Or il y avait à Jérusalem un homme juste et craignant Dieu, nommé Siméon, qui vivait dans l’attente de la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était en lui.
Luc 2.25
Version Grande Bible de Tours
Messie ou Consolateur
Depuis quelques jours, la santé défaille et les faiblesses de l’être que je suis, donne des occasions à l’ennemi et ses agents d’appesantir leurs attaques sur moi.
Mais depuis hier, je ne cesse de recevoir des paroles d’encouragements, des mots pour remonter le moral et surtout me montrer que mon Dieu est avec moi et ne m’a pas abandonné à mon triste sort.
J’en veux pour preuve, qu’hier, j’ai eu cette chanson dès mon réveil à la pensée, Ma Consolation de Déborah Lukalu.
Les paroles de cette chanson sont vraiment très importantes et redonnent à mon âme ce dont elle avait besoin.
Qui est Mon Consolateur ?
Avant de chercher à découvrir et rentrer en profondeur sur cette personne, il est intéressant de chercher à comprendre le rôle d’un consolateur. Le rôle d’un consolateur est d’apporter un soutien, une assistance, généralement moral, à ceux qui sont troublés et ont besoin d’être réconfortés.
On trouve dans les écrits du prophète Jérémie, ce passage dans lequel une femme renonce à être consolée.
Le prophète dit ceci :
Jérémie 31.14,15
Ainsi parle le Seigneur : Une voix retentit dans Rama, une voix plaintive, d’amers sanglots. C’est Rachel qui pleure ses enfants, qui ne veut pas se laisser consoler de ses fils perdus !
Or, dit le Seigneur, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y aura une compensation à tes efforts, dit l’Éternel, ils reviendront du pays de l’ennemi.
Version Bible du Rabbinat français
On voit ici, Rachel, la femme de Jacob qui est une des mères des enfants d’Israël qui pleure ses enfants. La situation existante dans ce pays, est analogue à ce qu’elle a vécu, Rachel, et nombreux sont ceux qui pleurent la mort de leurs proches.
Mais le texte, s’il indique que Rachel pleure ses enfants, indique que Le Seigneur, vient et Lui demande d’arrêter Ses pleurs, ses lamentations, parce que ces derniers seront arrachés de la main, du pays de l’ennemi.
Dans nos souffrances, comment avoir confiance en la consolation de notre Dieu ?
Bien souvent, notre lassitude des souffrances nous amène à ne plus croire en la consolation du Seigneur et à Son intervention. Dans le livre de Luc, il nous est parlé d’un homme déclaré juste et qui craignait Dieu. Il est écrit, au sujet de Siméon, qu’il attendait la consolation des enfants d’Israël. Il nous est dit ceci :
Luc 2.25
Or il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon ; c’était un homme juste et pieux, qui attendait la consolation d’Israël, et qui était rempli de l’Esprit-Saint.
Version Pirot – Clamer
J’ai cherché à comprendre dans les écritures le sens du mot Consolation. Les commentaires tirés du grec associent la consolation au salut Messianique pour les maîtres et rabbins. Ces derniers décrivent ainsi Le Messie comme le Consolateur de la maison d’Israël, Celui qui réconforte.
J’ai été toutefois attiré par la fin de la description de Siméon, pour lequel il est dit, qu’il était rempli du Saint-Esprit.
Ce qu’il y a de perturbant pour moi, c’est que dans ma conception des écrits biblique, le Saint-Esprit est intervenu après le ministère de Jésus. Alors que là, il est question d’un homme rempli du Saint-Esprit, qui a été poussé par ce dernier pour faire connaissance avec Le Messie.
C’est ce même Esprit-Saint qui a été promis aux disciples quand Jésus s’en allait leur disant :
Jean 15.26
Quand sera venu le Consolateur que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, c’est lui qui rendra témoignage de moi.
Version Synodale
Qui donc est le Consolateur, Le messie ou Le Saint-Esprit venant du Père ?
Si cela est un peu complexe à comprendre que Le Saint-Esprit soit Le Consolateur envoyé par le Père aux disciples et en même temps que ce même Saint-Esprit ait permis à Siméon de rencontrer Le Consolateur de la Maison d’Israël.
Il s’agit ici de mon analyse, de ma conception, je ne peux l’affirmer, mais Le Messie est ici considéré comme étant le Consolateur du peuple d’Israël. Mais qu’après le départ du Messie, ayant quitté La Terre, Le Père a envoyé Le Saint-Esprit, comme étant Le Consolateur des héritiers du Messie.
Nous avons donc par héritage, bénéficié de la Consolation par Le Saint-Esprit, non pas pour la nation d’Israël, mais bien de tous ceux qui sont devenus, disciple du Seigneur Jésus.
Profitons-nous de la consolation de l’Esprit ou continuons-nous de nous lamenter, de pleurer ?
Par cette chanson, dès Mon réveil, Il a voulu me montrer toute Son affection. Il l’a confirmé par cet appel en fin de journée, quand cette collègue m’ayant vu, a voulu se rassurer de mon état de santé. Après un long moment d’échange, Je Lui ai confirmé, que même si mes difficultés sont bien présentes, Dieu veillait au bien-être de Son enfant.
