En cette heure même, il tressaillit de joie dans l’Esprit-Saint, et dit : Je vous rends gloire, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et de ce que vous les avez révélées aux petits. Oui, Père, car il vous a plu ainsi.
Luc 10.21
Version Glaire et Vigouroux
Remplir de joie le Saint-Esprit
Dans notre réflexion d’hier, nous avons pu voir l’importance d’avoir notre cœur ouvert à la parole de Dieu, à Son Amour afin de faire éclater Sa gloire autour de nous.
Faire en sorte que notre cœur voit les choses de manière différente est nécessaire pour que nous puissions voir le Seigneur dans toute Sa splendeur et magnificence.
Mais si nous avons cette possibilité d’avoir un cœur tout entier consacré à l’Éternel, on peut s’interroger sur ce que nous sommes si nous nous effaçons pour voir Le Seigneur.
Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer cette lutte, ce combat qui existe entre notre volonté, nos désirs charnels et la volonté de Dieu, la volonté de l’Esprit.
Comment faire en sorte que nous ne nous oubliions pas dans notre volonté de plaire à Dieu ?
Est-il question réellement de nous effacer en qualité d’homme pour ne faire que la volonté de Dieu ?
Certains recherchent cette attitude de ne vouloir faire que la seule volonté de Dieu, quitte à être appelé ou considéré comme des extrémistes.
Il est difficile de cataloguer ce type d’ouvrier de Dieu, leur démarche se veut être personnelle, individuelle et concerne leur seule relation avec Dieu.
Il m’arrive aussi par moment de reconsidérer mes réflexions, mes manières de concevoir les écritures et de me dire :
Tu vas trop loin
Ta manière de voir les choses est-elle vraiment le reflet de la volonté de Dieu ?
Il y a de cela quelques jours, alors que j’écoutais une émission radiophonique, je me suis interrogé et me suis dit, qu’en ce moment, les activités culturelles en Guadeloupe et dans d’autres régions de la planète nous pousse à réveiller nos sens et à donner place à la chair et à ses plaisirs.
La question précise qui m’est venue est celle-ci :
Si les plaisirs de la chair existe, que seraient les plaisirs de l’Esprit ?
Ou encore, existe-t-il des plaisirs de l’Esprit ?
Pour ce qui est des plaisirs de la chair, de notre nature charnelle humaine, nous ressentons, le bien que cela nous procure, quand nous prenons plaisir dans nos actes. Mais pour ce qui est des plaisirs de l’Esprit-Saint, cela est plus compliqué à percevoir.
Il m’a été montré que si nous n’arrivons pas à ressentir ce plaisir, cette joie, c’est principalement parce que nous ne l’expérimentons pas.
Je le disais récemment à une amie que ce que j’appelle la caresse de l’Esprit-Saint par moment me manque. Non pas parce qu’elles ne sont plus, mais parce que le bien-être que j’ai de ressentir l’Esprit est si plaisant que cela génère chez moi une sorte de manque. Mais pour avoir cette absence, ce manque, il faut déjà l’avoir expérimenté.
Jésus Lui-même a eu à expérimenter cette joie. Il dit ce qui suit :
Luc 10.21
Au même moment, il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit-Saint, et il dit :
Je vous bénis, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et les avez révélées aux petits enfants. Oui, je vous bénis, ô Père, de ce qu’il vous a plu ainsi.
Version Auguste Crampon
Je lisais hier encore un article sur le fait que dans certaines communautés, on ne considère le Saint-Esprit que comme étant un souffle. Si on le considère ainsi, il nous sera difficile de tressaillir de joie avec Lui quand nous faisons ce qui Lui fait plaisir.
Le verset cité en Luc par Jésus, indique bien que ce qui a fait exulter de joie le Messie, c’est le fait que certaines choses ont été cachées aux instruits pour être révélé aux petits.
Certaines choses cachées ne doivent-elles pas nous être révélées ?
Pourquoi ne nous sont-elles pas révélées ?
Remarquons dans nos relations personnelles avec nos amis, collèges et proches la joie qui est la nôtre quand un secret venant d’eux nous est annoncé ou encore révélé. Il s’agit de considérer cela comme une marque de confiance extrême que d’être mis dans la confidence de secret révélé qu’à nous seulement.
L’apôtre Paul, dans son épitre aux Éphésiens, dit ceci :
Éphésiens 3.5
Dans les autres âges, les hommes ne l’ont pas connu, tel que l’Esprit vient de le révéler aux saints apôtres du Christ, qui sont aussi prophètes.
Version Stapfer
Ce texte des écritures fait apparaître le fait que c’est par l’Esprit de Dieu que les choses secrètes sont maintenant révélées.
Si elles ne l’étaient pas avant, c’est parce que Le Saint-Esprit n’était pas encore diffusé. Ce n’est qu’après le don de l’Esprit aux apôtres par Le Messie que les choses cachées ont été révélées.
À nous désormais de chercher à soit continuer dans notre relation dans la connaissance transmise ou dans la connaissance de l’Esprit qui transmet.
La différence est à peine perceptible entre la connaissance par la parole et la connaissance par l’Esprit-Saint.
Le choix nous est donné, mais que ce soit l’un ou l’autre, l’essentiel est que la gloire de Dieu soit manifesté dans toutes nos actions.
Je ne puis personnellement que vous recommander d’être enseigné par l’Esprit-Saint qui se réjouira avec nous d’être instruit par Lui et par la connaissance venant du Père et du Fils directement, sans avoir à passer par des humains, comme l’ont été les représentants du peuple.
A nous est donné d’être rempli de joie dans l’Esprit ou dans la parole. Non pas que la parole ne soit pas bonne, mais que celle-ci ne soit aucunement entachée ou tenue cachée.