Une partie de l’Amérique a pu observer une éclipse totale ou partielle du soleil par la lune. En Guadeloupe, ce fut une éclipse partielle et m’est revenu un sujet sur lequel je devais vous faire part depuis un instant, qui je sais ne réjouira pas tout le monde.

La définition qui est donnée au verbe éclipser est celle-ci :

Faire disparaître, reléguer au second plan, obscurcir l’éclat, le renom de quelqu’un, de quelque chose.

C’est obscurcir la lumière d’un astre.

L’éclipse solaire, auquel certains ont pu assister, correspondait à la mise en second plan de l’astre solaire qui permet d’éclairer le jour.

On parle également d’éclipse de Lune lorsque la Terre se positionne entre le soleil et la lune et qui cache la Lune.

Mais si nous ne faisons pas de notre réflexion un sujet d’astronomie, nous allons voir en quelques lignes, Celui que nous éclipsons par nos pratiques et usages, le faisant passer au second plan.

Pour répondre à ces interrogations, il est nécessaire de comprendre qu’il s’agit pour avoir une éclipse d’un astre.

Ma première pensée a été de me souvenir de celui qui était décrit comme étant l’astre brillant du matin dans le récit du prophète Esaïe.

Il était visiblement un astre ayant perdu de son éclat, mais qui n’a pas été éclipsé. L’évangile de Luc indique plutôt qu’il est tombé du ciel comme un éclair. (Cf. Luc 10.18)

J’ai voulu passer par ce texte des écritures afin que nous puissions voir le contexte de combat qu’il y a entre les forces de Satan et celles de Dieu.

M’est alors venu cette question : 

Depuis quelques siècles, a pris naissance un récit mythique d’un homme qui, au début du mois de décembre, avait pour coutume d’apporter aux enfants, des oranges comme cadeaux, pour avoir été sages.

Ce personnage, qui je rappelle est issu d’un récit de mythe du nord de l’Europe, a été véhiculé pendant des années comme étant la fête de Saint-Nicolas.

Le mois dernier, nous avons pu voir que la désignation des hommes comme étant des saints, relevait de protiques et coutumes ecclésiales humaines et non pas divines.

Si nous avons pu voir que Satan a été précipité sur la Terre comme un éclair, le saint Nicolas, lui, venait, monté sur un âne, pour apporter des cadeaux aux enfants. D’ailleurs, c’est la fusion de cette fête de Saint-Nicols et de celle de noël qui a donné naissance au père noël qui, dit-on dans la chanson, est descendu du ciel. 

Nous sommes quelques années après l’ascension de Jésus dans le ciel et où, les anges s’adressent aux hommes qui l’ont vu monter au ciel dire : 

Je repense à cette réflexion menée depuis des années, dans laquelle j’indiquais qu’il y avait sept fêtes de l’Éternel.

C’est sept fêtes encore pratiquées en Israël sont décrites dans les écrits du Lévitique.

1- La fête de la Pâque, autrement appelée Pessa’h. Elle désigne la fête de la communauté juive, commémorant la sortie d’Égypte. Les chrétiens, eux, parlent plutôt de la fête de Pâques pour désigner le sacrifice expiatoire de Jésus, qui fut mis à mort le jour même de la Pâque juive.

2- La fête des pains sans levain. Là aussi, Le Messie, né à Bethléhem, signifiant la maison du pain, est décrit comme étant le Pain de vie. Jésus dit :

On a ici, que ce soit dans le choix de la première fête de l’Éternel ou encore la deuxième, un lien évident et clair avec la personne du Messie décrit comme étant l’agneau pascal et comme étant le pain de vie.

Mais continuons avec la troisième fête du livre de Lévitique 23.

3- La fête des prémices préfigurait la résurrection du Seigneur. L’apôtre Paul déclare, dans son épitre aux Corinthiens :

4- La fête de la Pentecôte que nous connaissons tous plus ou moins. Elle est décrite comme étant le jour où la Torah a été donnée à Moïse sur le mont Sinaï, dans l’ancienne alliance, et comme étant le jour où le Saint-Esprit a été répandu sur les disciples, marquant le début de la nouvelle Alliance.

5- La fête des trompettes, servait à rassembler les fidèles de sorte de les convoquer au Temple. Mais pour les chrétiens, elle symbolise le rassemblement des élus dont il est fait mention en Matthieu et où il est dit :

6- La fête des expiations ou Yom Kippour. Elle est consacrée à expier les péchés des Israélites. C’est le jour, où le Grand Prêtre entre dans le Lieu Très Saint du Tabernacle. Jésus est décrit comme étant ce Grand Prêtre. Il est dit :

6- La fête des tabernacles. Si elle correspond pour le peuple d’Israël du fait qu’il ait pourvu à des abris après leur sortie d’Égypte, elle fait des chrétiens, les tabernacles de Dieu sur Terre. Il est dit : 

Je vais certainement me faire des ennemies, mais cette fête de noël que nous avons vu est une fête d’homme. Si à la base, elle a été associée à la fête de Saint-Nicolas pour récompenser les enfants, elle a totalement éclipsé la personne centrale du Messie. Aujourd’hui celui qui descend du ciel, n’est plus Jésus, comme l’avaient annoncé les anges, mais un père noël sortant de récits anciens qui occulte la personne centrale, Jésus, Le pain de Vie, Celui par qui nous avons l’expiation de nos fautes, Celui qui rassemble Ces disciples et qui les oints de son Esprit Saint.

Alors que les préparatifs ont déjà commencé, ne renonçons pas à redonner à Jésus Sa place et faisons en sorte que ce soit Lui qui éclipse le père noël pour cette fin d’année.