C’est en lui que nous avons le rachat par le moyen de son sang, le pardon des offenses selon la richesse de sa grâce.
Ephésiens 1.7
Version Lausanne
Le pardon de nos fautes par Jésus
Nous avons hier évoqué le pardon demandé par l’avocate de Mr Sobeso et avons évoqué combien il pouvait être impensable, inimaginable pour les parents et même la population d’envisager la libération malgré son âge avancé.
Auparavant, il y avait le droit à la grâce présidentielle en France, mais cette possibilité est bien éloignée de nous maintenant.
On peut légitimement se demander, aujourd’hui, ce que peut représenter le pardon d’une faute, d’une erreur.
Le dictionnaire définit l’erreur comme étant :
Action inconsidérée, contraire au bon sens, à la réflexion et imputable à l’ignorance ou à l’étourderie
De même, le dictionnaire indique que la faute est :
Manquement à une règle morale, à une règle de conduite ; action considérée comme mauvaise
Mais si l’on considère une faute comme étant accidentelle, une ignorance, une inconduite, pourquoi donc tenir rigueur à celui qui la commet ?
Même dans notre extrême tolérance, il nous est impensable et insensé de penser pardonner certains actes, certaines fautes.
Certains écrivains vont jusqu’à comparer les fautes aux erreurs, disant que l’erreur est se tromper involontairement alors que la faute, elle est un manquement coupable à une règle et cela implique la responsabilité de la personne qui commet la faute.
Y a-t-il une différence pour le Seigneur ?
Jacques 3.2
Car tous nous péchons sur bien des points. Si quelqu’un ne pèche pas en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir aussi en bride tout son corps.
Version Amiot & Tamisier
Jacques indique que nous commettons tous des péchés. Il ne fait point de différence entre la faute et l’erreur, il considère donc que nous sommes tous des pécheurs.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il nous est rapporté que Jésus, est venu pour nous apporter le pardon de nos fautes, de notre péché.
Dans son épitre aux éphésiens, l’apôtre Paul dit ceci :
Éphésiens 1.7
En Christ, parce qu’il s’est offert en sacrifice, nous avons été délivrés et nous avons reçu le pardon de nos fautes. Dieu a ainsi manifesté sa grâce dans toute sa richesse.
Version Bible du Semeur
Pour bien comprendre ce passage des écritures, j’ai voulu approfondir le texte et voilà ce qu’il en ressort. Le mot utilisé dans la plupart des versions des écritures est Rédemption. Le dictionnaire définit le mot comme étant :
le fait de participer au salut de son âme ou de celle d’autrui par l’expiation. Il s’agit du rachat du genre humain par le sacrifice du Messie qui a permis la rémission des péchés
Si hier, nous avons pu voir Jésus comme étant le bon Berger qui nous rassemble dans Sa bergerie pour faire de nous son troupeau.
Ici, l’apôtre nous montre que par cet acte, de rédemption par le sacrifice, par l’effusion du sang de Son Fils, Dieu nous manifeste Son Amour. C’est d’ailleurs ce que Son Fils Lui-même déclare en disant :
Jean 3.16
En effet, Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Version Oltramare
Avons-nous conscience et confiance en la rédemption du pécheur par le Fils de Dieu, Jésus Le Messie ?
Cette confiance, cette certitude, nous ne pouvons l’avoir que par le Fils de Dieu en regardant Son sang qui a coulé pour tous. Il ne s’est pas donné, sacrifié que pour nous, mais pour tous. Dans sa vision de l’ouverture du livre scellé et de la louange donné à l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde, il est écrit :
Apocalypse 5.9
Et ils chantaient un nouveau cantique, en disant : tu es digne de prendre le Livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été mis à mort, et tu nous as rachetés à Dieu par ton sang, de toute Tribu, Langue, peuple, et nation.
Version David Martin
Le sacrifice n’est donc pas réservé à un peuple, une tribu, mais bien à tous ceux qui acceptent, confessent et reconnaissent le sacrifice du Messie.
Aussi donc, qui sommes-nous pour désigner celui ou celle qui doit recevoir la rédemption, le pardon de sa faute. Le texte nous dit que Seul l’Agneau de Dieu est digne de recevoir le livre qui désigne ceux qui ont été rachetés par Son sang.
Le pardon de nos fautes nous est offert par le sacrifice et le sang de Jésus.