Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, et ils seront menés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis.
Luc 21.24
Version Ostervald
Captifs parmi les nations
Suite à la manœuvre militaire armée du Hamas en Israël qui a fait de nombreux morts, depuis quelques jours, des familles, des parents se sont données comme devoir, de réclamer la libération de leurs proches le plus rapidement possible.
Nombreux ont été les enfants qui ont été épargnés, mais qui ont été amenés captifs hors de leurs habitations et pays.
J’ai personnellement été touché par les larmes et les pleurs de ces mères, ces épouses qui réclament la libération des otages.
Que l’on reconnaisse ou pas la nation palestinienne, on ne peut accepter que des vies humaines soient détenues hors de leurs habitations, pour vivre en captivité et éloigné de leurs proches.
Comment nous positionnons-nous face à ces situations ?
Sommes-nous de ceux qui suivent systématiquement la veuve et l’orphelin, ou sommes-nous leurs défenseurs ?
Dans le livre de l’Exode, l’Éternel donne cette directive à Ses enfants quand Il dit :
Exode 22.22
Vous ne maltraiterez pas la veuve ni l’orphelin.
Version Pirot – Clamer
On peut être sensible à ce qui se passe en Israël et à la détresse de ces femmes en conférence de presse, sans pour autant prendre en considération, la situation des opposants de la nation juive. Le récent Ballon d’Or, Karim Benzema, a d’ailleurs essuyé les foudres du ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, pour avoir pris positions pour les familles Gazaouis.
Sans parti pris, on ne peut se contenter de prendre en considération la souffrance des mères et des enfants enlevés d’Israël, sans tenir compte de la souffrance des habitants de Gaza.
Le Tout-Puissant, en enlevant Sa protection du peuple d’Israël, (Cf.Protection enlevée), indique, nous l’avons vu, que nous nous mettons sous la gouvernance de notre ennemi.
Nous sommes-nous mis en oppositions avec l’Éternel en soutenant les tueurs ?
Cautionnons-nous ces enlèvements ?
Nous venons d’évoquer la situation de souffrances des parents dont les enfants ont été capturés ou amenés captifs dans une autre contrée, ou un autre pays. Mais nous concernant, nous aussi, sommes amenés à nous retrouver prisonnier et captif de l’ennemi, éloigné de notre Dieu.
En y prêtant attention, nous pouvons ainsi identifier l’Éternel, qui doit se battre pour nous récupérer des mains de notre adversaire. Dans le livre l’évangile de Jean, ce dernier nous apprend à reconnaitre notre adversaire et que nous puissions être sur nos gardes. L’évangéliste Jean dit ceci :
Jean 10.10
Le voleur ne vient que pour voler, et tuer, et détruire : moi, je suis venu afin qu’elles aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.
Version Darby
Nous l’avons également évoqué, notre véritable adversaire, c’est le diable, celui qui vient pour voler, tuer et détruire.
Dieu ne veut pas que nous restions captifs de notre ennemi. De la même manière qu’Il a ôté Sa protection, permettant à l’ennemi de nous maltraiter et de nous détenir prisonnier, de la même manière, Il viendra nous récupérer, non comme un voleur, mais en tant que propriétaire des âmes.
Il dit ainsi ceci :
Luc 21.24
Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations ; et Jérusalem sera foulée aux pieds par les Païens, jusqu’à ce que les temps des nations païennes soient accomplis.
Version Darby
Si nous devons analyser ce passage des écritures, on peut être étonné que Dieu puisse laisser prendre en otage Ses enfants. Mais le texte indique, de manière très claire, que l’oppression, la vole d’âme n’est que momentanée, pour une durée précise et défini. Ainsi donc, par rapport à la situation en Israël et à Gaza, le temps de souffrance est compté et limité. De même, notre temps emprisonné par notre ennemi, lui aussi à sa fin de prévue, mais nous devons impérativement revenir à notre Seigneur en Lui laissant la main pour qu’Il nous délivre de notre captivité.
