Heureux l’homme qui résiste avec constance à la tentation, car, lorsqu’il aura fait ses preuves, il recevra la couronne de vie qu’il a promise à ceux qui L’aiment.
Jacques 1.12
Version Perret – Gentil et Rilliet
Promise à ceux qui l’aiment
Il n’est pas simple de voir l’amour d’une personne quand nous sommes en difficulté ou en souffrance. Même si l’autre nous porte toute son attention, toute son affection, nous ne pourrons dans la souffrance totalement percevoir son empathie vis-à-vis de nous.
Il est dit dans les définitions du mot empathie que c’est :
Capacité de s’identifier à autrui, d’éprouver ce qu’il éprouve
Se mettre à la place de l’autre, dans ses difficultés, supporter ses épreuves comme si celles-ci étaient les nôtres, n’est vraiment pas aisé.
Par contre, quand il s’agit de partager les récompenses de l’autre, le fruit de son travail, nous n’avons pas trop de difficultés à nous présenter et vouloir participer à la fête.
Notre empathie n’existe-t-elle que dans ces cas de réjouissance ?
Où sommes-nous quand notre prochain ploie sous le poids des difficultés et des épreuves ?
Généralement, nous fuyons, nous nous écartons de celui-ci comme s’il était un pestiféré. Pourtant, dans le livre de Jacques, il est dit que celui qui supporte et endure les tentations, les épreuves, recevra une récompense.
On pourrait être amené à se dire que la récompense est pour celui qui endure l’épreuve, pas pour celui qui le soutient. Le texte dit ceci :
Jacques 1.12
Bienheureux l’homme qui endure la tentation ; parce que, ayant été approuvé, il recevra la couronne de la vie, couronne que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.
Version Lausanne
Si l’on reste sur ce texte en effet, la récompense est promise à celui qui est éprouvé. Mais la suite du texte indique que la même couronne de la vie est aussi promise à ceux qui aiment le Seigneur.
Le rapprochement que l’on peut faire entre celui qui endure la souffrance et l’autre qui lui vient en aide est décrit dans l’amour que nous avons pour l’autre selon le modèle de Jésus Lui-même. Il est écrit dans l’évangile de Matthieu :
Matthieu 9.36
Et voyant tous ces peuples, il en eut compassion, parce qu’ils étaient accablés de maux et couchés comme des brebis qui n’ont point de pasteur.
Version Grande Bible de Tours
Est-ce de la compassion ou du rejet que nous avons pour ceux qui souffrent ?
Je parle ici de sentiment que nous éprouvons, au fond de nous quand nous regardons, des enfants dans les rues souffrant de dénutrition.
De même chez nous proches voisins de la caraïbe, quand nous assistons aux différentes situations de crises politiques en nous contentant de dire, c’est normal leur situation par rapport à leurs cultes et pratiques vaudou.
Nos sentiments dans ce dernier cas ne sont-ils pas plutôt sur le jugement, la critique plutôt que sur l’amour ?
Cette attitude de jugement ou de critique nous met en difficulté aux regards de notre Seigneur et Sauveur. L’apôtre Paul nous invite à nous présenter devant Dieu comme un ouvrier qui n’a pas honte et qui est éprouvé par Dieu Lui-même. Il dit :
2 Timothée 2.15
Applique-toi à te rendre approuvé de Dieu, comme un ouvrier sans reproche, dispensant avec droiture la parole de la vérité.
Version Synodale
Sommes-nous réellement sans reproche et démontrant avec droiture ce que nous a indiqué le Messie ?
Le Seigneur nous a laissé l’exemple d’une vie de soutien aux nécessiteux, de soignant des malades. C’est assister et prendre soin de notre prochain, qu’il soit dans les difficultés, dans l’épreuve ou encore tenté, qui pourra nous qualifier pour recevoir la couronne de la vie.
Avons-nous rempli toutes les cases pour la recevoir ?
Faisons-nous suffisamment preuve d’empathie vis-à-vis de nos semblables ?
Le Seigneur, notre Dieu, nous a choisis pour représenter ce qu’Il est, Amour. Malgré nos fautes, nos rébellions, Il est toujours le même, Il nous aime et souhaite que nous soyons des récipiendaires de la couronne de vie qu’Il nous a promise.