Je me rappelle, ces mots que je disais à ma femme qui me reprochait de l’avoir blessé par mon attitude :

Je suis un être humain, je fais encore des erreurs, je ne suis pas encore saint

On voit souvent les erreurs des autres, omettant que ces derniers ne sont que des humains en effet. Mais au-delà de cette petite anecdote, nous avons ce regard fréquemment autour de nous, sur des situations particulières de notre quotidien, avec des décisions et actes de nos concitoyens, pour lesquels nous aurions préféré qu’ils soient tout autres et correspondent le plus à notre vision des choses.

Mais revenons à notre réflexion :

Certaines communautés ont choisi de définir, et de désigner des hommes comme étant saints. Un journaliste défini les règles à respecter pour être canonisé, être déclaré saint en trois étapes :

1. Pouvoir attester que la personne a vécu de façon exemplaire, au plus près des valeurs de l’Évangile
2. Il doit être reconnu comme étant un bienheureux et qui lui permet d’être béatifié après enquête de la communauté locale
3. Il est ensuite instruit une nouvelle enquête à charge et à décharge pour confirmer son statut de Bienheureux

Toutefois, il existe encore d’autres critères qui limite l’accès à la canonisation à ceux-ci :

1. Être mort
2. Avoir mené une vie chrétienne exemplaire
3. Avoir accompli au moins deux miracles

Vu comme cela, ça simplifie les choses et restreint sérieusement la désignation en qualité de saint.

Ces protocoles et désignations sont les principes d’une communauté religieuse qui ne peuvent donc offrir le titre de saint à tous.

Sur ce principe, je confirme à mon épouse, que je ne suis pas saint. Lol.

Mais voyons ce que nous indique la parole de Dieu sur la désignation de sainteté de l’homme.

Le mot saint dans le lexique biblique hébreu se dit qadosh qui correspond en français à Mis à part, Consacré, Saint.

Dans le livre de Lévitique, Dieu invite son peuple à la sainteté. Il est dit :

En prenant lecture de ce passage des écritures, dans l’ancienne alliance, Le Créateur invite Ses enfants à la sainteté. Mais dans l’épitre de Pierre également, l’apôtre nous invite à être saint. Il dit :  

On voit donc que l’appel à la sainteté n’est pas réservé à certains, mais est bien un appel à tous à le devenir.

J’ai beaucoup entendu des hommes et des femmes dirent, nous ne pouvons pas ne pas commettre de faute, puisque nous sommes des humains.

J’ai toujours eu un peu de mal avec cet état d’esprit. Je l’ai toujours perçu, peut-être à tort, comme étant un moyen de ne fournir aucun effort pour sortir de l’esclavage du péché. Je le reconnais, sortir des griffes de l’ennemi lorsque l’on est prisonnier depuis de nombreuses années, n’est pas facile.

Mais avoir la volonté, le souhait de prendre la décision de quitter cet état de pécheur accepté, comme nous l’avons vu hier dans notre réflexion Vainqueur sur la mort, nous indiquait que nous avons Jésus qui est un grand vainqueur qui a vaincu la mort et l’ennemi.

Dans ses écrits aux hébreux, l’apôtre Paul dit ceci qui fait de nous aussi des saints :

Vous remarquerez, que l’apôtre s’adresse à nous qui avons choisi Jésus comme Grand Prêtre, comme étant des frères saints. De même, Jean dans Son livre des révélations, indique clairement qui sont les saints, qui peuvent être considérés comme étant saints quand il dit :

Là où l’homme et ses protocoles religieux imposent des critères à la main des hommes, Jean limite les conditions pour être déclaré saint à :

1. Garder les commandements de Dieu avec patience
2. Garder la foi en Jésus

Seul l’Éternel, Le Seigneur Jésus, définira si nous sommes des saints à ses yeux. Comme je le disais à mon amie hier, ce ne sont pas nos pratiques et coutumes religieuses qui nous feront être considéré comme saint. Peut-être le serons-nous aux yeux des hommes qui nous voient, mais c’est Le Seigneur, qui connait nos cœurs, qui nous a libéré de l’esclavage du péché qui nous rend dignes d’être appelé : Ses frères saints.

Ne tardons pas dans notre remise en question de notre situation d’enfant de Dieu appelé à être saint. Reconsidérons nos pratiques charnelles, humaines afin que nous puissions accepter Son sacrifice et Lui donnant tout pouvoir sur nous pour nous débarrasser de nos fautes.

Nous devons nous détacher de nos fautes et de nos habitudes terrestres pour ne rechercher que la gloire du Père Éternel par le don de Son Fils Jésus.

Demandons-Lui de nous sanctifier par Son Esprit-Saint.