Que chacun de vous sache garder son corps dans la sainteté et l’honnêteté,
sans l’abandonner aux emportements de la passion, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu.
1 Thessaloniciens 4.4,5
Version Auguste Crampon
Garder son corps dans la sainteté
Dans la continuité de notre réflexion d’hier sur la recherche de la sainteté, aujourd’hui, nous porterons notre réflexion sur notre corps considéré par les grecs comme étant un vase.
À quoi sert un vase ?
La définition qui est donnée du vase est celle-ci :
Récipient destiné à contenir des liquides
On peut également faire la différence qu’il y a entre le substantif masculin, le vase définit ci-dessus et le substantif féminin qui correspond :
Dépôt de terre et de particules organiques en décomposition, qui s’accumule au fond ou au bord des rivières
On voit donc, par l’une et l’autre des définitions, qu’il y a contact avec un liquide qui peut être clair ou vaseux.
Nous nous attarderons bien plus sur le vase que sur la vase pour notre réflexion.
Tâchons de comprendre ce que représente ce vase et pourquoi l’apôtre Paul nous parle de l’importance de ce vase.
Dans le récit du prophète Jérémie, l’Éternel s’adressant à celui-ci l’envoi chez le potier qui fabrique des vases à partir de l’argile. Il est dit :
Jérémie 18.4-6
Le vase qu’il faisait se rompit, comme il en est de l’argile dans la main du potier ; il se remit à en faire un autre vase, comme il convenait au potier de le faire.
Et la parole de Ieovah m’advint, savoir :
Ne puis-je pas faire à l’égard de vous, maison d’Israël, comme ce potier ? N’êtes-vous pas dans ma main, maison d’Israël, comme l’argile dans la main du potier.
Version Samuel Cahen
Ici, l’Éternel nous indique qu’Il se compare à ce potier et qu’Il est en mesure de refaire de nous, ce que Lui, désire que nous soyons.
Cette comparaison nous montre déjà que nous ne sommes rien d’autre que de l’argile dans les mains du potier et par conséquent, nous devons nous laisser façonner par Le Créateur.
L’apôtre Paul nous confirme que nous sommes malléables entre les mains de Dieu et que nous ne pouvons ni ne devons contester avec Lui. Paul dit ceci :
Romains 9.20,21
O homme, qui es-tu pour contester avec Dieu ?
Un vase d’argile dit-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ?
Le potier n’a-t-il pas le pouvoir de faire de la même masse d’argile un vase d’honneur et un autre d’ignominie.
Version Grande Bible de Tours
Le Créateur a ainsi droit de faire ce qu’Il veut de nous. Il peut faire de nous des vases d’honneur ou encore des vases devant être brisés, détruits.
Qu’est-ce qui peut nous faire être honoré ou détruit par Dieu ?
Nous en avons déjà parlé. Au-delà de la conception du vase, du corps que nous sommes, c’est ce que nous mettons dedans qui fera ressortir la beauté du vase. Généralement, dans un vase, on met des fleurs, mais ces fleurs ne peuvent rester sans se faner, si le vase n’est pas rempli d’une eau pure.
Quelle est cette eau pure ?
Que nous apporte-t-elle ?
Jean 7.38,39
Si quelqu’un croit en moi, des fleuves d’eau vive, comme dit l’Écriture, couleront de son sein.
Il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Version Oltramare
À de nombreuses reprises, Le Messie s’est positionné en tant que source d’eau vive. Ici, dans le texte de l’évangéliste Jean, il dit qu’Il en est la source, mais qu’Il mettait plutôt l’accent sur L’Esprit-Saint qui devait être donné pour ceux qui croient en Lui.
Nous savons donc maintenant ce qu’il nous faut mettre dans notre vase pour que nous puissions atteindre la sanctification. Nous devons mettre en nous tout ce qui nourrit l’Esprit du Messie dans notre corps et nous abstenir d’y faire entrer également tout ce qui est contraire à l’Esprit.
Voilà ce que l’apôtre Paul nous recommande afin que notre vase, notre corps soit préservé de souillure. Il dit :
1 Thessaloniciens 4.4,5
Que chacun de vous sache garder son corps dans la sainteté et le respect,
sans s’abandonner aux emportements de la convoitise, comme les païens qui ne connaissent pas Dieu.
Version Oltramare
Dans une société où il est facile de reproduire ce que les autres nous montrent ou font, nous sommes très influençables et sommes amenés à mettre dans notre corps ce qui ne plait pas à l’Esprit et qui ne le nourrit pas.
On pense souvent parlant nourriture d’aliment qui entre par la bouche, mais dieu nous a donné d’autres sens pour que nous puissions nourrir Son Esprit en nous. Ainsi, ce que nous voyons, ce que nous entendons et touchons sont aussi des entrants sur lesquels nous devons porter notre attention afin de garder notre vase comme Le Créateur, Ce Potier, souhaite que nous soyons.
Gardons en mémoire que c’est Lui qui décidera si notre corps a été gardé dans la sainteté et devra ou non est mis en valeur ou être détruit.