Voici : tu as corrigé des puissants, fortifié des mains affaiblies.
Job 4.3
Version Samuel Cahen
Fortifier des mains affaiblies
Rares sont les personnes à refuser une aide aux moments difficiles.
Certains aides par des moyens financiers, là où d’autres apportent un soutien moral et amical.
À une certaine époque, je disais que lorsque l’on propose à quelqu’un qui est dans le besoin une assistance morale, on ne la respectait pas. Je repense à ce jeune homme qui, avant qu’il n’ait de responsabilité dans sa communauté, à qui j’avais proposé de collecter pour aider les membres en difficultés financières, une enveloppe, m’avait répondu qu’il y avait les assistantes sociales pour cela.
De cette réponse, on peut aussi dire que l’on peut se rapprocher de son banquier pour trouver des solutions adaptées à la situation de celui qui est dans le besoin.
Ces derniers jours, j’ai traversé et je traverse encore une période comme une traversée de désert, conscient pourtant de la présence de Dieu à mes côtés et qu’Il agit pour moi.
Comment pouvons-nous douter de Son action en notre faveur quand on voit Sa manifestation, Ses œuvres ?
N’avons-nous toujours pas compris qu’Il nous aime ?
Je suis convaincu de Sa volonté, de Ses projets et plans concernant ma vie.
Il n’empêche que lorsque le doute revient à la charge, nous avons un petit coup de mou, une faiblesse qui peut s’avérer grande et qui nous pousse au découragement.
Ce qu’il y a de magnifique dans ces moments de faiblesse, Dieu envoie vers nous des personnes pour lesquelles nous leur avons apporté un soutien et qui se révèlent être de véritables aides, que ce soit dans la prière ou dans les finances.
Je m’arrête à ces deux principaux besoins, spirituels et financiers, puisque les deux sont toujours en rivalité dans notre quotidien.
Je me suis dit :
Voilà, tu as aidé, épaulé de nombreuses personnes, et aujourd’hui tu trouves au moins une qui te réconforte et t’aide.
Deux passages des écrits bibliques me sont apparus. Celui des dix lépreux qui ont été guéris et dont un seul d’entre eux est revenu. Il est écrit :
Luc 17.15-17
Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix.
Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces.
Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ?
Version Ostervald
Un seul et celui qui n’était pas de la même orientation religieuse que les autres. On peut voir clairement que ce n’est pas l’orientation ou la communauté religieuse qui sauve, qui compte, mais la sincérité du cœur de l’homme. Pour moi, cette personne qui m’a remonté le moral est ma nièce chérie pour laquelle j’ai une très grande affection. Elle a su mettre en pratique les recommandations que je lui ai transmises et aujourd’hui a su par son retour d’expérience me réconforter.
Merci à toi, ma chérie.
Le deuxième passage qui m’est apparu se trouve dans le livre de mon ami Job, dans lequel il est dit :
Job 4.3-5
Voilà que tu en as instruit plusieurs, que tu as fortifié les mains débiles,
que tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, que tu as raffermi les genoux vacillants !
Et maintenant que le malheur vient à toi, tu faiblis ; maintenant qu’il t’atteint, tu perds courage.
Version Auguste Crampon
Oui, la volonté de Dieu pour mon avenir est établie et si pour l’instant je n’y suis pas encore, c’est parce que je ne fais pas encore ce qu’Il attend de moi.
C’est difficile de lutter contre ses habitudes, ses addictions, mais quand Dieu nous dit d’arrêter, et de suivre Ses directives, nous trainons les pieds.
J’ai récemment écrit sur un papier ces mots :
Je dois être dans l’obéissance réactive dès que Le Saint-Esprit me parle
On peut se questionner quant à savoir ce à quoi correspond une obéissance réactive. L’exemple qui le définit bien, se trouve dans le livre du prophète Esaïe. Il est dit :
Esaïe 6.7,8
Et il en toucha ma bouche, et dit : Voici. ceci a touché tes lèvres : ton iniquité est ôtée, et ton péché est expié.
Et j’entendis la voix du Seigneur, qui disait : Qui enverrai-je, et qui ira pour nous ?
Et je dis : Me voici ! envoie-moi.
Version Lausanne
Combien de fois entendons-nous Le Seigneur par Son Esprit nous parler sans que nous agissions ?
Combien de fois devra-t-Il nous solliciter encore ?
Ce week-end, l’Eternel m’a chargé d’une mission pour laquelle, non pas que je ne veuille pas le faire, mais parce que je tiens absolument à avoir une occasion particulière pour le faire. Mais Il m’a ainsi rappelé qu’Il est Celui qui aplanit le sentier, c’est Lui, Le maitre du temps et des circonstances.
Je ne puis plus tarder et je dois y aller par la foi en ayant confiance que s’Il me demande de faire cela, Il est avec moi et ne me laissera pas affronter la situation seul.