Résister au Saint-Esprit

Dans la suite de notre réflexion d’hier portant sur ce qui est nécessaire, nous avons pu voir que c’est l’Esprit de Dieu qui nous donne les indications de ce qui l’est ou ne l’est pas.

Sans l’Esprit Saint, nous sommes toujours assujettis d’une part aux écrits qui pourraient être interprétés d’une manière ou d’une autre, mais surtout par les manœuvres déguisées de l’ennemi voulant nous faire dévier de notre trajectoire.

Si nous voyons de plus en plus ce libéralisme prospérer dans nos sociétés, faisant en sorte que nous reconnaissions que nous sommes libres de faire ce que nous voulons, les écritures nous recommandent de nous laisser diriger par l’Esprit de Dieu. 

La première pensée qui me vient, pour répondre à cette interrogation, est que les hébreux l’ont et pourtant Le Messie a dû venir pour montrer en quoi consistait sa mise en application.

Même après la venue du Seigneur Jésus et même pendant qu’Il enseignait Le Royaume à Ses contemporains, l’homme a toujours voulu faire ce qu’Il voulait, ce qu’il pensait pouvoir faire et ne pratiquait jamais ce qu’attendait Le Créateur de lui.

De nos jours encore moins, puisque nous connaissons la parole, nous entendons davantage parler, que ce soit sur les médias, que ce soit dans les communautés religieuses, de ce que Dieu attend de nous.

Je pense que nous avons atteint une période de notre existence, où nous en avons assez de tous types de restrictions. Nous l’avons vu, après la période de confinement, de restriction de nos libertés, nous avons pour certains, bravé les interdits, les règles pour pouvoir vivre librement.

Mais si l’on ne tient compte d’aucune lois, d’aucunes restrictions, notre liberté empiète forcément sur la liberté des autres. Nous ne sommes pas tous les mêmes, nous appartenons en effet tous au genre humain, mais nous avons pour chacun notre propre moralité, notre propre désir et nos propres limites.

C’est ne que par l’Esprit de Dieu que nous pouvons être rassemblés et avoir une même orientation dans notre cheminement spirituel. Mais il me vient cette interrogation du coup :

Il est difficile pour certains d’entre nous de répondre à l’affirmative à cette question. Mais rien d’anormal, puisque les apôtres ont, eux aussi, été confrontés à cette même difficulté. Lors de la visite de Paul en Asie, alors qu’il rencontrait des disciples, il leur dit :

Il est donc nécessaire, pour pouvoir marcher dans les pas du Messie, que nous puissions connaitre d’une part que Le Saint-Esprit existe et d’autre part qu’il nous faut le recevoir.

Les disciples que Paul a rencontrés, connaissaient et avec acceptés le message du salut par Jésus, mais ne connaissaient pas Celui que Le Messie leur avait laissé pour les enseigner et leur montrer la voie à suivre pour faire La volonté de Dieu.

Pour rappel, Jésus dit ceci avant Son départ aux disciples :

Dans d’autre version, le mot désignant Le Saint-Esprit est Paraclet, Parakletos en grec. Le lexique biblique grec indique qu’Il est ainsi désigné pour plaider la cause d’un autre. Mais dans une définition plus globale, le lexique biblique grec indique que :

Le Saint-Esprit est destiné à prendre la place de Christ avec les apôtres (après son ascension au Père), pour les conduire à une plus profonde connaissance de la vérité de l’évangile, et leur donner, de la part du royaume divin, une force divine les rendant capables de vaincre les épreuves et persécutions

On peut ainsi dire que Le Saint-Esprit, l’Intercesseur, est Celui qui nous donne la connaissance profonde de la vérité. En d’autre terme, Il est Celui qui nous enseigne tout concernant le Royaume de Dieu et La Vérité qu’est Le Fils.

Nous l’avons vu un peu plus haut dans notre réflexion, que si nous fonctionnons sans Lui, nous avons la connaissance du Royaume et du Salut par Jésus. Nous avons également pu voir, que la plupart des enseignements et des écrits ont le risque d’être interprété de diverses manières.

Sinon, Paul n’aurait pas incité les disciples d’Asie à recevoir le baptême du Saint-Esprit. Mais Dieu nous laisse, comme nous l’avons vu hier, pratiquer nos croyances, pour l’instant selon notre foi et notre acceptation de ce qu’Il nous enseigne.

Il n’empêche, que nous sommes des êtres humains attirés par le libéralisme, même dans le domaine spirituel.

Toutefois, nous devons faire attention à ne pas aller à l’encontre des directives données et expliquées par l’Esprit-Saint. Je veux dire par là, que certains reçoivent les instructions divines par l’Esprit-Saint, mais se complaisent à les contester pour profiter de leur vie en toute indépendance et liberté. Dans le livre des Actes, voilà ce que nous dit Le Seigneur par la bouche de Son serviteur Etienne dans son discours avant sa mort face à ceux qui rejetaient La Vérité :

Il est dit que nous nous opposons à l’Esprit, mais quelques versets plus loin, il est dit que non seulement que nous rejetons Son Esprit, mais nous avons aussi rejeté Sa Loi. 

Renoncer à La Loi pour comme nous l’avons vu hier nous astreindre à ne mettre en pratique que ce qui est nécessaire, on pourrait se dire, ce n’est pas grave, puisque l’on applique ce qui est nécessaire. Le prophète Esaïe nous en parle de la désobéissance au Saint-Esprit quand il dit :

En quelque sorte, il nous est recommandé de nous soumettre à l’Esprit-Saint et de ne point contester Ses directives.

Nous avons hier pu voir que c’est l’Esprit à qui il a semblé bon de ne point imposer la totalité de la loi, c’est donc Lui qui nous connait individuellement et sait ce qu’Il convient pour nous d’appliquer et de mettre en pratique. Mais le récit de l’évangile de Marc nous met en garde contre cela. Il dit :

Le blasphème contre le Saint-Esprit a été considéré comme étant une injure faite à l’Esprit de Dieu. Mais les commentaires bibliques nous donne quelques informations bien plus claires. Ils disent :

Le blasphème contre le Saint-Esprit est commis par des personnes qui, bien qu’ayant la connaissance et la capacité de différencier le bien du mal, font preuve de mauvaise foi. 

Le commentaire de préciser que ceux qui blasphèment contre le Saint-Esprit sont loin d’être ignorants.

Ils choisissent sciemment de pécher alors qu’ils ont expérimenté la grâce de Dieu. Ils préfèrent retourner à leurs anciens péchés, les fautes pour lesquelles ils avaient été libérés et les déclarent comme étant bonnes.

Chers amis, ne retournons pas dans nos fautes passées quand nous avons gouté au cadeau de Dieu qu’Il nous a offert par Son Fils et Son Esprit qui nous a conduit. Trouvons donc en Lui, ce qu’il nous est nécessaire afin d’être plaisant aux yeux du Père.