Iehovah, conduis-moi dans ta justice en dépit de mes adversaires, aplanis devant moi ta voie.
Psaumes 5.9
Version Samuel Cahen
Une voie aplanie
Voilà quelques jours d’arrêts contraints et forcés, mais où ta main n’a cessé d’être à mes côtés. Ces derniers jours, je n’ai cessé de voir la manifestation de Ta grâce et Ton Amour pour moi.
Qui suis-je pour mériter un si grand Amour ?
Le psalmiste lui-même se posait la question quand il dit :
Psaumes 8.5
Je m’écrie : Qu’est-ce que l’homme, pour mériter que vous vous souveniez de lui ; et le fils de l’homme, pour que vous le visitiez ?
Version Grande Bible de Tours
Je suis bien éloigné de la considération que Tu as pu avoir avec Ton serviteur, mais Tu m’as réveillé, mon Dieu, avec ces paroles se révélant être un appel, à me laisser conduire.
Mes pas sont encore chancelants, tremblants même, mais par la foi, j’avance.
Le monde dans lequel j’évolue, est rempli d’injustice, de fourberie et quand on se retrouve à terre, bien souvent, la volonté, la motivation, est absente pour se relever. Tu me donnes malgré tout, par Tes paroles et les encouragements de proches, d’ami(e)s de quoi me relever. Ainsi, après une bonne semaine, recevoir d’eux et de Toi ces quelques mots me redonnent juste assez de force pour recommencer.
Et voilà les quelques mots qui m’aident à reprendre courage et retrouver le chemin de la vie. Ainsi, dans son titre, le groupe Dyaposon Quartet, disait :
Même si la vie semble être un fardeau si pesant, l’amour peut briser toutes les frontières, pour bâtir une vie
Ces paroles auraient pu être celles sur lesquelles je me serais appuyé pour me relever, mais il en a été autrement. Ce sont plutôt les paroles du Psaume de David qui ont été présents à mon réveil et qui M’ont été d’un grand secours. Ce psaume a été celui-ci :
Psaumes 5.9
Éternel ! conduis-moi par ta justice, à cause de mes ennemis ; dresse ta voie devant moi.
Version Lausanne
Le palmiste demande à l’Éternel d’être conduit et guidé par Sa justice à cause des ennemis qui se dressent devant lui. Je n’irai pas à prétendre avoir autant d’ennemi que David, mais ce qui est certain, c’est que la voie qui est la mienne, n’a pas été droite et qui plus est, a été chargée de difficulté et maladie.
Avoir à faire face à l’injustice, à la maladie, m’a amené à me détourner de la voie que le Seigneur dressait devant moi.
Mais le chemin que je prenais, était-il celui qu’Il voulait pour moi ?
Face à la maladie, ne voulons-nous pas dévier de la route tracée ?
Ainsi, nous prenons des chemins, des voies, parfois de facilité, et nous contentons de nous laisser détourner de voies qui, par facilité, voir paresse, nous enlève de la voie, et de la volonté de notre Dieu.
Il s’avère que durant ces quelques jours, si j’ai pu au début m’arrêter pour me soigner, après la paresse, et la volonté de me laisser porter par la facilité de ne rien entreprendre, et me reposer.
Mais quand il s’agit de travailler pour l’Éternel, on ne peut se laisser porter par ce laxisme. J’ai pourtant été régulièrement reboosté et motivé par ces quelques proches qui ne cessaient de me réclamer ces réflexions. D’autres par contre me poussaient à me reposer et à souffler un peu.
Il nous faut savoir que dans ces situations de fatigues et de maladie, on a toujours des paroles qui nous sont révélées penchant d’un côté comme de l’autre. Dans ce psaume, le psalmiste nous indique que le repos qui était le sien, lui venait de l’Éternel, et que ce n’était pas une mauvaise chose.
Mais me concernant, s’il m’a fallu me reposer, sortir de ce repos, a été assez difficile, puisque le combat qui était mené avec moi-même, était tout aussi compliqué. Il m’eût fallu deux jours pour lutter contre le sommeil, pour véritablement me remettre entre les mains du Seigneur et Lui laisser le lead, afin qu’Il affermisse ma voie.
Se battre et laisser à Dieu mener le réveil, n’a pas été si simple. Et ce psaume revenait sans arrêt à ma pensée :
Psaumes 116.7
Mon âme, retourne à ton repos ;
car Yahweh te comble de biens.
Version Auguste Crampon
Quel mal y a-t-il donc à se reposer, me disais-je ?
Au regard de ce verset et bien d’autres, il n’y en a aucun. Mais pour le serviteur que je suis, et pour celui qui a reçu un message de l’Éternel, pour celui qui a reçu cette mission de Sa part, il convenait que je me repose, soit, mais pas que je reste dans cette léthargie.