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Réflexion du jour
Du sein au saint

Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce

Galates 1.15
Version Auguste Crampon

Choisi dès le sein de ma mère

Dès l’annonce de l’arrivée d’un enfant, certains parents font des projections pour définir, ce que deviendra la vie de leur progéniture. Mais aujourd’hui, il est de plus en plus difficile avec les tendances des politiques de gauche de savoir quel sera réellement l’activité professionnelle, les orientations sexuelles, voire maintenant le genre que devra choisir cet enfant.

Depuis quelques jours, on parle de ce gynécologue qui n’a pu soigner une femme transgenre qui venait le consulter.

Sans rentrer dans ce débat, j’ai noté malgré tout que l’un des chroniqueurs indiquait que ce gynécologue, précisait que scientifiquement parlant, il n’y avait que deux genres, masculin et féminin.

Notre société, avec ses dérives, fait en sorte que dans notre quotidien, nous soyons amenés à accepter toutes les différences des uns et des autres, jusque-là, je peux comprendre, mais accepter de remettre en cause le genre humain, c’est un peu plus compliqué pour moi.

Nous parlions hier de ne pas nous opposer à l’Esprit de Dieu.

Quelle que puisse être la décision de ces personnes, leur choix de vie ou d’orientation, je ne vais pas les condamner, mais je ne puis que m’interroger :

Que leur indique l’Esprit ?

Dans nos deux dernières réflexions, nous avons vu l’importance de nous laisser diriger par l’Esprit-Saint qui nous garantissait en quelque sorte mettre en pratique les changement que Le Créateur Lui-même souhaitait que l’on applique.

Nous avons également vu, que nous devrions veiller à ne pas rejeter ses instructions. Pour terminer sur ce sujet, je pense que Dieu nous a créé d’une manière et nous ne devrions aucunement chercher à changer, transformer Sa création.

En parlant de cela, revenons au sujet du jour :

Choisi dès le sein maternel

De nos jours, tout dans cette société nous pousse à rejeter le naturel pour tendre vers ce qui ne l’est pas. Ainsi, même sur ce qui est des aliments comme le citron, ou la mandarine, nous voyons apparaitre maintenant des variétés d’agrumes sans pépin. De même, une variété de piment, très utilisée, est dépourvu de ce qui faisait qu’il soit un piment, le piquant. L’homme cherche sans arrêt à déconstruire, détruire, transformer ce que Dieu a fait.

En y réfléchissant bien, si l’on est en mesure d’accepter ces transformations pour les aliments, on devrait être capable de l’accepter pour le genre humain. 

Mais nous savons, et l’avons déjà dit, que nous ne pourrons accepter que si nous sommes concernés ou impliqués dans l’une de ces transformations.

Quel est le choix que Le Créateur a fait pour nous ?

C’est l’exemple de l’apôtre Paul qui est le plus intéressant à analyser et comprendre. Dans son témoignage, Paul indique, qu’il était zélé pour le service de sa communauté. Il dit ceci :

Galates 1.2

Vous avez entendu parler de ma conduite quand j’étais encore Juif et de ma rage à persécuter l’Eglise de Dieu et à la ravager.
Juif, je dépassais souvent ceux de mon âge et de ma race par mon plus grand zèle pour les traditions de mes pères.

Version Pirot – Clamer

On voit ici, que Paul, agissait par sa propre volonté, par rapport aux instructions qu’il avait reçu de sa communauté et pour faire ressortir comme étant juste et vrai ce qu’il pratiquait. Ainsi donc, tout enseignement différent, toute autre pratique dans ce cas, religieuse, n’était pas acceptée.

Si l’on devait ramener cela à l’expérience de cette femme transgenre, elle fait exactement ce que Paul faisait, elle appliquait aveuglément, ce qu’elle avait adopté comme pratique.

Est-ce à comprendre que nous devons accepter les pratiques différentes des nôtres ?

Dans une certaine mesure, oui. Nous ne pourrons jamais changer l’autre et comme me le disait mon médecin en Guyane :

On ne peut pas changer l’homme, mais on peut amener l’homme à changer

Mais revenons à notre exemple de Paul. C’est lui-même qui indique que les choix de vie qu’il avait n’était pas celui que Dieu avait fait pour lui.

