Généralement, chaque fois que l’on est amené à parler de grâce, on pense à délicatesse, à douceur, à beauté et élégance.

Mais il s’avère que la grâce fait apparaître d’autre facette comme une faveur, une bénédiction accordée par Dieu, un don, une indulgence qui n’est pas méritée.

Mais la plupart du temps, c’est cette orientation qui est donnée au mot grâce. On peut donc rester sur cette vision des choses qui est de ce dire, que la grâce est une faveur que l’on fait à quelqu’un. Le dictionnaire indique que la grâce :

Est un don gratuit de Dieu qui assure l’homme d’une destinée surnaturelle, qui lui confère un état de paix intérieure, de bonheur, de bien-être

La définition théologique nous dit que la grâce est ce qui donne à l’homme une destinée surnaturelle et lui fait jouir d’une paix intérieure.

Pour le comprendre, nous devons revenir dans le passé de l’humanité afin de considérer ce que nous avions, ce que nous avons perdu et ce que nous avons récupéré.

La première chose dont il est question, c’est qu’Adam et Ève ont perdu, l’accès au Jardin d’Éden. Ils ont été non seulement privés des fruits du jardin, de sa beauté, mais ils furent également privés de l’arbre de vie et de la présence de Dieu. Il est dit ainsi en Genèse :

L’homme était donc destiné à mener une vie sans fin, dans un jardin créé par Dieu et dans lequel l’homme pouvait s’entretenir directement avec Son Créateur. Je ne sais pas si vous arrivez à comprendre ce qui se passe. C’est comme si, vous avez un fils que vous aimez et avec qui vous partagez des discussions, mais qu’à cause de sa désobéissance, vous devez vous en débarrasser pour que le reste de la famille et de vos enfants ne soient malades.

L’apôtre Pierre nous dit ceci :

Remarquez bien ce qui est dit  :

• Dieu nous fait grâce
• Par Jésus il nous appelle à participer à Sa gloire éternelle
• Il nous rétablira

Nous avons donc ici, par la foi et par Le Messie, accès de nouveau à l’éternité.

Nous voyons que la grâce de Dieu nous redonne ce que nous avons perdu par Jésus, si du moins, nous l’acceptons.

L’apôtre Paul quant à Lui nous donne une vision de ce qui nous est réservé quand nous avons accepté Jésus. Il n’est pas dit que nous ne souffrirons pas, que tout ira bien pour nous, mais Paul dit :

La grâce de Dieu s’est manifesté en la personne de Jésus, que Le Père a envoyé pour que nous puissions jouir de cette paix intérieure. Mais quand nous sommes dans nos épreuves et nos souffrances ou la moindre difficulté se présente, je le disais récemment, nos yeux sont fixés sur la difficulté et non pas sur Jésus qui nous fait grâce.

L’un des textes des écritures avec lequel j’ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre, c’est celui dans lequel l’apôtre Paul parle au Seigneur Jésus et lui indique qu’il souffre et où Ce dernier lui répond que Sa grâce est suffisante.

Pourtant, dans ce récit, Paul précise que cette écharde était un ange de Satan qui le maltraitait. Mais l’Éternel lui répondit :

En faisant une lecture simple, on pourrait le comprendre. Mais quand on repense à la définition que nous avons vue précédemment, nous savons maintenant que lorsque l’Éternel parle de grâce, c’est une faveur, une bénédiction, un don qu’Il nous accorde.

Voilà ce que j’ai pu comprendre :

• Oui, Le Seigneur nous fait grâce
• Il manifeste Sa puissance quand nous sommes faibles

Paul l’a finalement compris en disant que la puissance de Jésus habite en lui.

Je me suis laissé un instant à penser que Jésus prend plaisir non pas dans le fait de nous voir souffrir, mais dans le fait qu’Il exerce Son pouvoir, Son autorité, Sa puissance sur les anges déchus et sur Satan.

Mais pour cela, nous devons, ne pas interférer dans Ses décisions et actions.

Je dis ainsi à chacun de nous, d’expérimenter La Puissance de Dieu en Jésus qui nous fait grâce et nous rends vainqueurs de l’ennemi.