Combien d’entre nous avons eu à nous retrouver dans des situations ou de milieux qui ne correspondent pas à nos valeurs, ou à la représentation que nous devons donner de Dieu.

Je repense à ces années, pour lesquelles, voulant me faire accepter dans certains groupes ou compagnies, j’ai renoncé à ce qui faisait de moi, un serviteur du Très-Haut.

Dans les écritures pourtant, il nous est donné cette recommandation, cette règle de conduite :

Encore aujourd’hui, tout comme à cette période, je ne cherchais que la reconnaissance, l’acceptation de l’homme et non pas celle de mon Dieu. Mais, quand nous sommes jeunes, nous aspirons à découvrir ce que le monde offre, que ce soit bon ou mauvais, faisant taire notre moral, nos restrictions que nous dicte notre corps ou notre esprit. 

Ce passage des écritures, cette recommandation de l’apôtre Paul, combien de fois l’ai-je entendu enseigner, sans pour autant avoir voulu l’appliquer ou la mettre en pratique. À ce jeune âge où nous avons cette volonté d’écouter notre corps et non pas l’esprit de raison, nous nous abstenons de même nous rappeler ces préceptes venant du divin. 

Je reconnais également, que l’éloignement de la famille ou même la manière de pratiquer les évangiles ou les écritures par d’autres qui sont bien plus permissifs, m’ont poussé à des dérives morales et à l’éloignement de ce que voulait Dieu.

Je repense encore sur ce sujet, à un échange que j’avais ce week-end avec des membres de ma communauté où je leur disais :

Si Dieu n’a pas empêché Adam ou même Satan de désobéir et de commettre ces actes qui ont eu une si grande incidence sur l’avenir de l’humanité, je ne comprends pas pourquoi, nous humain, nous nous employons à combattre et condamner nos frères qui s’égarent dans leur désobéissance.

Le texte des écritures qui m’a interpelé est celui de Joseph, au service de Pharaon. Joseph, pour moi, est un exemple à suivre pour ceux qui ont du mal à rejeter et fuir les passions charnelles.

Dans le livre de la Genèse, comme souvent dans ces situations délicates, c’est le témoignage de l’homme de Dieu qui joue en sa faveur.

Il est dit :

Bien qu’esclave en Égypte, éloigné de son père, de sa mère, de ses frères, Joseph se retrouvait sans repère familial et n’a pourtant pas profiter pour se détourner de son Dieu. Au contraire, il est dit que Pharaon, son maître, reconnaissait que Dieu était avec Lui et faisait réussir ses projets.

Joseph à donc même éloigner de ses parents, de sa communauté, appliquer les bases de l’enseignement de ses parents comme il est dit :

C’est le Pharaon, qui nous indique, avec l’exemple de Joseph, de ce qu’il observait de lui, qui dit ceci à ses serviteurs :

Pharaon, ne s’est pas contenté de voir que Dieu accompagnait Joseph, il a reconnu que l’Esprit de Dieu était en Joseph.

Vu l’importance que représente l’Esprit de Dieu dans notre identité, réclamons à Dieu, que Son Esprit, ne nous quitte jamais. Faisons en sorte ainsi, que l’on reconnaisse en nous l’Esprit-saint de Dieu, par notre attitude, notre comportement, fuyant, les pratiques du monde et ses déviances, pour refléter Le Divin, Notre Créateur.