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Réflexion du jour
Avantage ou perte

Mais ce qui me paraissait gain m’a paru perte réelle à cause de Jésus-Christ.

Philippiens 3.7
Version Grande Bible de Tours

Qu’ai-Je perdu ?

Il y a tant de choses auxquelles nous sommes attachés et pour lesquelles nous ne voulons nous séparer.

Mais si nous considérons ces choses comme étant bonnes ou belles, on est en droit de s’interroger :

Ses choses qui me tiennent tant à cœur, que m’apportent-elles réellement ?

Quel avantage ai-je à la garder précieusement ou à le perdre définitivement ?

Certains d’entre vous, m’ont connu avec cette longue chevelure m’arrivant aux épaules, que je soignais et entretenait presque orgueilleusement toutes les deux semaines.

J’en étais très fier, d’avoir pris le temps de les voir pousser jusqu’à ce que je m’en sépare du jour au lendemain par ordre du Créateur. Chaque fois que je repense à ce passage au salon où ma coiffeuse n’en revenait pas de cette décision de tout enlever, de m’en débarrasser entièrement.

Quasiment prête à me faire signer une décharge, que j’avais bien évidemment refusé de signer tant ma conviction et décision d’obéir à Dieu était ferme.

Avec le recul, je me dis, que les garder ne m’apportait rien de particulier à part une apparence extérieure de vu plus agréable et surtout hors du commun.

Qu’ai-je perdu ?

Qu’ai-je gagné ?

Ces deux interrogations m’amènent à reconsidérer mes choix pour comprendre si ce à quoi je suis attaché sont vitales, donc indispensable. Dans le cas de ma belle chevelure poivre et sel, l’avoir coupé pour obéir non pas aux hommes qui me l’imposaient, mais à Mon Père Céleste, qui me le demandait avec Amour, ne relevait pas d’un attachement capital.

J’ai compris en effet, que cette perte, ne pouvait être considéré comme étant une obéissance à une quelconque doctrine, mais véritablement à une soumission et un abandon de ce qui n’est pas vital, ce qui ne nous apporte ou ne nous retire la vie. Dans le fond, en y réfléchissant, mis à part le regard des autres sur mon apparence extérieure, j’avais et est toujours grâce à Dieu le souffle de vie. J’ai également pu économiser deux soins dans un salon de coiffures par mois.

Si pour ce qui est de mon apparence extérieure, j’ai perdu, il est incontestable que j’ai gagné dans ma relation avec mon Dieu.

Qu’avons-nous encore du mal à abandonner ?

Pourquoi en sommes-nous toujours aussi attachés ?

Dieu appelle chacune de ses créatures dans le cheminement spirituel personnel qui est le sien à se défaire de certaines pratiques, certains objets qui nous tiennent à cœur.

Je repense à cette histoire dans laquelle il est dit qu’un enfant avait sa main coincée à l’intérieur d’un bocal, ne voulant se débarrasser de ce qu’il avait à la main.

Comme cet enfant, nous nous accrochons à des objets, des habitudes, des coutumes, des traditions, des pratiques prêts parfois à même être amputé d’une main, pour cet enfant, mais d’une partie de ce qui n’est que matériel ou immatériel pour nous, adulte et comme je dis, où il n’est mort d’homme.

Quoique, dans un cas, ça l’est. Il y a cette nécessité de mourir.

Le texte de l’apôtre aux Romains nous en dit plus. Il est écrit : 

Romains 6.3,4

Ignorez-vous, que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?
Nous avons donc été ensevelis avec lui par notre baptême en sa mort, afin que, de même que Jésus-Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussi, de même, nous ressuscitions et marchions en nouveauté de vie.

Version Oltramare

L’apôtre Paul, dans son épître aux Romains, indique que lors de notre baptême, nous sommes morts, mais que nous avons été ressuscités comme Le Messie dans une nouvelle vie.

Nous avons donc perdu toute vie selon nos attachements à notre vie passée pour n’avoir que la nouvelle vie.

Avons-nous conscience de cette mort et de ce qu’elle implique comme changement pour nous ?

Alors que j’écrivais ces paroles, j’ai repensé à cette image qu’une connaissance m’a envoyé :

Disciple

Luc 14.26

Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas son père et sa mère, sa femme et ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

Version Auguste Crampon

En disant ces paroles, le Seigneur Jésus indique, de manière assez claire, que pour être Son disciple, il nous faut donc renoncer à tout ce qui représente un attachement fort, qui compte beaucoup pour nous.

Si nous avons reçu le baptême, nous avons accepté de renoncer du coup à notre vie passée pour vivre en nouveauté de vie par Sa résurrection.

L’apôtre Paul a connu cela, lui qui a renoncé à ses titres et reconnaissances dans sa communauté, pour devenir disciple du Messie. Il dit ainsi :

Philippiens 3.7

Mais les choses qui pour moi étaient un gain, je les ai regardées, à cause du Christ, comme une perte.

Version Darby

C’était un avantage, un gain pour Paul, d’être considéré par Sa communauté, mais dès qu’il a accepté le baptême par l’Esprit de Jésus sur le chemin de Damas, il a accepté de gagner en devenant lui-même disciple du Messie qu’il rejetait.

Le moment est venu pour nous de renoncer à notre ancienne vie, de renoncer à notre vie de péché à laquelle nous sommes attachées et qui nous empêche d’être totalement libéré de l’emprise du péché et d’être pleinement un véritable disciple du Messie.

Un véritable disciple du Messie