La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu’il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur.
1 Corinthiens 7.39
Version Ostervald
Selon le Seigneur
Nous avons une nouvelle fois vu quelle devait être notre attitude et notre orientation quand nous avons des décisions à prendre pour affronter et surpasser nos situations difficiles.
Dans notre réflexion d’hier, nous avons d’une part compris que nos décisions ne devaient aucunement être dictées par un homme, qu’il soit représentant religieux, scientifique, sociologue ou même thérapeute.
Le guide que notre Seigneur Jésus nous a laissé est de nous appuyer sur notre relation avec le Père Céleste, par le biais Son Esprit-Saint.
Depuis quelques mois, je me retrouve à échanger avec des couples étant confrontés à des situations de rupture. Aussi étrange que cela puisse paraître, le nombre de couples en instance de séparation ou même de divorce est fortement élevé.
Pas plus qu’hier, je discutais avec un collègue qui m’indiquait sa situation conflictuelle avec sa compagne.
Me relatant sa situation, il me vint ce texte des écritures dans lequel, dès le commencement, Le Créateur indiquait les règles pour la vie du couple. Ce texte du livre de la Genèse dit ceci :
Genèse 2.23,24
Et l’homme dit : Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair ; celle-ci sera nommée Icha, parce qu’elle a été prise de Ich.
C’est pourquoi l’homme abandonne son père et sa mère ; il s’unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair.
Version Bible du Rabbinat français
Il n’est pas évident pour l’être humain, surtout si celui-ci rejette la loi de l’Éternel, de comprendre l’importance et l’alliance dans la chair entre l’homme et son épouse. Le texte dit que les deux deviennent une seule chair.
Que peut bien vouloir dire qu’ils ne font qu’un dans la chair ?
J’ai alors pensé et interrogé l’Éternel pour qu’Il me révèle, par Son Esprit, ce que voulaient dire ces paroles. Voilà ce que nous indiquent les commentaires bibliques sur le sujet :
Une nouvelle famille doit dès l’abord se détacher du tronc qui l’a portée pour devenir tronc à son tour
Il s’agit pour le nouveau couple formé de devenir un tronc commun à leur tour après s’être constitué selon ce que leurs propres parents leur avaient donné.
Il ne s’agit donc pas de se défaire de ses parents, mais plutôt de construire une vie commune homme et femme dans le nouveau foyer, la nouvelle famille.
J’écoutais encore la semaine dernière un responsable de restaurant dire qu’il avait 25 ans de vie commune avec sa compagne et qu’ils avaient eu à passer des moments difficiles comme tout couple, mais qu’ils avaient surmonté les difficultés par leur unité.
Mais il y a des moments où l’homme et la femme sont en désaccord sur la manière de vivre et malgré tout, c’est l’amour de son propre corps qui doit primer.
Dans ces circonstances, comment concevoir l’unité d’un même corps si les esprits s’opposent ?
Dans son épître aux Corinthiens, voilà ce que l’apôtre Paul nous recommande. CEtte recommandation est terrible pour ceux qui se retrouvent dans l’impasse de la séparation. Il dit ceci :
1 Corinthiens 7.39
Une femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il vit ; si son mari meurt, elle est libre d’épouser qui elle veut, pourvu que ce soit selon le Seigneur.
Version Synodale
Ce passage des écritures attire mon attention sur deux faits :
- La femme est lié à son mari tant qu’il vit
- Elle peut épouser après la mort de son mari qui elle veut selon la volonté du Seigneur
J’ai considéré ce texte et me suis interrogé :
Qu’en est-il pour l’homme ?
Certains hommes seraient poussés à se dire que la restriction de la séparation n’est que pour la femme et pas pour eux.
Mais voilà ce que l’Éternel m’a montré :
Pour bien comprendre les choses, il m’a été donné de considérer l’unité dans la chair et ce à quoi elle correspondait par le récit du jugement du roi Salomon concernant un enfant que se disputaient deux femmes mères. Il est écrit :
1 Rois 3.24-27
Le roi dit : Apportez-moi un glaive ; et l’on apporta un glaive devant le roi.
Le roi dit : Coupez l’enfant vivant en deux, et donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre.
Alors la femme dont le fils était vivant dit au roi, parce que sa pitié s’était émue pour son fils ; elle dit :
De grâce, mon seigneur ! donnez-lui l’enfant vivant, mais qu’on ne le tue pas ; mais l’autre dit : Il ne sera ni à moi ni à toi : Coupez.
Le roi reprit, et dit : Donnez-lui l’enfant vivant, et ne le tuez pas, celle-ci est la mère.
Version Samuel Cahen
Salomon dans Son jugement montre que l’unité d’une personne ne peut être divisée. En quelque sorte, ce qu’il indique c’est que l’unité d’un couple, d’un homme et d’une femme ne peut être mise à mal par la séparation de l’être, de l’âme humaine, une pour l’Éternel et l’autre pour l’ennemi.
Ce que nous indique par contre l’apôtre Paul, c’est que si l’un ou l’autre décide de se séparer pour recommencer une nouvelle union, il indique que ce soit selon le Seigneur.
Ainsi donc, quelles que puissent être nos décisions, qu’elles soient relatives à notre unité dans le foyer, veillons à ne les prendre qu’après les avoir soumises au Seigneur.