Quel père choisir ?

Quand je me suis posé cette question, je me suis dit qu’elle n’était pas pertinente, puisqu’un enfant nait connaissant son père et sa mère.

Mais hier, j’entendais une prédicatrice parler de sa mère qui lui a présenté de nombreux pères à chacune de ses expériences.

Elle indiquait que chaque fois, même quand le père était doux, agréable, contrairement aux autres brutaux et vulgaires, cela n’empêchait pas sa mère de tout laisser faire des milliers de kilomètres pour rejoindre un autre prétendant et prétendu père.

Cette jeune femme, disait qu’elle a dû elle-même faire son choix du père qu’elle acceptait comme véritable père et qui correspondait à ses attentes.

Nous entrons dans une période de fête où le choix est porté sur ce père Léon. Oui, je préfère écrire Léon plutôt que Noël inversé. C’est une démarche personnelle qui me permet de garder de la distance avec ce Léon.

J’ai récemment d’ailleurs pensé, en entendant Noël, qu’il s’agissait de dire d’une certaine manière à cette période de l’année que nous n’avons pas de Dieu.

Si cette manière de voir les choses, est un peu, je vous l’accorde, tiré par les cheveux, il n’empêche que tous, nous mettons en avant personne qui, je le rappelle, vole l’exclusivité qui doit être donné au Messie.

J’ai analysé, a contrario, l’appellation faite dans les pays anglo-saxons où l’appellation est clairement axée sur la personne du Messie, ils disent que c’est Christmas, en rappel au rassemblement de l’assemblée des chrétiens.

Je vous partage pour comprendre cette manière de penser un échange que j’ai eu avec ma nièce il y a deux jours.

Elle m’interrogeait non-pas au sujet de la Noël, mais sur le fait de savoir si Dieu était heureux de voir Ses enfants participer aux réjouissances du carnaval.

Je l’écoutais, puisque elle-même avait eu à répondre à une de ces amies, qui lui donnait des arguments, pour pouvoir y aller.

Me demandant ce que j’en pensais, je lui ai répondu, si tu as la passion, le désir pour une chose, Quels que soient les éléments que le te donnera, tu n’en tiendras pas compte, puisque ton désir est déjà de le faire. Tu t’es convaincu que tes actes ne posent pas de problème à Dieu. 

Cette semaine, nous avons eu l’occasion de voir l’importance de faire passer nos désirs, notre volonté, après ceux de Dieu.

Jésus durant Son passage sur terre a été confronté à cette situation, et a pu mettre en avant la ruse de ceux qui refusaient de pratiquer ce que voulait Le Père Céleste.

Il dit ceci :

Sans chercher à dénigrer ou à charger ceux qui fêtent le père Léon, le texte de Jean dit clairement que le diable n’a point de vérité en lui. De plus, le texte indique clairement que renonçant de choisir Le Messie, Jésus, nous suivons celui qui est mensonge et père du mensonge, à savoir le diable.

Interrogeons-nous un instant :

Je sais que cela peut choquer nos habitudes et nos coutumes, voire notre culture. Mais nous ne pouvons à mon sens continuer de servir deux maitres.

Nous savons pour la plupart d’entre nous que cette fête de fin d’année est avant tout une fête commerciale. Il est clair que l’orientation, n’est plus sur la nativité ou la personne du Messie qui est venue nous sauver. Et nous nous employons à choisir notre père Léon, comme celui qui nous apporte les cadeaux.

Je me remémore, cette image humoristique montrant le fameux père Léon qui croise le chemin de Jésus portant sa croix et qui lui dit :

• J’ai des cadeaux pour chaque personne
• Jésus de lui répondre, j’ai seulement un cadeau qui est suffisant pour tous

Cette image se termine par cette phrase qui est :

Jésus peut te donner le cadeau de la vie éternelle

Non, ni l’argent, ni le père Léon ou tout autre qui viendrait avant lui ou après lui ne pourra nous offrir ce magnifique cadeau qu’est la vie éternelle que nous a donné Le Messie.

Jésus est Le seul à pouvoir nous sauver et nous garantir l’accès au Royaume de Dieu.

Choisissons bien notre Père, renonçons au mensonge afin que notre appartenance à Notre Père Céleste soit sans aucune ambiguïté.