Mais l’un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus.
Jean 13.23
Version Fillion
Couché sur Son sein
Je n’ai pas de grand souvenir de cette période pour laquelle l’ensemble des nourrissons, dès leur naissance, sont déposés sur le sein de leur mère.
Mis à part ce moment qui crée une relation forte entre la mère et l’enfant, ceux-ci ont déjà vécu certains mois dans le sein de leur mère.
Il y a donc une relation forte entre le bébé et sa mère grâce au nombre de mois passé dans le sein maternel et le temps où il s’est nourri du sein de celle-ci.
Une chose est sûre, la relation affective entre la mère et l’enfant se fait depuis le sein ou avec le sein de celle-ci.
Avons-nous celle relation affective avec notre Seigneur et Sauveur ?
Savons-nous nous reposer sur le sein du Maître ?
Nous terminons cette petite série relative aux jeunes qui malgré leur jeune âge ont eu des responsabilités et ont pu diriger des peuples et nation en étant soumis à Dieu.
Celui dont nous parlerons aujourd’hui est un des disciples de Jésus. Il semble, selon les commentaires bibliques, qu’il ait été le plus jeune des douze, il est le frère de Jacques et a d’abords été disciple de Jean Le Baptiste avant de rejoindre Le Seigneur Jésus.
Ce qui est certain, c’est qu’il était choyé par Jésus au point d’avoir été à table, couché sur le sein du Messie. Il est dit dans le livre qui porte son nom :
Jean 13.23
Or l’un d’eux était couché sur le sein de Jésus : c’était celui que Jésus aimait.
Version Oltramare
Il est clair que dans l’Évangile, il est dit que Jésus l’aimait. On peut le comprendre, vu la relation affective, d’amour qu’il existait entre eux. L’un s’était couché sur l’autre et l’autre affirmait l’amour qu’il lui portait.
Qu’est-ce qui nous permet encore d’affirmer que Jésus aimait Jean ?
Nous avons énoncé la relation affective qu’il existe entre une mère et l’enfant à qui elle a donné naissance. Si nous venons de confirmer que Jésus aimait Jean Son disciple, Il aimait aussi celle qui lui avait permis de grandir à ses côtés.
C’est par amour pour Sa mère qu’il dit d’ailleurs avant de rendre l’esprit au Calvaire qu’Il dit ceci :
Jean 19.26,27
Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
Femme, voilà ton fils.
Puis, il dit au disciple :
Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui.
Version Ostervald
Cette image, bien que difficile, de la mort du Fils de Dieu est très riche en enseignement à Mon sens. Jésus avant de soupirer et de rendre l’âme, se retrouve en présence de ceux qu’Il aimait : Sa mère Marie et Son disciple Jean qu’Il aimait.
En disant cela, je me rends également compte que lorsque nos parents, nos proches s’en vont et avant de rendre l’âme, justement sont entourés de tous ceux pour lesquels ils avaient de l’affection et de l’amour.
Quelle est notre relation affective avec le Seigneur, notre Sauveur Jésus ?
Sommes-nous en mesure de nous de prétendre nous en aller en ayant de l’amour pour Lui ?
Sont-ce uniquement nos proches qui sont en mesure de nous accompagner dans l’amour notre dernier jour ?
Une collègue me disait un jour, qu’assister à une cérémonie religieuse où très peu de personnes viennent accompagner le défunt est signe d’une vie triste sans amour partagé.
L’exemple de ce jeune disciple et de l’amour qu’il avait pour Le Messie, montre que même si Jésus a été condamné et moqué par le peuple et les dirigeants, Il s’en est allé avec l’amour de Sa mère et de Son frère, le disciple bien-aimé qui s’était couché sur Son sein.
Qui avons-nous laissé se coucher sur notre sein ?
Aurons-nous à notre dernier jour, la présence de cette personne pour nous apporter toujours l’amour ?
Que l’Amour de Dieu et l’amour de nos proches nous accompagne jusqu’à notre desnier soupir.