La Guadeloupe a été touchée ces derniers jours par la tempête Philippe, qui a causé des remontées d’eaux et de débordement de rivière, surtout sur le sud de l’ile.

Mais si on entend souvent les croyants remercier Dieu de Sa protection, pour ceux qui ont eu des dégâts, le discours n’est pas tout à fait le même. Ces derniers le tiennent responsable de leurs situations désastreuses et des pertes matérielles qu’ils ont subies. 

J’ai été inspiré à traiter de ce sujet et à comprendre le point de vue de chacun pour en déceler ce qu’il en est réellement.

Il est compréhensible que lorsque l’homme perd ses biens matériels, qu’il puisse en vouloir à son Créateur et son Dieu qu’il vénère. On ne peut par contre pas comprendre que ce Dieu que nous servons puisse être à l’origine du mal qui s’abat sur nous.

Analysons à la lumière de la parole ces situations et quelques exemples d’hommes ayant vécu des situations à peu près semblables de sorte que nous comprenions bien ce qui est caché derrière ces évènements.

Replongeons-nous dans le contexte historique. Il est dit dans le livre des Révélations ceci :

Dans ce texte du livre de l’Apocalypse, il est dit de manière plutôt simple que le diable a été chassé du ciel et qu’il a été précipité sur la terre. Mais jusque-là, rien ne nous indique que Dieu n’est pas responsable de tout ce qui nous arrive de mal. Au contraire, on pourrait être tenté de dire, que c’est Lui qui a précipité Satan sur la terre.

Regardons encore un autre texte des écritures où il est dit :

Ce texte nous indique clairement que le monde, qu’on le veuille ou non, est soumis à la puissance de Satan.

Si le monde est soumis à la puissance de Satan, on peut difficilement comprendre que les catastrophes et les difficultés que nous rencontrons dans notre quotidien, puisse venir de Dieu.

Pourquoi pas l’autre, Satan, Le Malin, Le serpent ancien, Le dragon ?

Toutes ces appellations, pour une seule et même personne, font ressortir un côté malsain, néfaste, négatif. J’ai donc cherché à comprendre ce qui pourrait, comme si j’étais le défenseur de l’Éternel, disculper Dieu et nous permettre de garder la vision aimante de Celui-ci, même dans les catastrophes dites naturelles.

Ce dossier n’est pas simple à traiter, puisque tout pousse à penser qu’il est coupable des faits qui Lui sont reprochés. 

Dans le livre des Rois, on a pour la défense des éléments tangible pouvant le disculper.

Mais y a-t-Il lieu ici, encore une fois, d’un quelconque besoin de le faire ?

Regardons malgré tout ce qu’il nous est dit dans une vision du prophète Elie. Le texte de 1 Rois, dit ceci :

Comme si cela ne suffisait pas comme élément indiquant que ni dans la tempête, ni dans les tremblements de terre, Dieu ne se trouvait, l’auteur du livre va encore plus loin.

Il indique comme étant un élément encore plus ravageur, le feu qui détruit, il dit :

Le Seigneur ne se trouvait pas dans ce qui détruisait Sa création, mais dans le murmure doux et léger qui venait comme pour apaiser les souffrances après tous ces évènements.

Après avoir vu hier la nécessité pour nous de rechercher Dieu, sa face, ici Il nous donne le moyen d’avoir confiance en Lui qui veut toujours notre bien. Il intervient, c’est vrai après les tourments et cataclysmes, mais Il intervient pour rétablir ce que l’autre a détruit.

Si sur ce que nous vivons sur terre aujourd’hui en termes de catastrophe, nous démontre Son Amour pour nous quand Il vient avec douceur nous rassurer et nous accompagner, de même, quand viendra le moment où Il mettra cette fois-ci un arrêt aux manœuvres de l’ennemi de manière définitive.

Nous avons notre vie pour choisir, la partie à laquelle nous apportons notre soutien. La partie de la défense ou l’accusation.

Gardons à la pensée, que l’accusateur, sera anéantie avec tous ceux qui sont de son côté.

Choisissons le camp de notre Dieu.