Voilà un titre qui fait débat depuis des années, les sœurs et les frères de Jésus. Pour certains, Marie n’a eu qu’un seul enfant, celui qu’elle a eu du Saint-Esprit et qui a été annoncée par l’Ange Gabriel et par le prophète Esaïe quand il dit :

On retrouve la confirmation de cette annonce dans la bouche de l’Ange quand Il dit :

Si nous avons par ces deux textes la certitude de la naissance du Messie par la jeune fille vierge, nous n’avons à ce niveau aucune indications concernant le fait que Celui-ci ait eu ou non des frères et des sœurs. Dans l’évangile de Matthieu pourtant, il est dit :

Et là, nous mettons le pied dans la grande controverse de la virginité perpétuelle de Marie décriée par les commentateurs protestants ou catholique.

Je ne vais pas prendre part à ce débat d’interprétations des écritures saintes. Cependant, je vais vous transmettre ma propre compréhension à la lumière des textes et des commentaires bibliques et de ce que l’Esprit me révèle.

Pour comprendre d’une part ce différent, je pense qu’il nous faut déjà poser les bases du quiproquo, la définition de frère et sœur.

La définition dit ceci :

C’est celui qui est né du même père et de la même mère, ou de l’un des deux seulement, soit du même père (frère consanguin),soit de la même mère (frère utérin)

On a ici l’interprétation faite par les catholiques justifiant que Marie est appelée Mère des frères et sœurs de Jésus dont il est fait mention dans l’évangile de Marc où il est dit :

Si ce texte parle des frères et sœurs de Jésus, il n’est cependant aucunement dit qu’ils étaient tous enfants de Marie, mais qu’il pouvait s’agir, comme le pensent certains commentaires, d’enfants de Joseph, eu avant d’avoir pris pour épouse Marie d’une précédente union maritale avec une certaine Escha ou Salomé. Mais ce ne sont que des commentaires sans texte pour l’attester dans les écrits bibliques.

Mais posons-nous la question :

Nous l’avons vu plus haut dans notre réflexion, que ce soit du même père et/ou de la même mère, leurs enfants sont considérés comme étant mes sœurs et frères.

J’écoutais il y a quelques jours, qu’un père ayant eu des enfants hors de son mariage, craignaient que son fils ne se retrouve sur ce petit territoire à s’unir ou à avoir des rapports avec leurs propres sœurs sans le savoir.

Mais revenons à notre interrogation :

Toujours dans l’évangile de Matthieu, Jésus Lui-même répondit à cette question, comme s’il voulait quitter le débat et la filiation charnelle, terrestre de Ses frères et sœurs disant :

Si ce n’est de justifier des positionnements de doctrines humaines, sur la virginité avant et après la naissance du Messie, Ce dernier, en prononçant ces mots, indique là où devrait être mis l’accent, sur le fait d’être avant tout un de Ses disciples.

Je tiens par la même occasion à relever qu’il n’a pas parlé d’être frère ou sœur de la famille ecclésiale non-plus, mais de ceux qui sont réellement Ses disciples.

Notre filiation n’est pas dans la relation que nous aurons dans nos communautés, dans nos connaissances de la parole du Messie, mais plutôt dans l’application de cette parole que nous connaissons.

Il précise bien, ceux qui font la volonté de Son Père, du Créateur qui est dans les cieux, qui sont Sa fraterie.

Même dans Sa famille recomposée, Le Messie a voulu nous montrer comment dans nos propres familles de sang ou pas, que c’est l’Amour qui doit primer. L’Amour pour son frère consanguin ou sa sœur utérine.