J’ai de nombreuses fois lu et entendu ce passage des écritures, sans pour autant me laisser guider dans la compréhension que l’Éternel voulait me donner. 

Ma compréhension a toujours été celle d’une hostilité entre la femme Eve et le serpent Satan. Mais depuis hier, en prenant lecture des écrits dans l’une des versions bibliques hébraïques, un petit élément a suscité mon intérêt.

Le texte dit ceci :

Je ne suis pas spécialiste en français, bien loin de là, mais je pense que dans cette phrase, parlant de la femme et de sa postérité, la deuxième partie du verset devrait être :

Elle t’écrasera la tête et tu lui écraseras le talon

À la lecture des autres versions ou traduction, je me suis dit qu’il s’agissait d’une faute de frappe, ou d’une erreur qui se serait glissée dans la traduction.

Mais en interrogeant les commentaires bibliques, il ne s’agit pas d’une faute de frappe ou d’une erreur. Il s’agit bien du « Il« .

Il est écrit pour nous éclairer que ce Il est lié à la postérité de la femme, d’une part en la personne du Messie et de l’assemblée, l’église, le corps du Messie.

Je vous l’accorde, c’est un peu tiré par les cheveux comme il est dit habituellement.

Essayons d’aller un peu plus en profondeur sur ces éléments distincts.

Nous nous sommes toujours arrêtés à cette représentation de la femme considérée comme étant Ève, Chavvah en hébreux, qui signifie la mère de tous les vivants. Mais elle est aussi considérée comme étant l’épouse, Israël, dont il est fait mention en Genèse 37 et où Joseph par sa vision indiquait la relation entre Rachel, la mère des enfants de Jacob.

Mais l’apôtre Paul également dans son épître aux Colossiens parle du corps du Messie comme étant l’Assemblée, l’église. Il dit :

Quand on parle de la postérité du serpent, on regroupe tous ceux qui n’ont pas reçu Le Messie comme Seigneur et Sauveur. Il est dit dans les écrits de l’apôtre Paul ce qui suit :

Il est question ici de celui qui se révèle comme étant le grand adversaire, qui se projette pour être au-dessus de Dieu dans le temple de Dieu. Ici, nous avons quelques révélations prophétiques pour que nous puissions être éclairés quant aux temps que nous vivons déjà.

C’est d’ailleurs cet avertissement qu’il nous est donné dans l’épitre de 1 Jean.

Il n’est pas seulement question de Satan, le serpent de la Genèse, mais aussi ici de sa postérité décrite comme étant l’Antéchrist ou comme le dit toujours la version Bible de Yéhosouah, l’Anti-Messiah.

Ce texte de Jean ne nous parle pas uniquement d’un, mais de beaucoup d’anti-Messie.

Aujourd’hui encore, nous devons nous positionner.

Il ne s’agit pas de nous associer à une communauté religieuse par rapport à une autre.

Il s’agit pour nous de comprendre entre qui il y a hostilité. Nous l’avons vu, l’hostilité est entre la postérité d’Ève et celle de l’ennemi. Mais les textes nous montre clairement que certaines églises, finirons par accepter l’Anti-Messie pour le mettre comme étant celui à qui ils doivent rendre un culte.

Ce texte de 1 Jean, parle non pas seulement d’un antichrist ou antéchrist, mais de plusieurs. Il convient pour nous dans ces temps où, ils commencent à s’acharner contre la postérité de la femme, de l’église, de veiller à ne pas nous tromper d’attachement.

Si nous cherchons à connaitre qui sont ces Antichrists, voilà ce qu’il est dit dans l’épitre de Jean :

Cette hostilité qui existe depuis la création a traversé les âges afin de faire de nous des participants soit du Messie, Jésus, soit des antichrists, désignés pour faire la guerre aux enfants de Dieu.

Ne nous trompons pas de combats, il ne s’agit pas pour nous de mener de combat contre les assemblées, mais contre les pratiques de l’ennemi qui nous pousse à combattre insidieusement Le Messie et Ses enfants.