelles si l’on ne s’intéresse à eux, on ne peut s’imaginer leurs problèmes et difficultés de vie.
Avec beaucoup de recul, me concernant et peut-être est-ce aussi ainsi pour d’autres, on arrive à se passer d’argent et de vivre avec peu de moyens tout en étant dans la joie.
Que comprendre alors ?
Pouvons-nous être dans la joie dans ces moments-là ?
L’apôtre Paul, dans son épitre aux Thessaloniciens, dit ce qui suit et qui peut nous surprendre.
1 Thessaloniciens 5.16-18
Soyez toujours joyeux.
Priez sans cesse ;
rendez grâces en toutes choses : c’est là ce que Dieu demande de vous, en Jésus-Christ.
Version Oltramare
À une période de ma vie, quand j’entendais les membres de la communauté dire cela à ceux qui étaient dans des situations difficiles, je me disais, que le mieux serait d’aider ces personnes plutôt que de se contenter de les renvoyer à Dieu.
Mais aujourd’hui, nonobstant cette réalité de s’adresser à Dieu dans ces conditions, il nous faut comprendre que si Dieu nous a mis sur cette terre en présence de ces personnes, nous avons forcément un rôle à jouer.
Mais revenons à ce passage et analysons ce qu’il nous est dit :
- La première recommandation est d’être toujours joyeux.
Je n’avais pas encore compris jusqu’à maintenant le sens de ces mots, soyez toujours joyeux, surtout quand il s’agit de vivre des situations compliquées, voire de souffrances.
Voilà ce qu’il m’est révélé et qui est en rapport avec notre réflexion d’hier sur l’amour.
Si je souffre, si je passe des moments difficiles, mais que je suis baigné dans l’Amour de Dieu qui est avec moi, cet amour me permet de surpasser la souffrance parce que je suis avec mon Dieu.
- La deuxième est de prier sans cesse
Je ne sais si vous avez déjà expérimenté cela, mais dans nos moments de souffrances, et de difficultés, nous pensons plus à nous plaindre, à geindre, à nous lamenter qu’à prier et encore moins à être dans la joie.
Mais c’est la troisième recommandation qui parait insurmontable :
- Rendre grâce à Dieu
Il est évident que cela est surhumain que de nous demander cela. C’est justement cela, oui, c’est surhumain. La foi en Dieu et en ce que l’on ne voit pas est surhumaine. Elle nous pousse à rendre grâce à Dieu, non pas pour les souffrances que nous supportons, que nous endurons ou pour le manque de finance, mais parce que Dieu dans notre futur, a prévu des moments de joie pour nous.
Il nous dit par la bouche de mon ami Job :
Job 36.11
S’ils écoutent et se soumettent, ils achèveront leurs jours dans le bonheur et leurs années dans les délices.
Version Bible du Rabbinat français
Ainsi donc, notre foi et notre confiance en notre Dieu, qui ne nous veut aucun mal, associé au fait que nous savons que notre ennemi par contre lui veut nous détruire, doit nous permettre de rester au chaud avec notre Seigneur qui nous rempli et nous comble d’amour.
Malgré nos fautes, Lui continue de nous aimer et ne souhaite rien d’autre, après toutes nos souffrances, nos maladies, que nous ayons une fin de vie dans le bonheur et de nombreuses années de délices.