L’Éternel lui dit : Sois en paix, ne crains pas, tu ne mourras pas.
Juges 6.23
Version Samuel Cahen
Tu ne mourras pas
Dans le cadre de notre poursuite des paroles d’encouragements, de confiance, de foi et de renoncement à la crainte et la peur, nous allons aujourd’hui évoquer une crainte que bon nombre d’humains ont, la peur de mourir.
C’est là, un point que nous n’avons pas véritablement évoqué et pourtant, c’est un passage par lequel nous devons tous passer.
Nous avons vu toutefois cette semaine le récit de l’histoire d’Agar et de son fils Ismaël, dans le désert, et pour lequel, cette mère refusait de voir ou d’assister à la mort de son fils.
En écrivant ces mots, je ne puis m’empêcher de repenser à cet homme, je me refuse d’écrire, ce père, suite à une dispute conjugale, décida de lancer ses deux enfants âgés de deux et cinq ans par la fenêtre.
Sans avoir à porter de jugement, il m’est vraiment difficile de concevoir qu’un père puisse perdre le contrôle et, avant de mettre fin à ses jours, puisse procéder à une tentative d’infanticide.
Quelle importance l’homme de notre temps donne-t-il à la vie ?
Je repense à ces paroles de l’apôtre dans lesquelles il dit :
Philippiens 1.20,21
Selon mon attente et l’espoir qu’au lieu d’être confondu j’userai comme toujours d’une entière liberté, et qu’ainsi Jésus-Christ continuera à être glorifié dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort.
Car Jésus-Christ est ma vie, et la mort m’est un gain.
Version Grande Bible de Tours
Si l’on reste focalisé sur la fin de ce passage, on peut se dire que finalement, il vaut mieux mourir que de vivre. Mais en mettant dans le contexte, le texte précise que c’est en étant glorifié par Jésus, que la mort en Lui est un gain. Il n’est pas question de vouloir mourir pour échapper à ses soucis et à ses peines.
Comment dépasser ces situations difficiles pour vivre sereinement et sans arriver à oter la vie ?
Il y a un mot que nos amis de la communauté juive utilisent comme salut quand ils croisent un autre homme. Ce mot est leur manière de dire bonjour et qui est utilisé en envoyant sur l’autre le Shalom.
Ce mot est le plus souvent traduit par paix et peut être évoqué pour établir la paix entre les humains, mais également entre Dieu et l’homme. Celle-ci permet à l’humain d’avoir intérieurement, calme et sérénité.
Dans nos situations délicates, comme cet homme qui a mis fin à ses jours, il n’avait pas la paix en lui, puisque visiblement, selon les témoignages, il se querellait avec la mère des enfants.
Dans les écritures bibliques, il est dit que l’une des personnalités choisies par Dieu pour guider Son peuple, Gédéon, fut amené à se dire qu’il serait amené à connaitre la mort après qu’il eut à faire face à l’ange de l’Éternel. Il est dit ceci :
Juges 6.22,23
Gédéon vit que c’était l’Ange de Yahweh et Gédéon dit : Malheur à moi, Seigneur Yahweh, car j’ai vu l’Ange de Yahweh face à face.
Yahweh lui dit : Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas.
Version Auguste Crampon
Nous pouvons constater que la parole de l’ange a été d’abord de vouloir établir la paix sur Gédéon et de lui affirmer qu’il ne mourra pas.
L’apôtre Paul dans son épître aux Philippiens, dit aussi ceci :
Philippiens 4.6,7
Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des demandes accompagnées d’actions de grâces ;
et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées, en Jésus- Christ.
Version Oltramare
Paul nous recommande dans ce passage des écritures de ne point nous faire d’inquiétudes et de comprendre que la paix de Dieu, surpassant toute intelligence, gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus.