Je ne sais si, comme moi, vous constatez le niveau de violence que l’on a atteint en très peu de temps dans nos sociétés occidentales, dites civilisées. J’écoutais il y a deux jours cette information dans laquelle il était dit qu’une personne âgée avait été violée devant son époux invalide.

J’échangeais encore hier du sujet avec une connaissance et qui confirmait que notre société est devenue très violente et que nous sommes totalement impuissants face à cela. 

À bien regarder, nous ne sommes pas si impuissants que cela. Ce qui a changé avec les années de ma jeunesse que les ainés disaient déjà ne pas être identique à ce qui se faisait à leur époque, c’est que nous ne prêtons plus attention à notre prochain. Notre monde est un monde du chacun pour soi, quand bien même celui qui est à côté de nous est en difficulté.

Dans cette histoire, ce qui m’a le plus touché, c’est de savoir que l’époux était présent, a assisté au viol de son épouse sans pouvoir intervenir.

Si cette violence est difficile à supporter, il y en a une qui est plus violente, mais pas physique. En enlevant une lettre à ce mot viol, on arrive au mot vol. Le vol est défini de la manière suivante :

Action de s’emparer frauduleusement de ce qui appartient matériellement à autrui

Ce qui appartient à mon prochain, n’est pas toujours matériel. Dans nos sociétés de plus en plus digitalisées, certains utilisent de manière frauduleuse d’usurpations d’identité de manière à récupérer les biens des autres.

Voyons donc concernant le vol ce que nous disent les écritures.

Il est clairement dit ici, que le vol dont il est question, de manière générale, s’applique à tout ce qui appartient à son prochain, à tout ce qui pourrait lui porter préjudice si on le lui enlève.

Dans le monde des affaires, c’est comme on dit monnaie courante. On cherche à enlever le maximum au plus faible, à ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre.

Dans l’évangile de Jean, sans le nommé, Jésus dit ceci, parlant de l’ennemi :

Le premier vol qu’il a réalisé est celui de voler la vie éternelle à nos premiers parents. Être dans un jardin dans lequel tout est à disposition, parfait et se faire voler cela en échange d’un fruit.

Le prophète Ézéchiel dit ceci au sujet de celui qui a été chassé de la montagne de Dieu. Il est écrit :

Le prophète dans son récit fait apparaître l’une des raisons de l’exclusion de Lucifer appelé Satan, le Chérubin protecteur de la montagne de Dieu. Il dit ce qui a retenu mon attention et qui pour moi se rapproche à ce que l’on considère comme étant la jalousie ou encore le désir de posséder ce qui appartient à l’autre.

Le prophète parle de l’intérieur de cet ange qui s’est rempli de violence.

Dans notre réflexion d’hier, nous avons pu voir l’importance pour nous de mettre dans notre vase, ce qu’il y a de nécessaire à notre croissance spirituelle. Pour que Le Potier remplisse notre vase, nous devons Lui laisser remplir ce vase de ce qui nous est utile.

Nous avons également vu que l’eau pure qui devait y être déversée, c’est Le Fils de Dieu ainsi que Son Esprit-Saint qui nous nourrit.

En se rebellant, Lucifer, c’est clairement positionné contre la volonté du Potier et a donc refusé d’être nourri par Le Créateur.

Nous venons de le voir, la rébellion de Lucifer lui a valu d’être chassé du rang des anges et de la présence de Dieu. Hier, dans notre réflexion, nous avons pu voir qu’il était capital pour nous de veiller à ce que nous mettons dans notre corps.

Pour continuer dans notre cheminement avec Dieu et notre volonté de Lui plaire, l’apôtre Paul insiste en nous donnant cette indication supplémentaire :

Dans la voie de la sanctification, c’est une chose qui est visiblement plus qu’importante, celle de ne pas voler, frauder, tromper son prochain en ce qui concerne les affaires. Il précise dans ce passage des écritures, que si nous nous positionnons en tant que voleur, fraudeur, Dieu Lui-même se fera le vengeur de ceux qui se sont fait voler.