Il existe un Dieu que nous servons ; il peut nous délivrer de la fournaise au feu ardent, et il nous délivrera de ta main, ô roi.
Daniel 3.17
Version Samuel Cahen
Délivré de la fournaise
Nous poursuivons nos réflexions sur la jeunesse et les enfants qui ont eu un impact dans l’histoire de la bible et du peuple d’Israël.
Nous avons pu voir que Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria, tous jeunes enfants de la lignée royale, sont restés fidèle à leur Dieu et se sont positionnés pour appliquer la volonté de leur Dieu.
Aujourd’hui, nous poursuivons avec non plus quatre de ces jeunes, mais de trois d’entre eux. Entre temps, le roi leur fit donner des noms plus familiers et usuels à Babylone. Ils reçurent les noms de Shadrac, Meshac et Abed-Négo.
Le nom Shadrac donné à Hanania veut dire en Hébreux Royal ou encore le grand scribe.
Meyshak, quant à lui, a été donné Mischaël qui signifie invité du roi.
Abed-Nego ou Nebo signifie Serviteur du dieu Nebo.
Nous pouvons voir dans les appellations données à ces fidèles de Dieu, des noms qui n’ont rien comme appartenance au Dieu d’Israël et qui les ramenaient à un service des hommes et des dieux de Babylone.
Que peuvent nous enseigner l’expérience de ces jeunes hommes ?
Dans la suite du livre de Daniel, il est parlé ici de ces compagnons qui, eux aussi, sans Daniel à leurs côtés, ont eu à être éprouvé dans leur foi.
Nous sommes par moment dans notre vie à être confronté à des oppositions dans notre foi, par les dirigeants d’entreprises, les gouvernants ou encore tout autre personne ayant une certaine autorité, un pouvoir.
Revenons en arrière sur ce que l’on a dénommé la crise COVID où nous étions contraints pour certain à nous faire vacciner pour être libre de nos mouvements.
Ces jeunes hommes, amis de Daniel furent également confrontés à une situation où ils devaient prendre seul un positionnement quant à leur foi.
Même s’ils n’étaient plus dans leur pays, ils avaient gardé en eux les directives divines dans lesquelles il était dit :
Exode 20.3,4a
Tu ne te feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre.
Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux…
Version Lausanne
C’est avec probablement le souvenir de ce commandement que ces jeunes hommes se refusèrent de se prosterner et d’adorer la statue d’or représentant le roi Nébucadnetsar.
Pour rappel, il était ordonné par décret royal qu’à un signal donné, tout résident du royaume se devait de se prosterner devant cette statue et se devait de l’adorer. Mais nos jeunes sont restés fidèles à leur attachement à Dieu plutôt que par crainte de sanction, à se soumettre aux ordonnances du roi.
Ils dirent ainsi au roi :
Daniel 3.16-18
Nabuchodonosor, nous n’avons pas besoin de te répondre sur ce point.
Si notre Dieu que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise de feu ardent, il nous délivre de ta main, ô roi.
Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux et que nous ne nous prosternerons pas devant la statue d’or que tu as dressée.
Version Bible Pirot – Clamer
Sommes-nous prêts par conviction à nous opposer aux règles humaines pour garder notre foi en Dieu ?
Ce qui m’a plus dans le positionnement de ces jeunes hommes c’est qu’ils n’ont point affirmé que Dieu les délivrerait, mais ils affirmaient que même s’Il ne le faisait pas, ils ne se prosterneraient pas devant la statue, symbole du remplacement de leur Dieu par le dieu des hommes.
La suite du chapitre nous montre que lorsque l’on s’oppose à la décision des gouvernants, leur colère, se déverse sur ceux qui ne se soumettent pas à leur volonté.
Ainsi le roi Nébucadnetsar, pris de colère, fit chauffer sept fois plus la fournaise pour y jeter les serviteurs de Dieu qui plus et étaient des dirigeants de son royaume.
Quel est le résultat de notre foi en Dieu ?
Voyons-nous se manifester Dieu quand nous nous soumettons à Sa volonté plutôt qu’à celle des hommes ?
Dans le récit de ces jeunes hommes, il est dit que Dieu S’est en effet manifesté non seulement auprès de Ses fidèles serviteurs, mais également aux regards de Nébucadnetsar lui-même.
Ce dernier dit ceci après avoir jeté dans la fournaise ces jeunes hommes :
Daniel 3.23-25
Quant à ces trois hommes, Chadrac, Mêchac et Abêd-Nego, ils tombèrent tout garrottés dans la fournaise ardente.
Mais alors le roi Nabuchodonosor fut saisi de stupeur et se leva précipitamment ; s’adressant à ses conseillers : N’est-ce pas, s’écria-t-il, trois hommes que nous avons jetés, garrottés, dans le feu ?
Ils répondirent et dirent au roi : Assurément, ô roi !
Il reprit :
Mais je vois quatre hommes débarrassés de liens circuler au milieu du feu, sans qu’ils aient aucun mal, et l’aspect du quatrième ressemble à celui d’un être divin !
Version Bible du Rabbinat français
Le roi reconnu la présence d’un être divin qui circulaient au milieu du feu avec les trois autres sans aucune blessure. Dieu à favorablement montrer Sa présence au côté de Ses fidèles serviteurs comme le dit le prophète Esaïe dans ses écrits :
Ésaïe 26.3-5
C’est une délibération arrêtée, que tu conserveras la vraie paix ; car on se confie en toi.
Confiez-vous en l’Éternel à perpétuité ; car le rocher des siècles est en l’Éternel Dieu.
Car il abaissera ceux qui habitent aux lieux haut élevés, il renversera la ville de haute retraite, il la renversera jusqu’en terre, il la réduira jusqu’à la poussière.
Version David Martin
Dieu a ainsi donné à ces trois jeunes hommes la paix en récompense de leur foi, et de leur persévérance malgré la dureté de l’épreuve. Ils se sont confiés en Lui et se sont surtout soumis à la seule volonté de Dieu. Quelle eut été dans le sens de leur souhait de vivre ou pas, ils se sont abandonnés à la seule volonté de Dieu afin que Sa gloire se manifeste et lui soit retournée à Lui seul.
Quelle est notre attitude quand Dieu ne répond pas à nos attentes ?
Le récit des compagnons de Daniel indique que la présence de Dieu à leur côté dans la fournaise a poussé le roi à les faire sortir de la fournaise et à les délivrer.
Le moment est venu de manifester ouvertement notre foi, notre confiance en Dieu et d’accepter Son choix de nous délivrer ou non de la fournaise.