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Réflexion du jour
Le rejeton

Puis un rejeton sortira du tronc de Iischaï (Isaïe), et une pousse fleurira de ses racines.

Esaïe 11.1
Version Samuel Cahen

Qui porte du fruit

Il y a de cela quelques années, j’avais planté un manguier ayant subi une greffe de sorte que je puisse en récolter des fruits d’une autre variété. À la base, cet arbre fruitier était prévu pour grandir hors du sol, dans un bac, mais les racines étaient si nombreuses et éclataient même le bac.

Je mis donc ce manguier finalement au sol où il se développa bien rapidement. Mais, sur le tronc, à un moment paru une petite pousse que ma chère mère me recommanda de couper de manière à ne pas affaiblir l’arbre tout entier.

Je me souviens de lui avoir répondu :

Maman, si Dieu a permis à cette pousse de sortir là, aussi faible et frêle qu’elle puisse être, il y a une raison

Je ne pouvais pas si bien dire, puisse que cette pousse est maintenant une branche non plus trop faible, mais en plus s’apprête à fleurir.

Quelles sont nos attitudes, nos réactions envers ce qui n’est pas commun ?

Est-il facile de passer outre la différence visible ?

On peut considérer la réponse à mère comme étant une insolence, mais il n’en est rien. On a malheureusement, par expérience ou pas, cette coutume de faire des projections dans le futur pour lequel nous n’avons aucune certitude que cela se déroulera exactement comme nous le disons parce que nous l’avons déjà expérimenté.

Dieu nous met en garde contre certains hommes, sous couverts de leurs connaissances et de ce qu’ils appellent la science, font des projections et pourrait nous amener à rejeter ce que l’Éternel Lui-même a préparé. Il est dit :

Jude 1.4

Car il s’est introduit parmi vous quelques hommes impies, désignés depuis longtemps à cette condamnation, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre unique Maître et Seigneur Jésus-Christ.

Version Grande Bible de Tours

Il est incontestable qu’aujourd’hui de nombreuses personnes ne vouent leurs croyances qu’en la science. Celle-ci, nous dit-on, qu’elle ne se base que sur ce qui a déjà été avéré et certifié. Mais ce qui me dérange avec cette pensée humaine scientifique, c’est qu’il n’y a plus de place au miracle ni à une quelconque intervention divine. Ils ont ainsi, comme le dit le texte de Jude, renié notre unique Maître et Seigneur Jésus, pour n’écouter que des hommes comme eux-mêmes qui les ont égarés.

Ne nous arrive-t-il pas de manquer de discernement en donnant à la science le dessus sur les miracles de Dieu ?

On ne se rend pas toujours compte, mais nos positions sont bien souvent dictées par nos connaissances passées, nos expériences de vies ou celles de ceux qui croient en la science. Hier, j’entendais une femme médecin, qui disait que les choses ont changé et que la science a fait de grandes avancées pour traiter certaines pathologies pour lesquelles on n’arrivait pas, il y a quelques années, à traiter.

Cela est vrai, je ne vais pas contredire des preuves scientifiques, sinon, je risquerais d’être considéré comme étant complotiste. Je respecte le travail des scientifiques, mais je préfère m’attacher à Celui qui, nous l’avons vu précédemment, à tout sous Son contrôle.

Les gens du peuple d’Israël avaient malheureusement cette manière, semblable à celle des scientifiques, de ne s’appuyer que sur ce que leur disaient les dirigeants juifs, sans aller à la source des choses. C’est ainsi, qu’ils ont rejeté Le Messie, Lui le rejeton, sorti de la descendance de David, tel que l’indique le prophète Esaïe de la part du Tout-Puissant.

Esaïe 11.1

Or, un rameau sortira de la souche de Jessé, un rejeton poussera de ses racines.

Version Bible du Rabbinat français

Il est important pour nous, de nous questionner :

Qui est ce rejeton ?

À quelle souche sommes-nous rattachés ?

Quelles solutions avons-nous pour ne pas être balloté par tout vent de doctrines des hommes ?

Je le redis, nous avons dans notre fonctionnement pour coutume de n’écouter que ce que nos dirigeants, nos prophètes nous disent. Non pas que ce qu’ils disent soit faux, mais cela nous empêche d’aller à la souche, celle de Jésus directement. Ainsi, nous perdons tout le sens de la connaissance personnelle de Dieu et ne nous basons que sur ce que l’on pourrait considérer comme étant scientifique, mais venant d’homme de Dieu.

Là encore, on peut s’interroger :

Sommes-nous toujours des disciples du Messie ?

Ou bien sommes-nous des croyants en nos docteurs ou prophètes ?

L’apôtre Paul, dans Son épître aux Philippiens, nous dit ceci pour nous avertir et nous aider dans notre pratique religieuse :

Philippiens 3.2,3

Gardez-vous des chiens ; gardez-vous des mauvais ouvriers ; gardez-vous de la fausse circoncision.
Car c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu par l’Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ et qui ne mettons point notre confiance dans la chair.

Version Synodale

Il s’agit là pour nous, disciple du Messie, d’éprouver ce que même nos dirigeants, les hommes et les femmes de Dieu peuvent nous transmettre comme enseignement.

Nous devons ainsi éprouver par l’Esprit de Dieu tous les enseignements qu’ils nous transmettent. Si nous savons avoir cette attitude vis-à-vis des scientifiques, nous devons également réclamer à l’Esprit de nous éclairer sur ce que ces hommes veulent nous transmettre comme enseignement.

Ce n’est que l’Esprit-Saint de Dieu, que Le Messie a mis en nous qui l’avons reçu par notre baptême, qui pourra nous dire ce qui vient ou non de Dieu.

De cette manière, nous pouvons nous sonder intérieurement, puisque Son Esprit est en nous, afin de savoir :

Qui porte du fruit ?

Certains d’entre nous, nous basons sur les miracles, les grandes communautés avec de nombreux membres pour définir les fruits que portent ces communautés et leurs dirigeants. Mais voilà ce que l’Esprit nous dit au sujet du fruit, produit par ceux qui ont accepté d’être attaché au rejeton, Jésus :

Galates 5.22,23

Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté,
la fidélité, la douceur, la tempérance : contre de telles choses, il n’y a pas de loi.

Version Darby

Interrogeons-nous continuellement de manière à connaitre si, réellement, nous sommes porteurs de ce fruit, avant de le rechercher ailleurs chez d’autres.

Porteur du fruit de l'Esprit