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Réflexion du jour
Vaincre le mal

Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien.

Romains 12.21
Version Darby

Par ce qui est bien

Dans l’une des prédications sur le net, je regardais cet homme de Dieu qui racontait comment il avait dû affronter son père bien des années après avoir été abandonné.

On a du mal à se dire que lorsque nos contemporains nous font du tors, qu’on ne va pas s’emporter et faire face à notre adversaire sans avoir à lui faire du mal.

Depuis tout jeune, on nous enseigne à ne pas nous laisser faire, à réagir à toute agression et de nous défendre du mieux qu’on puisse le faire, mais surtout en remettant coup pour coup.

J’ai depuis petit, encaisser les coups des autres, ne pas rendre le mal pour le mal, mais quand on agit ainsi, les autres profitent de notre silence, de notre nature pacifique et calme.

Pas plus qu’il y a une semaine, j’ai dû freiner le harcèlement de mon manager, qui voulait que je sorte de mon calme et ne fasse un geste ou dit un mot qui pourrait être considéré comme une faute.

Comment réagir quand on est persécuté ou pousser à commettre une faute ?

Est-il anormal de sortir de cette attitude paisible et douce ?

Si en faisant face à mon manager, j’ai pu m’opposer à lui en élevant la voix, cela fut troublant et inhabituel chez moi. J’ai pu le dire à certains proches, que c’est la première fois de mon existence que j’ai eu à élever la voix sur quelqu’un.

Je me suis interrogé en me disant si je n’avais pas fait un acte qui déplait à Dieu.

Si, en entrant, Il m’a montré que cela était nécessaire à ma connaissance de moi-même et des limites de ce que je peux accepter silencieusement.

Je pense d’ailleurs, que mon manager a compris qu’il avait franchi un cap, qu’il n’aurait dû franchir.

Cela m’a fait penser à certaines histoires des écritures quand :

Jésus a chassé du temple les vendeurs.

Mais si Dieu ne condamne pas, ne sanctionne pas, nos actions, Jésus nous montre cependant que parfois, nous dépassons les limites de ce qu’Il accepte.

Matthieu 21.12,13

Jésus étant entré dans le temple de Dieu, chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple : il renversa les tables des changeurs, et les sièges de ceux qui y vendaient des colombes ;
et il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera appelée la maison de la prière : et vous autres vous en avez fait une caverne de voleurs. 

Version Lemaistre de Sacy

Dans ce récit, le peuple pourtant ne considérait Jésus que comme un prophète de Nazareth en Galilée. Pourtant, Il s’est emporté pour faire reconnaitre ce qui est juste aux yeux de Dieu.

Quand nous nous emportons, quand nous élevons la voix, est-ce nous ou Dieu qui nous fait nous élever ?

Il n’est pas simple de répondre à cette question. La limite entre l’Esprit de Dieu qui nous anime, nous saisi et notre vieil homme qui s’emporte, du point de vue de nos contemporains, n’est pas toujours évidente à percevoir. Mais quelle que puisse être notre attitude, une chose est certaine, nous devons veiller à ne pas nous mettre en colère. Du moins, si nous nous mettons en colère, nous devons veiller à ne pas pécher, mais surtout à nous pardonner avant le coucher.

Il est dit ainsi :

Éphésiens 4.26

Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère.

Version Synodale

Mais si cette recommandation nous est donnée par l’Apôtre Paul, une autre recommandation, nous est indiqué par ce même Paul. Il dit ainsi :

Romains 12.21

Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien.

Version Auguste Crampon

Comment vaincre le mal par le bien ? 

En prenant lecture de ce texte de Paul, je ne puis m’empêcher de penser à David dans la maison du roi qui perdait sa royauté pour la lui laisser. Il est dit dans le récit du prophète Samuel :

1 Samuel 16.23

Depuis, lorsque l’esprit venu de Dieu s’emparait de Saül, David prenait sa harpe, en jouait avec les doigts ; Saül en éprouvait du soulagement et du bien-être, et le mauvais esprit le quittait.

Version Bible du Rabbinat français

En prêtant attentivement à ce passage des écritures, on peut noter ces trois choses importantes :

  1. David prenait sa harpe et jouait pour le roi
  2. Cela procurait un soulagement au roi
  3. L’esprit mauvais quittait Saül

On peut comprendre, d’une part, que ce n’est pas toujours celui qui nous fait du mal qui est à l’œuvre, mais c’est l’esprit de mal qui est en lui, qui l’anime. De la même manière que l’esprit du mal anime, notre adversaire, nous avons la possibilité d’être animé de l’Esprit de Dieu pour prendre le dessus sur notre adversaire.

Nous avons donc, tous la possibilité de vaincre le mal qu’on nous fait subir, par ce qui est bien animé de l’Esprit de Dieu.

Recherchons en Dieu, Trouvons en Son Esprit-Saint ce que nous avons et produisons de bien.

Je réponds par ce qui est bien