Dégagez-moi de la main de l’adversaire, et rachetez-moi de la main des redoutables ?
Job 6.23
Version Lausanne
Arraché des mains de l’adversaire
Au cours de cette semaine, j’ai pu vous faire vivre quelques séquences des oppressions de personnes ayant, dans une certaine mesure, autorité sur moi. Je disais dernièrement à une collègue avec qui je partageais, mes moments d’oppression, qu’il y a une différence pour moi entre chef et manager.
Elle n’a pas tout de suite compris quelle était la différence entre chef et manager. Sans rentrer dans les détails, je lui ai simplement indiqué, que je n’ai qu’un seul chef qui a autorité sur moi, c’est l’Éternel des armées.
Pour éclaircir un peu mon propos, voyons quelles sont les définitions de ces deux mots.
Chef : Personne qui est à la tête de quelque chose
Manager : Personne dont la tâche est d’organiser la vie matérielle
Nous voyons ici clairement la différence entre ce qu’est un chef et un manager.
Que ce soit le chef ou le manager, la définition ne parle pas d’autorité sur une personne, mais sur des choses matérielles.
Je repense à un échange que j’ai eu avec mon ami frère juif, qui me disait que la Kippa, que tous les hommes juifs portent, est une manière pour eux de se rappeler qu’au-dessus d’eux, ils ont un Dieu, un Chef.
Qui choisissons-nous pour chef ?
À qui donnons-nous autorité sur nous ?
Nous avons hier vu cette étape pour laquelle l’Éternel disait à ces détracteurs qu’ils étaient fils du diable. Par moment, nous ne sommes peut-être pas volontairement fils du diable, mais, par nos actions, lui donnons autorité sur nous. C’est en quelque sorte ce que nous faisons du péché.
Hier, lors d’un échange avec un membre de ma communauté, je lui indiquais que ce n’était pas tombé, chuté qui était la finalité, mais que c’était se relever et de confier à Dieu notre volonté de changer de voie.
Il est donc important de voir les œuvres cachés de l’ennemi.
Je repense à ces personnes qui nous veulent du mal et pour lesquelles comme me le rappelait une collègue :
Armel, ne regarde pas l’homme qui fait le mal et qui t’oppresse, te persécute, mais voit plutôt celui qui est caché derrière lui et qui le pousse à te faire du mal.
Sommes-nous décidés à nous détacher du diable et de ses ruses ?
Avons-nous ce désir de nous laisser arracher des mains de l’ennemi ?
C’est auprès de mon ami Job que je trouve une orientation qui correspond à mon attente, mon besoin.
Job 6.22,23
Vous ai-je dit : Donnez-moi quelque chose, faites-moi part de vos biens,
délivrez-moi de la main de l’ennemi, arrachez-moi de la main des brigands ?
Version Auguste Crampon
Job, pourtant cet homme pieux et fidèle à Dieu, demande à son créateur de l’arracher de la main de l’ennemi et des mains de ses adversaires.
Si Job demande cela à l’Éternel, c’est parce qu’il avait probablement à l’esprit les paroles du Dieu Tout-Puissant.
Dans le livre de l’Exode, l’Éternel disait cela à Son peuple :
Exode 23.27
Je ferai marcher devant vous la terreur de mon nom ; j’exterminerai tous les peuples dans le pays desquels vous entrerez, et je ferai fuir tous vos ennemis devant vous.
Version Lemaistre de Sacy
Job devait certainement se dire que ce que Dieu était capable de faire pour Israël à cette époque, Il était aussi en mesure de le faire pour lui.
Je peux aussi affirmer que ce qu’Il était capable de faire pour Israël, pour Job, Il est aussi habilité de le faire aussi pour nous.
Ce qui aurait pu nous priver de l’action de Dieu pour nous, c’est de ne pas reconnaître notre péché et de le confesser. Mais là aussi, ayant choisi Le Messie comme Sauveur, comme agneau qui s’est offert en sacrifice pour nous, nous avons la certitude qu’Il viendra nous arracher de la main de l’ennemi. Il mettra en fuite, tous mes ennemis, ceux qui se laissent diriger et gouverner par le diable, le persécuteur.
Avons-nous suffisamment de confiance en Dieu pour Lui demander de nous donner autorité sur nos ennemis ?
Il est compréhensible que dès lors qu’il s’agit de diable, de démon, d’agresseur, d’oppresseur, que nous soyons craintifs et que nous n’ayons qu’une volonté, celle de fuir. Voilà ce que nous dit l’Eternel qui doit nous redonner fermeté dans la foi et la confiance d’être sous la protection de Dieu. Il nous dit ceci :
Josué 10.25
Et Iehoschoua leur dit :
Ne craignez point et ne tremblez point, soyez fermes et forts, car ainsi fera l’Éternel à tous les ennemis que vous combattez.
Version Samuel Cahen
Entre Josué et Jésus, les histoires sont relativement semblables. En hébreux, Josué s’écrit Yehowshuwa` et signifie, l’Éternel est salut.
Dans les évangiles, l’ange Gabriel s’adressant à Marie lui dit d’appeler son fils du nom de Yéhoshoua.
Luc 1.31
Et voici, tu concevras dans ton ventre, et tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Yéhoshoua.
Version Bible de Yéhoshoua ha Mashiah
Il est dit que Jésus en hébreux a la même racine que Josué qui signifie : Dieu Sauve.
Si Josué a permis au peuple d’Israël de tenir ferme et de voir la manifestation de l’Éternel qui a combattu et mis en fuite leurs ennemis, Jésus Lui aussi permet à Son peuple que nous sommes de tenir fermes et de voir comment, par Sa mort, a combattu l’ennemi et l’a mis en fuite.
Par Jésus, Yéhoshoua ha Mashiah, Jésus Le Messie, nous pouvons voir ce dernier mettre en fuite nos ennemis. Pour cela, comme je le dis, nous devons Le mettre dans toutes nos démarches, nos actions, nos projets.
Si Dieu est notre Chef, si Jésus est devant nous, l’ennemi sera mis en fuite.
