La journée d’hier est appelée dans la communauté chrétienne catholique le jeudi saint. Cette journée correspond au moment avant la pâque pendant lequel Jésus, a reproduit, cette symbolique puissante et pas évoquée du baptême. 

Si nous sommes amenés dans nos différentes communautés à célébrer la cène et généralement le partage du repas, nous ne partageons pas toujours ce moment du lavement des pieds qui représente une phase importante dans le processus du pardon de nos fautes.

Nous reconnaissons pourtant dans le baptême d’eau par Jean, le pardon des fautes, comme il est indiqué dans l’Évangile de Marc :

En prenant lecture du passage, on aurait pu se dire, que Jean donnait le baptême dans le désert. Mais d’une part, la définition qui est donnée du baptême dans le dictionnaire biblique est celui-ci :

Rite de purification d’immersion par lequel les hommes confessant leurs péchés arrivaient à un renouveau spirituel, obtenaient le pardon de leurs fautes, et pouvaient accéder au royaume du Messie

C’est d’une part l’apôtre Paul qui nous éclaire sur le sujet quand il dit :

Paul nous rappelle que le baptême que nous avons reçu par la mort de Jésus, nous rend éligibles à la résurrection comme Lui pour marcher dans une nouvelle vie.

Mais cette symbolique du lavement des pieds lors de la cène tire son origine dès les écrits de l’ancienne alliance de Dieu avec Son peuple d’Israël. 

Il est écrit, au sujet du sacrifice fait pour l’holocauste, que le sacrificateur se devait de laver les entrailles et les jambes de l’animal. 

Le livre du Lévitique dit ceci :

Ainsi donc Dieu, dès les temps de l’ancienne alliance, donnait des indications sur ce qu’il adviendrait de l’agneau de Dieu dont Jean dit qu’Il ôte le péché du monde.

Nous avons parlé hier de la nécessité de fuir Babylone, pour entrer dans le pays que Dieu à préparer pour nous. Nous y sommes. Le passage pour délaisser Babylone consiste déjà dans le renoncement de nos péchés et habitudes terrestres par le baptême.

Certains échangent sur le sujet et se disent :

Pour ma part, je ne dirais pas que le baptême dans le Saint-Esprit nous dédouane du baptême d’eau et de repentance. Je pense par contre, que le baptême d’eau est nécessaire pour se faire pardonner et pour entrer dans le Royaume de Dieu.

Cela me ramène à cette grande question qui me revient fréquemment :

C’est en cet acte d’humilité, que Jésus nous donne l’exemple. Il s’est humilié, s’est abaissé, nous accordant le pardon à tous tant dans le symbolisme de Sa mort que celui de Son baptême et nous a ouvert par Son sacrifice, celui de l’Agneau immolé, ouvert la porte de Son Royaume. Tout ça dans le fait de laver les pieds.

Il a ainsi, dans Sa mort et Sa résurrection, renoué les liens entre nous d’une part et avec Lui. Comprenons bien que l’étape du lavement des pieds se termine par cette recommandation :

Reproduisons donc ce qu’Il nous a laissé et pardonnons-nous réciproquement alors que nous prenons ou participerons ce week-end à la fête Pascale.