Le Dieu de Justice

Il m’a souvent été reproché d’être pacifique et de ne pas prendre à cœur les injustices des hommes. Pourtant, je souffre généralement quand mon prochain est victime de situations qui n’est pas à son avantage.

Je souffre parfois même en regardant un film quand l’injustice touche un acteur. Ce week-end d’ailleurs, je regardais un téléfilm et je me suis surpris à prier pour que les choses tournent en faveur de celui qui subissait l’injustice.

Il y a certaines personnes qui, elles se complaisent, à faire souffrir les autres et à vouloir prendre le dessus sur les plus faibles.

La plupart du temps, nous cherchons à nous défendre, nous battre et à défendre notre droit, attitude tout à fait humaine. À une époque encore pas très lointaine, je laissais faire sans rien dire, subissant l’injustice. J’ai appris à dire ce qui me déplait, ce avec quoi j’ai une désapprobation. J’ai cherché à comprendre pourquoi j’avais cette façon de réagir face à l’adversité et je me suis rendu à l’évidence que cela faisait partie de moi. Si au début, il y avait une certaine peur de la confrontation, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Je dis ma manière de ressentir les choses, et dans le cas où mon adversaire viendrait à poursuivre ses méfaits, je m’en remets à Dieu.

Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est le modèle que Le Seigneur Jésus nous a donné que je reproduis, mais je m’exerce d’être et de véhiculer la paix de Dieu aux autres.

Je regardais hier sur les réseaux sociaux, ce jeune homme qui disait ceci :

Fè moun mal é apré posté louanj a BonDié – Vous faites le mal aux autres et ensuite, vous publiez des louanges à Dieu

Ce qui m’a plu dans son message c’est quand il termine par les mots clés : #DieuVousVoit.

Nous avons vu, dans notre réflexion d’hier, que Dieu nous voit. Que nous fassions le bien ou que ce soit le mal que nous pratiquons, Dieu voit toutes nos actions et en tiendra compte dans Son jugement. Je dis bien dans Son jugement, pas dans Son jugement à la fin du monde.

Beaucoup pensent en effet que le jugement de Dieu n’interviendra que lorsque la fin de ce monde sera effective. Mais interrogeons-nous un instant :

Ce n’est pas le Dieu que Je connais. Celui que je connais, me dit de Lui faire confiance, ce que l’on te fait, c’est à moi qu’on le fait. Tu es donc déchargé de ta souffrance, c’est moi qui la supporte. Dans Sa parole, il est dit :

Il me demande également d’attendre patiemment Son acte de réhabilitation. Aussi, Il dit ceci dans le livre du Prophète Nahum :

On le voit ici, si certains comptent sur l’Amour de Dieu pour échapper à la sanction, il est dit qu’Il diffère à punir. Également dans le livre du Prophète Ézéchiel, Dieu dit ceci :

Le Dieu que j’apprends à connaître est un Dieu de Justice. Il est aussi appelé YHWH-Tsidkenou qui est traduit par Yahweh notre Justice dans le livre du prophète Jérémie.

J’ai peut-être aux yeux des hommes une attitude trop passive quand on me veut du mal ou qu’on me cause du tort, mais je trouve en ces paroles du prophète une assurance et un réconfort sachant que Le Dieu que je sers, Celui en qui je Me confie, Celui à qui je raconte toutes les injustices des hommes, Il porte le nom de Dieu ma justice.

C’est Lui, qui rétribuera les méchants, c’est Lui qui le moment voulu me donnera le prix pour avoir attendu et compté sur Lui, mais en attendant cela, Il veut que je sois dans Sa paix.

Ne cherchons donc plus à nous faire justice nous-mêmes, nous ne sommes pas YHWH-Tsidkenou, nous sommes Ses sujets, Ses enfants, véhiculons Sa paix et laissons-Lui le soin de nous faire justice.