+590690655721 contact@cadeaudedieu.fr
Réflexion du jour
Persister

Parce que vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous receviez l’effet de sa promesse.

Hébreux 10.36
Version David Martin

Insister ou forcer

Traiter ce sujet n’est pas simple et donne lieu à de nombreux avis ou orientations.

Je viens de terminer une formation dans laquelle j’ai pu préparer quelques pistes à venir pour ce site, et forcément, dans l’établissement de projet, on se trouve face à des situations qui sont délicates et auxquelles on serait tenté de tout abandonner et ne pas faire aboutir notre projet.

Hier, j’écoutais une histoire racontée aux enfants dans laquelle la narratrice, s’appuyait sur le récit d’un jeune enfant qui demandait à sa maman un gâteau. La mère de cet enfant, que l’on appellera Pierre, lui répond en lui disant non. Mais Pierre insiste et se voit toujours à recevoir le refus bien ferme de sa mère, lui indiquant :

Pas de gâteau avant la fin du déjeuner

Pierre tout penaud, s’en va dans sa chambre et revient une heure après, pour demander de nouveau à sa mère, s’il pouvait avoir le gâteau.

La mère de Pierre n’a pas cédé, a tenu ferme dans son positionnement, d’une part, pour que Pierre apprenne qu’il ne peut pas tout avoir selon ses désirs et besoins, mais aussi pour qu’il comprenne qu’il y a un temps qui est fixé pour avoir ce qu’il souhaite.

Ne sommes-nous pas comme Pierre ? 

Ne voulons-nous pas forcer les choses en insistant ?

Nous connaissons tous ces passages de notre vie, non pas celle où nous sommes petits comme Pierre à devoir affronter le refus de nos parents, mais nous avons des moments où nous sommes confrontés au refus de notre Père Céleste.

Nous n’arrivons pas à faire la différence quand Il nous dit :

Pas maintenant

Attend

et Non

La plupart du temps, nous considérons ces réponses comme étant des refus. Mais si nous prenons le temps d’analyser les réponses, celle de la mère de Pierrer n’était pas un refus, mais elle lui indiquait un moment précis pour lequel, il pourrait profiter de la dégustation de son gâteau.

Pour ce qui nous concerne, nous désobéissons à notre Père Céleste, ne percevant pas la différence de Ses réponses. 

S’Il nous dit, Attend et Pas maintenant, cela n’a rien à voir avec Son Non. Et même dans Son Non, Il nous amène avec le temps à comprendre tout ce que nous avons pu échapper dans notre vie.

Je discutais hier avec un frère de la communauté juive, où nous partagions nos expériences de rebelle vis-à-vis de Dieu et comment Dieu avec le temps nous a ramené à rentrer dans Ses plans.

Je lui indiquais à celui que je considère comme étant mon frère, que Papa m’a appris à rentrer dans l’obéissance et à ne plus forcer les choses en Lui faisant confiance. Le texte que je lui citai qui est devenu l’un de mes favoris est le suivant :

Zacharie 4.6

… Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais par mon esprit, dit Iehovah Tsebaoth.

Version Samuel Cahen

Il se retrouvait en tant que juif dans ce texte de l’ancienne alliance. Dans ce passage, Jehovah Sabaoth, signifie l’Éternel des Armées. Un article du site La Bible parle encore aujourd’hui, donne quelques éclaircissements concernant cette appellation.

Suite aux expériences vécues avec Dieu au fil des siècles, le peuple hébreu Lui attribue le nom composé Jéhovah-Sabaot.  Parce que dans de nombreux combats menés contre leurs ennemis, ils avaient vu la main de Dieu à l’œuvre en leur faveur.

Dans cette application, nous pouvons comprendre que le peuple, dans leur combat, dans leur guerre avec leurs ennemis, se reposait sur Dieu et voyait Sa main qui agit en leur faveur.

Qu’en est-il de nous ?

Apprenons-nous à nous abandonner à Lui et ne compter que sur Lui ?

Je l’ai appris avec les années, il ne s’agit pas de donner à Dieu le combat et ne rien faire, rester là, oisif. Il s’agit pour nous de comprendre qu’a minima, nous devons Le solliciter et nous soumettre à Sa volonté.

Il s’agit, au-delà de cela, de comprendre que nous soumettre à Dieu, c’est de croire que ce qui s’apparente à un refus, est bien souvent comme étant un temps nécessaire pour que nous, nous puissions être transformés selon ce qu’Il veut changer en nous. Bien fréquemment, nos mauvaises habitudes, nos choix de vie, nos désirs humains et charnels, sont extrêmement difficiles à nous en débarrasser. Ainsi donc, plus nous restons accrochés à eux, plus le changement en nous est difficile et plus, il Lui est difficile de mener entièrement le combat pour nous.

Il nous dit à chacun ceci : 

Hébreux 10.36

Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse.

Version Machaira

Ce texte nous montre bien, que ce que Dieu attend de nous, c’est de l’obéissance. Et je le disais à mon frère juif, qu’il est si difficile de se soumettre à Sa volonté avec notre nature pécheresse dans laquelle nous trouvons notre joie et notre plaisir. Mais quand je me suis engagé à me laisser mener par Lui et que je Lui ai donné toute ma confiance pour mener le combat, ma fatigue n’est que dans la prière, pas dans la lutte contre mon prochain.

Dans nos épreuves, nos luttes, nos combats, ne demandons-nous pas à Dieu de changer l’autre ?

Dieu sait ce qui est bon pour que la bataille soit gagnée. Il sait, en Sa qualité de Dieu des Armées, comment faire pour que nous puissions jouir de Ses promesses dans la victoire. Mais Il ne peut faire si nous ne Lui donnons pas les clefs, le commandement de notre vie, afin qu’Il mette en œuvres Ses Armées pour nous faire Ses cadeaux.

Nous devons, premièrement donc, Lui demander de prendre les choses en mains, ensuite nous soumettre à Sa volonté dans le combat et enfin Lui faire totalement confiance.

Je veux T'obéir Seigneur