Athéisme religieux

Lors de mes réflexions matinales, m’est venu cette phrase d’un maître juif qui parlait de l’Athéisme religieux.

La définition qui est faite de l’athéisme, c’est le refus de croyance en une religion et par conséquent, la négation de l’existence en un Dieu quel qu’il soit. C’est ainsi une doctrine qui reconnait un humanisme sans religion.

Le religieux quant à lui est celui qui appartient à une religion. On peut ainsi dire que le religieux est celui observe ou respecte des règles établies par un Dieu.

Par ces définitions, il est impossible de comprendre le sens et l’association de ces deux mots antinomiques.

Le maitre juif qui parlait de l’athéisme religieux expliquait qu’il s’agit de personne qui pratiquait fidèlement la Torah, la loi de Dieu sans pour autant penser à Dieu en les appliquant.

En prenant en considération la possibilité d’être pratiquant fidèle des règles et ordonnances divines, je n’ai rien pu faire d’autre que de m’interroger et me dire : 

Je me pose toutes ces questions, mais ce sont des interrogations qui doivent être propres à chacun d’entre nous. Nous avons déjà eu l’occasion de parler de dérive de certains de nos dirigeants religieux qui impose parfois des règles aux fidèles et ne se les appliquent pas à eux-mêmes. On peut alors comparer ces dirigeants aux pharisiens que le Messie réprimait. En Matthieu, ce dernier dit ceci concernant les pharisiens et les sadducéens à ses disciples :

J’ai cherché à comprendre ce que Jésus voulait indiquer à Ses disciples. On trouve la réponse dans la suite du récit.

Jésus indiquait ainsi à ses disciples d’avoir des réserves quant à la doctrine qu’enseignaient les pharisiens et les sadducéens. Pour comprendre les doctrines des pharisiens et des Sadducéens, j’ai cherché à connaitre quels étaient leurs courants religieux.

La définition qui est faite de Pharisien correspond à ceux qui se conforment à une observance rigoureuse de la loi, de la Torah.

Les Sadducéens quant à eux sont considérés comme appartenant à une secte juive qui est recrutée dans la caste sacerdotale et qui est fidèle à la loi écrite. Cette caste est opposée aux pharisiens dans la manière de transmettre et enseigner la loi. Les pharisiens la transmettant oralement alors qu’eux ne la transmettaient que de manière écrite.

Mais Jésus parlant d’eux les renvoie tous deux à leurs hypocrisies. Il leur dit ceci :

Ce samedi, toujours dans ma réflexion, je suis tombé sur ce témoignage de cette jeune fille qui a rencontré personnellement Jésus qui lui a confirmé tout l’Amour qu’Il avait pour chacun d’entre nous, malgré nos péchés.

Pour que nous puissions bien comprendre les choses, La loi est en quelque sorte le révélateur de nos fautes aux yeux de Dieu.

Jésus étant Lui-même Parole de Dieu ne peut donc se positionner en opposition avec La Parole de Dieu transmise à Moïse. C’est d’ailleurs ce qu’Il dit de manière très claire :

Si nous avons vu hier que la loi et la foi avaient pour socle La Charité, ici quand Le Messie indique qu’il est venu parfaire la loi, à mon sens, Il venait rétablir le sens premier de la Loi. La Loi nous révèle que nous sommes pécheurs au regard de la Loi. Mais quand nous acceptons le sacrifice de Jésus, Lui qui Est La Parole de Dieu, Son sacrifice nous fait paraitre aux yeux de Dieu comme être pardonné et aimé.

Ce qui manquait à ces hommes garant de la Loi, c’est visiblement l’Amour qui était attaché à la Loi. Jésus le rappel quand il dit :

Jésus insiste sur le fait que tout commandement de la Loi est systématiquement rattaché à l’Amour pour le prochain ou à l’Amour pour Dieu.

Terminons dons cette réflexion en nous interrogeant chacun individuellement :