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Réflexion du jour
Ceux qui pleurent

Bienheureux ceux qui sont dans le deuil, parce qu’ils seront consolés.

Matthieu 5.4
Version Lausanne

La séparation qui réunit

Perdre un être cher, crée une séparation qui est difficile à supporter et à accepter. Le deuil est parfois une séparation que bon nombre d’entre nous n’arrivons à comprendre, surtout quand il touche des jeunes.

Un champion de Judo prometteur tué par un déséquilibré et ce sont des rêves de champion qui s’évanouissent et qui mettent une famille, une mère, un père, un proche dans l’incompréhension totale.

Comment considérer l’Amour de Dieu dans le deuil ?

Qu’avons-nous à apprendre dans ces situations ?

Hier, j’ai été amené à assister aux funérailles du père de mon collègue et je me suis dit :

Malgré la souffrance, la douleur de la séparation, famille, amis et proches savent se réunir et se retrouver.

Je me suis aussi interrogé et me suis dit :

Que manque-t-il pour que cette unité, cette fraternité autour d’un mort puisse persister  ?

Pourquoi ces différences, ces divergences et catégories sociales et religieuses s’effacent dans ces moments ?

Ma réflexion m’a amené à le dire que Dieu finalement aurait mis ces épreuves afin que nous profitions de nos proches de leur vivant.

Je me suis également dit que les imperfections de ces personnes qui nous laissent, ainsi que leur caractère, n’empêchent pas de ressentir la souffrance de leur séparation. Il m’a paru aussi intéressant de constater, que malgré toutes ces choses qui, de notre vivant, peuvent nous éloigner les uns des autres, à notre mort, nous réunissent avec toujours une notion forte d’amour qui est bien réel.

En écrivant ces mots, je repense à ce texte des écritures que nous connaissons tous et qu’il nous arrive d’en faire le récit : 

Matthieu 6.12

Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

Version Ostervald

Pardonnons-nous ceux qui nous ont quitté ou qui nous quitte ?

Ne sommes-nous pas tout aussi coupables de méfaits, de péchés comme eux ?

N’avons-nous pas, autant qu’eux, besoin de pardon et de miséricorde ?

Assis dans l’assemblée de croyant, il m’a été permis de voir certaines choses parmi les croyants.

L’assemblée était unie et rien ne laissait apparaître de divergence ou différence entre eux. Certains diront que cette unité et cet amour fraternel n’est fait que d’apparence.

Il est vrai que nous n’avons aucun moyen de connaitre la pensée du cœur de l’homme, mais en écoutant les différents orateurs rendant témoignage du défunt, ma constatation et mon regard ne voyant transparaitre que de l’amour et de l’affection pour les proches.

Voilà ce que j’ai pu voir entre autres :

  • Une assemblée qui chante en harmonie d’une même voix, d’un même cœur, faisant monter à Dieu des louanges
  • À part quelques rares exceptions, le Dress Code ou en français le code vestimentaire était respecté
  • La dernière chose que j’ai pu voir, c’est que l’unité des croyants transcendait les différences de religions et de doctrines

Que pouvons-nous retenir de ces quelques instants passer dans une église pour une cérémonie funéraire ?

Que veut bien nous enseigner l’Éternel ?

Dans l’évangile de Matthieu, Le Seigneur nous invite à nous réjouir, nous qui sommes endeuillés. Il dit :

Matthieu 5.4

Bienheureux ceux qui mènent deuil, car ce sont eux qui seront consolés.

Version Darby

 

Il peut être compliqué de comprendre comment on peut se réjouir lors d’un décès, surtout s’il s’agit d’une mort accidentelle. Il convient de comprendre d’un autre sens les paroles du Messie. Ce qu’Il veut nous dire par là, selon moi, c’est que nous avons perdu, peut-être, un père, un frère, un parent, un ami, mais nous sommes toujours en vie et nous devons nous réjouir de cela. Non pas que la mort de notre proche ou ami n’ait d’importance, mais nous devons en tirer des enseignements sur la vie qui nous est offerte et que nous ne devons rien faire pour la gâcher ou l’enlever à qui que ce soit.

La vie est un don divin. C’est un cadeau de Dieu à l’homme, elle est courte, par rapport à l’éternité qui nous attend.

Rendons donc dès maintenant des remerciements, des louanges, à ce Dieu qui nous aime et qui prend soin de nous, même dans ces moments difficiles.

Je repense encore à ces paroles si souvent énoncées lors de ces cérémonies, c’est d’entendre dire :

Que Dieu va le recevoir dans Ses bras, dans Son royaume

Je ne puis m’empêcher de me dire :

Si Dieu le reçoit dans Ses bras, pourquoi devrais-je pleurer ?

Si la séparation est pour que le défunt soit reçu et réuni avec Le Seigneur, pourquoi pleurer ?

Le Seigneur nous montre ainsi, que même dans nos afflictions, notre deuil, notre séparation, Il ne nous abandonne pas et qu’Il est toujours prêt à nous prendre dans Ses bras d’Amour. 

Tu Me prends dans Tes bras