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Réflexion du jour
Le temps favorable

Et moi, Seigneur, je vous offrais ma prière. Il est temps, ô Dieu, de me montrer votre bienveillance.
Exaucez-moi dans la grandeur de votre miséricorde, et selon l’assurance que vous m’avez donnée de me sauver.

Psaumes 69.14
Version Grande Bible de Tours

Le temps de la bienveillance divine

Cette semaine, nous avons pris le temps de regarder et de nous intéresser non pas à nos requêtes, à nos désirs, mais à apprendre par la prière à nous soumettre à la volonté de Dieu.

Nous avons évoqué aussi les moments de souffrances, de difficultés que nous avons déjà eu l’occasion d’affronter. Mais quelle qu’ait pu être notre épreuve, nous avions deux issues possibles :

  • Nous remettre à Dieu en persévérant jusqu’au bout
  • Ou abandonner ne la supportant plus 

Il y a quelques jours de cela, je regardais une petite animation sur les réseaux dans laquelle il était indiqué que le croyant ne pouvait rester sans être oppressé, attaqué, combattu. Une voisine me disait même que c’est comme si le croyant ne pouvait avoir des moments de pause, de tranquillité.

Hier encore, j’ai reçu une visite inattendue d’une amie qui me posait à quelques mots près la même question :

Pourquoi les enfants de Dieu, sont-ils autant confrontés à des situations de crises ou de conflits ?

La réponse que j’ai donnée à cette amie était celle que j’avais quelques jours auparavant moi-même reçue qui disait :

Quand nous avons des bénédictions divines qui arrivent, l’ennemi s’acharne contre les enfants de Dieu pour les faire abandonner

Certains diront qu’il est facile de se dire cela ou de dire ça, mais la souffrance n’est pas pour ceux qui le disent, mais plutôt pour ceux qui la subissent.

J’ai encore, la semaine dernière, entendu un jeune prédicateur qui parlait de ce texte des évangiles dans lequel il est dit :

Luc 6.29

À celui qui te frappe sur une joue, présente aussi l’autre ; et à celui qui t’ôte ton manteau, ne refuse pas ta tunique.

Version Ostervald

Nous avons pratiquement tous entendu ces paroles de l’Évangile et peu d’entre nous sommes d’accord avec cette parole de Jésus. Notre nature humaine, parfois colérique pour certains, les pousse à réagir à la violence reçue.

On peut même penser à cette triste gifle délivrée à Chris par Will dans cette cérémonie très médiatisée.

Je ne saurai dire si cette réflexion et cette explication de ce passage avait déjà été faite par Chris, mais ce jeune enseignant de la parole dit ceci comme explication de texte :

En disant de tendre l’autre joue, ce que Jésus indique, c’est plutôt de se détourner de toutes querelles qui créent la division plus que l’unité.

Mais quand il s’agit de notre relation avec Dieu, des souffrances que nous supportons par obéissance à Sa parole, devons-nous nous éloigner également de Lui ?

Le roi David, dans sa prière à son Dieu disait ceci qui rejoint le sens de nos précédentes réflexions. Il disait dans celle-ci : 

Psaumes 69.14-17

Toutefois, ma prière s’élève vers toi, Éternel, au moment propice ; ô Dieu, dans ta bonté infinie, exauce-moi, en m’accordant ton aide fidèle.
Retire-moi du bourbier, pour que je n’y sombre pas ; puissé-je être sauvé de mes ennemis et des eaux profondes !
Ne permets pas que je sois submergé par la violence des flots, englouti par le gouffre ; que la bouche de l’abîme ne se referme pas sur moi !
Exauce-moi, Éternel, car précieuse est ta grâce ; selon la grandeur de ta miséricorde, tourne-toi vers moi.

Version Bible du Rabbinat français

Analysons ces quelques versets de la prière de David :

  • Il indique à Dieu que Sa prière Lui est présenté au bon moment
  • Il demande à Dieu de l’exaucer en lui accordant Son aide
  • Il indique enfin à Dieu que Sa grâce lui est précieuse ainsi que Sa miséricorde

Réagissons-nous comme David et ceux que nous avons vus durant la semaine en se remettant à la bienveillance de Dieu qui interviendra au temps que Lui a choisi ?

Gardons alors à l’esprit ces éléments quand nous passons et sommes confrontés à des situations complexes et de tensions :

  • Jésus a déjà supporté toutes ces choses à notre place
  • Nous n’avons plus à les affronter, mais plutôt à les supporter
  • Nous devons également comprendre que c’est l’ennemi et non pas la personne qui nous fait face, qui nous gifle, qui en est l’auteur
  • Patiemment, nous devons alors attendre le temps favorable, le moment choisi par Dieu pour déverser sur nous toute Sa bienveillance

Veillons donc dans ces moments à ne pas répondre par de mauvais actes qui nous priveraient de Ses bénédictions en attente pour nous.

Abritons-nous tous sous les ailes de notre Sauveur, qui Lui a déjà vaincu notre adversaire et nous protège de ses assauts.

Nous pourrons alors dire, comme le disait l’apôtre Paul dans son épître aux Romains :

Romains 8.31,32

Que dirons-nous donc à ces choses ?

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Lui qui n’épargna point son propre Fils, mais qui le livra pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi gratuitement avec lui toutes choses ?

Version Lausanne

En regardant différemment les choses, je me suis laissé dire que si Dieu a permis à Son Fils bien aimé de vivre de telles souffrances, les nôtres sont bien moindres, Il ne nous laissera pas sans avoir à intervenir. 

Nous avons cette assurance qu’Il ne nous laissera jamais tomber. Usons de patience et de persévérance dans la prière, nous soumettant à Sa volonté et à ces bénédictions qu’Il déversera sur nous, Ses enfants au moment choisi.

Ton temps n'est pas le mien