Paul avait fait le choix de persécuter les disciples de Jésus et de les faire périr. Mais Jésus Lui-même l’a stoppé sur la route de Damas. 

Actes 9.3-5

Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ?

Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes.

Version bible du Rabbinat français

Paul était convaincu que les œuvres et actions qu’il menait était la volonté de Dieu. Il le pensait eu égard aux enseignements reçu par les dirigeants de l’église. Mais Paul, ne connaissait pas personnellement Son Dieu, donc ne connaissait ni le choix de Dieu pour Lui, ni la volonté de Celui-ci dans la mission qu’Il lui confiait.

C’est suite à sa rencontre sur le chemin de Damas où Jésus s’est présenté à Lui que Paul a pris connaissance de ce qu’il devait faire. Paul lui-même dit les paroles suivantes :

Galates 1.15,16

Mais quand il plut à Celui qui m’a mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce,
de révéler son Fils en moi, en me chargeant de l’annoncer parmi les Païens, — j’obéis aussitôt, sans consulter ni la chair, ni le sang.

Version Synodale

On ne peut avoir de meilleurs témoignages de la transformation que Le Seigneur, notre Dieu, opère dans la vie d’un croyant convertit.

Jusque-là, Paul n’était que croyant en Dieu, il n’était pas encore passé à la conversion. La définition de ces deux mots met l’accent sur la différence entre les deux :

  • Croyance : Attacher une valeur de vérité, ajouter foi à ce que dit une personne ; tenir quelqu’un pour sincère, pour véridique ; estimer vraies ses paroles
  • Conversion : Se tourner vers Dieu, lui soumettre sa volonté

Jusque là, Paul était un croyant, une personne qui croyait ce qu’on lui avait enseigné, reproduisant toutes les pratiques et les règles de sa communauté juive. Mais dès lors, qu’il a rencontré personnellement Jésus, il s’est soumis au choix que Dieu avait fait pour lui dès le ventre de sa mère.

Sommes-nous croyants ou convertis ?

Avons-nous pris conscience du choix, de la mission que Dieu à fait pour nous ?

Sommes-nous rentrés dans cette soumission à Dieu ?

Pour une bonne partie d’entre nous, nous sommes croyants, nous connaissons les histoires et les récits bibliques. Nous professons une foi basée sur les enseignements et pratiques de nos communautés sans pour autant entamer une réelle conversion. Un certain abandon de notre vielle nature, le Moi, qui nous fait nous enorgueillir sans vouloir changer et nous soumettre à la volonté de notre Dieu.

Je suis le premier d’entre eux. Mais petit à petit, L’Esprit de Dieu me transforme et m’amène à renoncer à mes propres certitudes, de connaissances, me permettant de les remettre en question en Me soumettant à La volonté divine.

Ainsi donc, plus de besoin de reconnaissance des hommes, pour croire en ce choix qu’Il a fait sur moi dès le ventre de ma mère. Qu’importent les pensées et le rejet des hommes, tant que j’ai, par ma conversion, la certitude d’être dans les plans de Mon Dieu et que je reste attaché aux directives de Son Esprit-Saint.

Je peux ainsi être confiant comme le dit l’apôtre Paul aux Romains :

Romains 8.1-4

Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ.
En effet, la loi de l’esprit, qui donne la vie en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du Péché et de la mort; car ce qui était impossible à la loi,
parce que la chair la rendait impuissante, Dieu l’a fait: en envoyant, à cause du péché, son propre Fils, dans une chair semblable à la chair de péché, il a prononcé la sentence de mort du Péché dans la chair même,
afin que la justice ordonnée par la loi soit réalisée en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.

Version Oltramare

Retenons ceci, si nous sommes convertis et que le Messie est notre Seigneur, si nous laissons Son Esprit nous affranchir du péché, nous n’avons plus aucune part aux désirs de la chair, les désirs du Moi, mais nous marchons par l’Esprit de Dieu. 

Converti et transformé