Nous avons, à de nombreuses reprises, parlé de nos périodes de doutes, de tracas, d’épreuves que nous avons également comparées à des traversées de désert.

Ces lieux arides, privées d’eaux, d’herbes et de nourritures, correspondent véritablement à ces moments où nous nous retrouvons esseulés, délaissés et parfois même abandonnés à nous-mêmes, sans aucun moyen de nous en sortir.

Je regardais il y a deux jours un reportage dans lequel, il était fait allusion à des déserts qui furent inondés, là où justement aucune pluie ne se déverse pour arroser le sol, et cela a perturbé le quotidien des peuples qui les traverses.

Jusqu’à ce jour, on ne peut expliquer que dans ce lieu si désertique, que des eaux se soient déversées en si grande quantité. Dans le livre de Jérémie, Le Seigneur Dieu dit : 

Il nous arrive trop souvent de douter de la capacité de Dieu de changer les choses et de nous les mettre en notre faveur. Et même au-delà de ce qu’Il peut faire pour nous, nous nous trouvons par moment à minimiser Son pouvoir, Sa grandeur et Son autorité.

Au prophète Jérémie, Il dit clairement, que rien ne peut ne Lui est impossible, rien ne peut Lui résister.

Mais ici, la symbolique que nous avons déjà vue concernant le désert, nous montre que même le désert ne peut résister à cette pluie abondante. Dans le livre de l’Ecclésiaste, il est dit :

Ainsi, Le Créateur déverse où Il veut et sur qui Il veut sa pluie en abondance.

Il m’arrive par moment avec mon petit jardin potager de réclamer la pluie en période de sécheresse à Dieu. Mais j’ai appris à me soumettre dans ces circonstances à Lui pour la décision qu’Il prendra. J’ai compris, que lorsque je demande de la pluie pour mon jardin, d’autre réclame le soleil pour qu’ils puissent semer. Si la pluie abondante tombe à ce moment pour eux, leur semence se retrouve emportée par les flots. 

Zacharie nous recommande de demander à l’Éternel de déverser Sa pluie en abondance sur nous.

De la même manière que la pluie abreuve la terre et fait croitre l’herbe, sur la terre aride, de même notre âme, réclame la pluie, l’Esprit de Dieu, afin qu’Il la remplisse abondamment pour qu’elle produise aussi du fruit.

Le Créateur nous a fait cette promesse de la pluie en Son temps quand Il dit :

Les commentaires bibliques pour expliquer qui est le Docteur de justice, indiquent qu’il s’agit du Messie que les juifs attendaient, mais qui était également espéré par les autres nations. On peut hésiter à croire que les nations non-juives attendaient, elles aussi, Yéhoshua. Le commentaire dit que non seulement qu’elles l’attendaient, mais qu’elles aspiraient à Sa venue.

Il y a donc eu une première aspiration du peuple pour avoir la pluie de l’automne, mais il y aura aussi une pluie du printemps.

Rappelons-nous de cette promesse du Messie faite aux disciples :

Le Directeur dont il est question ici, c’est le Saint-Esprit. C’est pour Lui que notre âme soupir pour qu’Il puisse Le nourrir et l’abreuver. Mais quand l’Esprit de Dieu se répand, Il produit en l’homme Son fruit.

Nous connaissons le fruit que l’Esprit de Dieu produit en nous. C’est Paul qui le dit :

Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance