Enseignez-moi à faire votre volonté, parce que vous êtes mon Dieu.
Votre Esprit, qui est bon, me conduira par une voie droite.
Psaumes 143.10
Version Grande Bible de Tours
Conduis par ton Esprit
Hier, Je me suis remis en question quant à mes croyances et à ma volonté de ne pas interférer dans les plans de Dieu. Lors d’un échange avec une amie, en plus après ma remise en question, je me suis retrouvé encore une fois à chercher à affirmer ma croyance et ma foi.
C’est vrai qu’il est toujours difficile de se dire que c’est l’invisible qui interviendra dans nos situations terrestres et humaines. On se retrouve à se dire que Dieu est suffisamment occupé pour le déranger et Lui demander d’agir pour nous.
Alors, dans ces situations, ne voyant arriver ces actions, manquant de patience et de foi, nous reprenons la main. Je reconnais que parfois, Son inaction peut sembler inconcevable, surtout quand nous souffrons.
L’Éternel perçoit-Il, voit-Il nos difficulté et souffrances ?
On peut vraiment s’interroger. Nous passons tous par ces moments de doute de Sa bonté envers nous, surtout quand Il n’intervient pas.
Pourtant cette semaine, je transmettais ces quelques citations disant pour la première :
Dieu va changer ta situation compliquée en situation de bonheur et de stabilité
ou encore celle-ci :
Là où tu ne peux pas, Dieu peut
Mais c’est cette dernière citation de mercredi qui m’a un peu chamboulé et m’amener à reconsidérer ma foi. Elle dit ainsi :
Je n’ai plus peur, car je laisse Dieu conduire Ma vie
Arrivons-nous réellement à Lui laisser les rênes de notre vie ?
Notre patience Lui laisse-t-Il assez de temps avant que nous ne reprenions la main ?
Moi qui suis quand même assez patient de ce que me disent mes amis, collègues, familles et amis, par moment, je reconnais ne plus pouvoir attendre et entreprendre ou prendre des initiatives de ma propre volonté.
Une collègue d’ailleurs m’avait dit un jour :
Tu as déjà tant essayé, que t’ont rapporté tes actions ?
Ma réponse a été honteuse de lui répondre :
Rien
C’est là qu’elle me dit de lâcher entre les mains de Dieu.
Ce n’est vraiment pas facile de Lui laisser diriger les choses, surtout quand on a aussi cette pensée que Dieu ne peut faire pour nous si nous ne faisons pas notre part. C’est un véritable combat qui se mène à l’intérieur de nous. Et ça l’a été tant que je n’avais pas encore compris où se situait notre limite d’action et ce à quoi elle correspondait.
Ma part est de dire les choses telles que je le pense, notamment si c’est Dieu que me dirige et Me pousse à le dire. Avant, ce que je faisais, c’était de dire et de chercher à argumenter pour convaincre, et les discussions interminables se succédaient sans que rien puisse pour autant initier une harmonie de pensée et d’esprit.
Dieu ne nous a pas demandé de faire ce travail de convaincre les hommes leur indiquant que ce qu’ils font est bon ou mauvais. Il nous a par contre montré que c’est Son Esprit qui a cette charge quand Il dit :
Jean 16.8-11
Et quand il sera venu, il convaincra le monde, en fait de péché, et de justice et de jugement :
en fait de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ;
de justice, parce que je m’en vais à mon Père et que vous ne me verrez plus ;
de jugement, parce que le chef de ce monde est jugé.
Version Lausanne
Ainsi donc, nous ne pouvons continuer à chercher à convaincre ceux qui n’ont pas la même vision des choses que nous. À un certain moment, une fois que notre part a été faite, nous devons impérativement lâcher afin que ce soit l’Esprit qui prenne le relais. Mais pour qu’Il le fasse, nous ne devons d’une part plus interférer, ne plus chercher à faire, dire ou convaincre, mais lui laisser totalement le soin de le faire.
Tant qu’il s’agit de conseil, de vision, de discussion, c’est plus ou moins simple. Mais quand nous sommes confrontés à des souffrances, des difficultés de communications, d’accusations mensongères, comment réagir ?
Le psalmiste nous donne une indication quant à la manière de réagir. Il dit :
Psaumes 143.8-10
Dès le matin, annonce-moi ta grâce, car j’ai mis confiance en toi ; fais-moi connaître le chemin que je dois suivre, car vers toi j’élève mon âme.
Délivre-moi de mes ennemis, Éternel, c’est en toi que je cherche un abri,
Enseigne-moi à accomplir ta volonté, car c’est toi qui es mon Dieu ; que ton esprit bienveillant me guide sur un sol uni !.
Version Bible du Rabbinat français
De ces trois versets, nous avons plusieurs indications quant aux actions à entreprendre :
-
- Demander à l’Éternel dès le matin Sa grâce
- Lui dire que nous mettons notre confiance en Lui
- Lui demander de nous montrer le chemin à suivre
- Élever notre âme pour qu’Il nous délivre de nos ennemis et que l’on trouve en Lui un abri
- Lui demander de nous apprendre à faire Sa volonté
- Et que Son Esprit puisse nous guider
Je le reconnais, quand nous souffrons et sommes confronté à ces difficultés, notre réaction humaine prend le dessus. Dans ce cas, nous mettons en quelque sorte dans le combat que Le Tout-puissant mène pour nous. Cela prolonge la durée de notre souffrance, si ce n’est de l’aggraver par nos actions qui ne sont pas suffisamment sages et réfléchies.
Sommes-nous en mesure de Lui dire merci pour les difficultés que nous avons dans notre quotidien ?
Cette question peut sembler insensée, mais en regardant bien, si nous savons que notre Dieu a pris notre situation à cœur, si nous sommes confiants dans le fait qu’Il ne désire que notre bien, Il ne nous reste plus qu’à Lui dire merci. D’une part parce qu’Il a notre difficulté dans Sa main, d’autre part, parce que nous sommes confiants dans l’issue qui sera pour notre bien.
Je vais encore plus loin en affirmant, parce que je l’ai compris, Dieu aime Ses enfants et Il fait en sorte, en Son temps, de faire ce qui est bon pour chacun d’eux. Il veut que celui qui opprime comprenne que ce qu’il fait entraine des souffrances à l’autre et à l’opprimé, qu’il doit remettre toute Sa confiance en Son Sauveur.
Je termine par cette pensée que j’ai reçue et qui me permet de supporter des épreuves en toute confiance et d’ôter mon regard sur ce qui me fait mal. La pensée est celle-ci :
Esaïe 53.4
Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous l’avons estimé battu, frappé de Dieu, et affligé.
Version Darby
Ayant conscience du fait qu’Il a déjà porté toutes nos souffrances et nous douleurs, nos regards ne doivent plus s’attarder à ces souffrances, mais plutôt se doivent d’être orienté sur les Souffrances du Messie qui les portes pour nous. Son Esprit nous est laissé afin de nous aider à pratiquer cela et nous montrer qu’elle est la volonté de Dieu dans nos épreuves.
Nous pouvons alors, dans ces cas, Lui dire sans hésitation Merci.
