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Réflexion du jour
Compassion du Père

Comme un père a de la tendresse pour ses enfants, ainsi le Seigneur a compassion de ceux qui le craignent.

Psaumes 103.13
Version Grande Bible de Tours

Comme une passion

Dans notre réflexion d’hier, un Amour passionné, nous avons pu voir qu’il y avait une nécessité pour chacun de nous de graver sur notre cœur, la pensée ou encore l’Esprit de Dieu.

Nous avons nos difficultés pour y arriver, mais comme je le disais hier à ma nièce, en faisant le bilan de notre journée, nous voyons nos erreurs et nos bonnes actions. Pour ce qui est des bonnes actions, nous devons donc continuer à les faire avec l’aide de l’Esprit de Dieu en nous. Mais en ce qui concerne nos mauvaises actions, il est de notre ressort d’en prendre conscience et de désirer de profonds changements.

Nous avons également vu que sans l’Esprit de Dieu, nous ne pourrons y arriver et en être débarrassé de ces agissements qui nuisent à notre croissance spirituelle.

Dans le prolongement de cette réflexion, j’ai voulu approfondir cette notion de passion dans l’Amour, pour le voir du côté du Père Céleste.

Pouvons-nous considérer l’Amour du Père comme étant une passion ?

Le texte de base de notre réflexion du jour est celui du livre des Psaumes dans lequel il est dit ceci :

Psaumes 103.13

Comme un père a compassion de ses enfants, Iehovah a compassion de ceux qui le craignent.

Version Samuel Cahen

Les commentaires de la bible hébraïque utilisent le verbe racham, qui a été traduit par :

Aimer profondément, avoir miséricorde, avoir compassion, avoir une tendre affection, avoir pitié

Mais les commentaires indiquent également qu’il y a une symbolique dans ce mot qu’ils associent au salut.

Je me suis alors interrogé et j’ai compris en décomposant le mot Compassion que Mon salut venant de Dieu est en fait Comme une Passion qu’Il a pour Moi.

On peut, de ce fait comprendre un peu mieux, le sens de ce verset si souvent réciter :

Jean 3.16

En effet, Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Version Oltramare

Est-ce vrai pour toutes nos fautes, nos erreurs ?

En tant qu’humain, il nous est par moment difficile de comprendre la grandeur de l’Amour de Dieu pour Ses enfants pécheurs, que nous sommes.

Hier encore, je regardais un court métrage en Guadeloupe d’une jeune fille agressée par des jeunes garçons la harcelant par rapport à son orientation sexuelle.

Cette jeune fille, n’arrivait pas à exprimer à son père son homosexualité. Mais quand celui-ci découvrit cela, il prit un instant avec celle-ci et de l’échange, il en sortit ce qui suit et qui a retenu mon attention.

Répondant à sa fille qui lui indiquait qu’elle craignait sa réaction et sa désapprobation, il lui dit :

Même si je ne suis pas favorable à ton orientation sexuelle, je reste ton père et me dois de te soutenir, de continuer de t’aimer

Mais c’est la suite du Psaume qui m’a confirmé que malgré nos fautes, l’Amour de notre Père reste intact.

Aussi difficile que cela puisse être pour un père ou une mère de comprendre les raisons de choix de leurs enfants, Lui notre Père Céleste nous dit :

Qui donc doit être placé sur notre cœur comme un sceau ?

Et là, ce sont les commentaires bibliques qui m’ont été d’une grande aide. Voilà ce qu’il en est dit :

Parlant du sceau sur le cœur, il est fait la relation avec l’Assemblée du Seigneur dont il est question dans l’épitre de Paul aux Éphésiens quand il dit :

Psaumes 103.10,14

Il ne nous a pas traités selon nos péchés, et il ne nous a pas punis selon la grandeur de nos iniquités. Car il connaît lui-même la fragilité de notre origine, il s’est souvenu que nous ne sommes que poussière.

Version Amiot & Tamisier

On pourrait être tenté de se dire que si notre Père ne nous considère pas selon nos fautes, nos erreurs, nous pouvons faire comme bon nous semble, puisque qu’Il nous connait et qu’Il nous aime.

À mon sens, cette manière de penser ne peut venir de l’Esprit de Dieu, mais de notre nature charnelle. Sinon, nous n’aurions rien à faire, Jésus n’aurait pas eu à souffrir autant pour que j’obtienne le salut.

Considérons pour terminer et répondre à cette manière de penser. Chaque fois que Le Messie, à débarrasser un homme de sa maladie ou de son péché, il leur disait :

Va et ne pèche plus.

Jean 5.14

Plus tard, Jésus le trouva dans le temple et lui dit : Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.

Version Synodale

Deux choses me semblent nécessaires à retenir dans cette réflexion et devraient m’être utile pour ma croissance spirituelle :

  • La première, je dois m’abstenir de condamner ou juger le pécheur, le fautif.
  • La deuxième, je me dois plutôt de l’encourager à se repentir et ne plus reproduire son erreur, sa faute de sorte qu’il ne se retrouve dans une situation pire que celle dans laquelle il est.

En résumé, je me dois d’avoir la compassion et l’Amour d’un père pour son enfant, tout comme Le Père à de la compassion et de l’Amour pour Moi.

Compassion et Amour pour Moi