On parle généralement d’unité quand les personnes qui s’unissent s’accordent à avoir une même vision et une même orientation.

Dès la création du monde, Le Créateur a voulu que l’homme soit en harmonie avec la création lui donnant droits et autorité sur les animaux.

Puis Dieu a choisi de donner à l’homme une créature semblable à Lui pour qu’ils s’unissent et ne fasse qu’un.

On retrouve également l’unité dans les sports collectifs, pour lesquels chaque sportif met le bien de l’équipe avant ses propres intérêts.

C’est ce que se doit de rappeler, l’entraineur et le capitaine d’équipe tout au long de la compétition.

J’ai toujours été opposé au fait que l’on encense un des joueurs, Quels que puissent être ses talents, au détriment des autres joueurs de l’équipe. Si ce joueur talentueux n’avait pas de coéquipiers, il n’aurait certainement pas pu à lui seul performer.

Il y a donc une nécessité pour le bien de l’équipe que chacun conjugue ensemble leurs efforts afin d’arriver à la victoire.

Nous faisons bien souvent équipe avec des proches, des amis, des collègues, pour lesquelles mettons bien souvent en commun nos orientations.

Mais si nous pouvons mettre en commun des orientations communes, il nous arrive d’avoir des divergences d’opinions et d’esprit de sorte que certains veulent, à un moment ou un autre, sortir du cadre de l’équipe, de l’unité pour s’engager dans une autre équipe.

Dans notre vie spirituelle aussi, nous empruntons des chemins, nous l’avons vu cette semaine, qui sortent du cadre que Le Seigneur préconise.

En agissant ainsi, nous quittons l’équipe des serviteurs de Dieu et nous focalisons sur notre seule volonté.

Dans son épitre aux Corinthiens, l’apôtre Paul nous invite à nous unir avec le Seigneur. Il dit :

De même que le sportif dans une équipe ne peut être, compétitif seul, de même dans notre relation avec Dieu, nous ne pouvons seul recevoir les honneurs et les acclamations si nous n’avons pas cette unité d’esprit avec Lui.

Et pour que nous ne puissions aucunement nous réjouir de nos prestations et succès, ce même apôtre Paul, nous dit dans son épitre aux Philippiens :

Paul aurait très bien pu, comme le font de nombreuses personnalités, se complaire dans la réjouissance de ses victoires et succès. Mais je pense, que même dans ces périodes compliquées à vivre, il s’avait que c’est parce qu’il était uni avec Le Seigneur qu’il avançait, réussissait et tenait bon dans les épreuves.

Je reconnais que depuis mon jeune âge, on m’a enseigné à mettre en applications les lois et les ordonnances de l’Éternel. Mais si aujourd’hui encore, je reconnais que cet enseignement était bon et utile, il ne m’a jamais été enseigné, malheureusement à être uni au Messie et encore moins à Son Esprit-Saint.

Je n’ai donc jamais, au regard de l’application de ces directives, rendre gloire et louange à Dieu pour les merveilles qu’Il réalisait dans ma vie.

David a ainsi pu dire ces paroles que je souhaite également pouvoir dire :

Portant ma réflexion sur ce passage des écritures, on voit bien que le Psalmiste ne met pas l’accent de sa louange sur le respect de la loi de Dieu, de Ses ordonnances et règles, mais véritablement sur Celui qui Lui donne la force de les réaliser.

Faisons en sorte, désormais, de ne plus compter comme des compétiteurs, à compter sur nos propres forces, mais à élever et louer Celui qui nous donne la force de gagner.

C’est en ayant une unité d’esprit avec Lui, notre Dieu, que nous pourrons gagner des batailles et faire monter nos louanges et notre reconnaissance à notre Dieu.