Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand. C’est ici le témoignage de Dieu qu’il a rendu au sujet de son Fils.
1 Jean 5.9
Version Lausanne
Le témoignage de Dieu est plus grand
J’ai toujours été en opposition avec le système éducatif actuel, dans lequel nous sont donnés de nombreux enseignements qui ne nous servent pratiquement jamais dans notre quotidien.
Mais si j’ai longtemps condamné ou critiqué l’enseignement actuel, j’ai compris, que si tout cela ne m’était point utile, ça l’était pour d’autres.
Aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir rempli mon cerveau de choses qui le remplissent inutilement. Mais ce qui est ou qui me semble inutile ne l’est certainement pas pour les autres.
Avec le temps et beaucoup de recul, j’ai pu comprendre que tel qu’il est, le système ne peut convenir à tout le monde et que je devais prendre ce qui était pour moi et m’adapter à la société telle qu’elle est faite.
Tout ce qui m’a été enseigné, a-t-il été vain ?
Ai-je reçu à minima ce qui m’est nécessaire ?
J’ai été amené à reconsidérer mon parcours scolaire et si je reconnais avoir bien souvent été largué face à tous ces enseignements, j’ai pu avoir les bases pour ne serait-ce que faire ce travail de partage d’expériences sur ce canal web.
Mais si l’enseignement est une chose, la pratique est une autre chose qui est bien plus importante à mon sens.
Quand je regarde tous ces dirigeants qui font des discours et qui ne mettent rien en place en qualité de décideur, je me dis à quoi bon toutes ces paroles, si les actes ne suivent pas.
Il est donc capital, essentiel de mettre en pratique toutes ces instructions, comme le dit l’auteur du livre des proverbes :
Proverbes 22.6
Instruis le jeune enfant selon la voie qu’il doit suivre ; lors même qu’il sera devenu vieux, il ne s’en éloignera point.
Version Oltramare
En disant cela, le sage montre que l’enseignement donné dès le jeune âge reste gravé jusqu’à son âge avancé.
Mais devons-nous attendre les vieux jours pour passer à l’action ?
Il y a quelques jours de cela, j’ai reçu d’une voisine premièrement, puis d’un collègue, d’actes que j’avais exercés vis-à-vis d’eux ou de leur proche.
Si la voisine rendait un témoignage touchant et même poignant devant une autre voisine, celui que rendait le collègue l’était encore davantage.
Ce dernier de me dire :
Tout ce que m’avait dit il y a quelques années de cela, je l’ai mis en pratique, je te remercie
De même, ma voisine me faisait penser aux actions mises en place pour aider l’époux de sa grand-mère. Les entendre parler de mes actions dans le passé ont été pour moi le plus grand témoignage que l’humain pouvait me rendre en plus de mon vivant.
On peut donc comprendre que lorsque dans le passé j’aidais et accompagnais ces personnes, je ne pensais aucunement à une quelconque reconnaissance, surtout dans les années à venir.
Si cette reconnaissance, ces témoignages rendus par les hommes, est-il suffisant dans notre cheminement spirituel ?
Il est bien évident que la reconnaissance des hommes est appréciable, mais nous pouvons avoir le risque de basculer dans l’orgueil qui nous priverait au regard de Dieu du bénéfice de nos actes.
Il est ainsi dit, dans le livre de 1 Jean, ces paroles qui nous serviront d’alertes et de mise en garde :
1 Jean 5.9
Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; et c’est bien là le témoignage de Dieu, qui a rendu témoignage à son Fils.
Version Auguste Crampon
Oui, avoir le témoignage des hommes est une chose appréciable, mais avoir la reconnaissance et le témoignage de Dieu Lui-même est bien plus avantageux.
Si je ne comprenais pas encore pourquoi le témoignage de Dieu était plus appréciable et plus important, ce texte répond à mes interrogations. En étant un témoignage reconnu des hommes, nous rendons également témoignage à Celui qui est venu pour nous enseigner, nous montrer comment faire la volonté du Père.
De la même manière que Le Père a rendu témoignage à son Fils, Il sera en mesure de rendre témoignage de notre obéissance et de la mise en application des enseignements reçus au cours de notre jeune âge.